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Doué d’un sens de l’humour et de la répartie singuliers, l'artiste-chanteur Chérif Hamani a marqué des générations entières et ce depuis les années 70. Durant toute sa longue carrière artistique dans la chanson, Chérif Hamani, a toujours privilégié la qualité au delà de la quantité. Sollicité pour un entretien, il s’exprime à cœur ouvert.
La Dépêche de Kabylie : Chérif Hamani, est l’un des artistes-chanteurs connu depuis les années 70. Vous avez animé un gala au mois de décembre 2008 à l’Etablissement Arts et culture à Alger, et ce, après avoir été absent de la scène artistique durant des années, comment avez-vous été accueilli par le grand public ?
Chérif Hamani : Après avoir passé une trentaine d’années sur la scène artistique, cela devient une chose tout à fait normale.
C’est grâce au public que nous existons, et de notre côté, on essaye de créer la joie et soulager la peine autant qu’on peut grâce à l’art.
C’est sur la scène qu’un artiste se sent réellement dans sa peau d’artiste. Disons qu’il y a une entente entre le public et l’artiste.
Beaucoup d’encre a coulé et continue de couler sur le niveau actuel de la chanson kabyle. Une grande partie du public demeure attachée à la qualité de la chanson. Il pense que le retour des anciens sur la scène artistique, pourrait relever le niveau…Qu’en pensez-vous ?
La chanson, c’est comme celui qui nage sur les vagues. Parfois ça monte et d’autres fois ça descend, mais l’orage finit toujours par passer... Autrement dit, Il faut être logique. Si l’on dit que l’ancien pourrait aider à améliorer le niveau de la chanson, cela reste quelque chose de virtuel, parce qu’il faut reconnaître que le passé est passé, et que ce qui est passé ne reviendra pas. Mais quoiqu’il en soit, la vie est faite ainsi. Il y a néanmoins une base solide dans la chanson kabyle, et il faut tirer profit de l’expérience du passé pour l’avenir de la chanson.
Chérif Hamani, vous avez connu de près le défunt cheikh Nordine, auquel on a rendu hommage récemment, à Alger, que pourrez-vous dire sur ce personnage central de l’art et de la culture amazighs et algériens de façon générale ?
Cheikh Nordine, je ne l’ai pas connu seulement en France, c’est durant les années 70 que je l’ai connu et côtoyé. C’est un artiste qui a brisé bien des tabous et qui a beaucoup donné à l’art et la culture algériens. C’est lui qui a enregistré le premier disque en langue kabyle en 1938 et qui a fondé la radio dans les années 40. Quoique l’on dise de lui, c’est trop peu.
L’on observe la montée d’une nouvelle génération de chanteurs, mais sans base ni formation artistique. De par votre riche carrière artistique de 30 ans, que pourriez-vous prodiguer comme conseil aux jeunes qui veulent justement s’exprimer d’une manière ou d’une autre ?
Tout ce que je peux dire, c’est qu’il faut savoir que lorsque l’on va vers le domaine artistique, c’est comme quelqu’un qui va prêcher dans une mosquée. S’il ne sait pas quoi dire, vaut mieux se taire. Celui qui vient chanter, doit apporter un plus en qualité pour la chanson et l’art en général.
Chérif Hamani, prépare-t-il du nouveau?
Que voulez-vous je vous dise ? C’est sûr qu’il y’aura du nouveau, mais il faut du temps et de la réflexion pour faire du bon travail. La qualité demande toujours des recherches sur tous les plans.
Quelque chose à dire à vos fans et aux lecteurs pour conclure ?
Il ne faut jamais perdre espoir, quelle que soit la situation. Celui qui espère, finit toujours par arriver. Une seule phrase pour les fans : j’aime ceux qui m’aiment, je ne déteste personne. Meilleurs vœux pour l’année 2009 et Yennayer.
Par la Dépêche de kabylie
La Dépêche de Kabylie : Chérif Hamani, est l’un des artistes-chanteurs connu depuis les années 70. Vous avez animé un gala au mois de décembre 2008 à l’Etablissement Arts et culture à Alger, et ce, après avoir été absent de la scène artistique durant des années, comment avez-vous été accueilli par le grand public ?
Chérif Hamani : Après avoir passé une trentaine d’années sur la scène artistique, cela devient une chose tout à fait normale.
C’est grâce au public que nous existons, et de notre côté, on essaye de créer la joie et soulager la peine autant qu’on peut grâce à l’art.
C’est sur la scène qu’un artiste se sent réellement dans sa peau d’artiste. Disons qu’il y a une entente entre le public et l’artiste.
Beaucoup d’encre a coulé et continue de couler sur le niveau actuel de la chanson kabyle. Une grande partie du public demeure attachée à la qualité de la chanson. Il pense que le retour des anciens sur la scène artistique, pourrait relever le niveau…Qu’en pensez-vous ?
La chanson, c’est comme celui qui nage sur les vagues. Parfois ça monte et d’autres fois ça descend, mais l’orage finit toujours par passer... Autrement dit, Il faut être logique. Si l’on dit que l’ancien pourrait aider à améliorer le niveau de la chanson, cela reste quelque chose de virtuel, parce qu’il faut reconnaître que le passé est passé, et que ce qui est passé ne reviendra pas. Mais quoiqu’il en soit, la vie est faite ainsi. Il y a néanmoins une base solide dans la chanson kabyle, et il faut tirer profit de l’expérience du passé pour l’avenir de la chanson.
Chérif Hamani, vous avez connu de près le défunt cheikh Nordine, auquel on a rendu hommage récemment, à Alger, que pourrez-vous dire sur ce personnage central de l’art et de la culture amazighs et algériens de façon générale ?
Cheikh Nordine, je ne l’ai pas connu seulement en France, c’est durant les années 70 que je l’ai connu et côtoyé. C’est un artiste qui a brisé bien des tabous et qui a beaucoup donné à l’art et la culture algériens. C’est lui qui a enregistré le premier disque en langue kabyle en 1938 et qui a fondé la radio dans les années 40. Quoique l’on dise de lui, c’est trop peu.
L’on observe la montée d’une nouvelle génération de chanteurs, mais sans base ni formation artistique. De par votre riche carrière artistique de 30 ans, que pourriez-vous prodiguer comme conseil aux jeunes qui veulent justement s’exprimer d’une manière ou d’une autre ?
Tout ce que je peux dire, c’est qu’il faut savoir que lorsque l’on va vers le domaine artistique, c’est comme quelqu’un qui va prêcher dans une mosquée. S’il ne sait pas quoi dire, vaut mieux se taire. Celui qui vient chanter, doit apporter un plus en qualité pour la chanson et l’art en général.
Chérif Hamani, prépare-t-il du nouveau?
Que voulez-vous je vous dise ? C’est sûr qu’il y’aura du nouveau, mais il faut du temps et de la réflexion pour faire du bon travail. La qualité demande toujours des recherches sur tous les plans.
Quelque chose à dire à vos fans et aux lecteurs pour conclure ?
Il ne faut jamais perdre espoir, quelle que soit la situation. Celui qui espère, finit toujours par arriver. Une seule phrase pour les fans : j’aime ceux qui m’aiment, je ne déteste personne. Meilleurs vœux pour l’année 2009 et Yennayer.
Par la Dépêche de kabylie
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