Le président du Croissant-Rouge algérien a animé hier une conférence de presse pour partager ses impressions avec les journalistes sur un voyage pas comme les autres, un voyage à Rafah la palestinienne, où il devait procéder à l'acheminement des aides humanitaires aux habitants de Ghaza. Il est parti samedi dernier et en est revenu avant-hier. Il a rappelé que l'Algérie a mis en place un pont aérien avec El-Arich, la ville égyptienne la plus proche du terminal de Rafah, situé à la frontière entre l'Egypte et la Palestine occupée.
Il précise que les aides humanitaires de l'Algérie à Ghaza ne datent pas de la guerre que lui mène l'entité sioniste depuis 19 jours, mais « l'Algérie envoie ses aides depuis que Ghaza a été soumise à un blocus ». Sauf que pour cette fois-ci, c'est le CRA qui s'en occupe. Son président était parti avec les deux médecins qui sont arrivés à entrer à Ghaza en l'espace de 24 h, dont l'un est le Dr Khouidmi, médecin urgentiste qui, dès son arrivée à l'hôpital Echifa de Ghaza, a été désigné comme responsable des urgences. Il est, dit-il, connu pour être le responsable des secours et le référent en matière de catastrophe dans la région MENA. L'Algérie a réussi aussi à faire passer à Ghaza des ambulances et des médicaments. Pour le président du CRA, « c'est avec des petites gouttes que se forment les grands torrents ».
« Nous avons profité du passage de la délégation des députés européens pour les faire passer, parce qu'on sait que cette délégation était protégée, » a affirmé Benhamou. Il dit quand même que «ce n'est pas tant les difficultés qui empêchent de passer, mais plutôt des procédures liées à la souveraineté des pays... ». Il indique que le CRA travaille en étroite collaboration avec le Croissant-Rouge palestinien et celui égyptien. Le président du CRA semble très touché par ce qu'il a vu à Rafah. « Nous avons tous vu des horreurs, mais la concentration des horreurs qu'on a vues est telle qu'il faut être blindé », a-t-il dit. Tout en soulignant que « nous sommes dans une situation de conflit armé sans précédent ». Il raconte : « A cause de l'intensité et du degré de nuisance de cette armée, samedi dernier, les bombes larguées sur Rafah ont eu des incidences sur le côté égyptien ».
Benhamou précise que pour ce qui est des aides, « nous sommes dans la phase d'urgence, mais les aides ne s'arrêteront pas avec l'arrêt de la guerre. Nous passerons à la phase de consolidation, pour aller après à la phase de relèvement qui concerne les citoyens et leur prise en charge psychologique ». Pour ce qui est des besoins des habitants de Ghaza, le président du CRA indique qu'ils lui sont définis par l'ambassadeur de la Palestine, avec qui les parties algériennes concernées s'entretiennent régulièrement.
« Nous avons fait en sorte de charger au maximum le plus utile et le plus rapide, mais nous réfléchissons sur d'autres initiatives d'aides », a-t-il affirmé. Au passage, on apprendra que se trouvent à Alger en ce moment un responsable du CICR et celui de la Croix-Rouge française pour superviser des stages de formation aux personnels algériens relatifs à la gestion des catastrophes.
Par le Quotidien d'Oran
Il précise que les aides humanitaires de l'Algérie à Ghaza ne datent pas de la guerre que lui mène l'entité sioniste depuis 19 jours, mais « l'Algérie envoie ses aides depuis que Ghaza a été soumise à un blocus ». Sauf que pour cette fois-ci, c'est le CRA qui s'en occupe. Son président était parti avec les deux médecins qui sont arrivés à entrer à Ghaza en l'espace de 24 h, dont l'un est le Dr Khouidmi, médecin urgentiste qui, dès son arrivée à l'hôpital Echifa de Ghaza, a été désigné comme responsable des urgences. Il est, dit-il, connu pour être le responsable des secours et le référent en matière de catastrophe dans la région MENA. L'Algérie a réussi aussi à faire passer à Ghaza des ambulances et des médicaments. Pour le président du CRA, « c'est avec des petites gouttes que se forment les grands torrents ».
« Nous avons profité du passage de la délégation des députés européens pour les faire passer, parce qu'on sait que cette délégation était protégée, » a affirmé Benhamou. Il dit quand même que «ce n'est pas tant les difficultés qui empêchent de passer, mais plutôt des procédures liées à la souveraineté des pays... ». Il indique que le CRA travaille en étroite collaboration avec le Croissant-Rouge palestinien et celui égyptien. Le président du CRA semble très touché par ce qu'il a vu à Rafah. « Nous avons tous vu des horreurs, mais la concentration des horreurs qu'on a vues est telle qu'il faut être blindé », a-t-il dit. Tout en soulignant que « nous sommes dans une situation de conflit armé sans précédent ». Il raconte : « A cause de l'intensité et du degré de nuisance de cette armée, samedi dernier, les bombes larguées sur Rafah ont eu des incidences sur le côté égyptien ».
Benhamou précise que pour ce qui est des aides, « nous sommes dans la phase d'urgence, mais les aides ne s'arrêteront pas avec l'arrêt de la guerre. Nous passerons à la phase de consolidation, pour aller après à la phase de relèvement qui concerne les citoyens et leur prise en charge psychologique ». Pour ce qui est des besoins des habitants de Ghaza, le président du CRA indique qu'ils lui sont définis par l'ambassadeur de la Palestine, avec qui les parties algériennes concernées s'entretiennent régulièrement.
« Nous avons fait en sorte de charger au maximum le plus utile et le plus rapide, mais nous réfléchissons sur d'autres initiatives d'aides », a-t-il affirmé. Au passage, on apprendra que se trouvent à Alger en ce moment un responsable du CICR et celui de la Croix-Rouge française pour superviser des stages de formation aux personnels algériens relatifs à la gestion des catastrophes.
Par le Quotidien d'Oran
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