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Paris le keffieh en rupture de stock
Israel-Gaza : à Paris le keffieh en rupture de stockR.B | 14.01.2009
Au 19e jour de l'offensive israelienne dans la bande de Gaza, le keffieh, ce foulard symbole de la lutte palestinienne, est en rupture de stock dans plusieurs échoppes de la région parisienne. En boutique ou par Internet, les demandes affluent de partout et les vendeurs affirment ne pas pouvoir faire face en particulier pour le modèle gris et noir, porté par l'ancien chef de l'autorité palestinienne, Yasser Arafat.
"Actuellement, tous ceux qui nous sont livrés sont vendus, raconte ce commerçant de Belleville, dans le XIe arrondissement de Paris. Et nous n'arrivons plus à en trouver. Même ceux, de qualité moyenne fabriqués en Chine sont manquants. Il ne reste que les keffieh de couleur, rose, vert ou bleu. Et certains les achètent pour les manifs parce qu'il n' y a que ça de disponible. Ce sont des jeunes, pour la plupart, des étudiants et des lycéens, qui les portent parce qu'ils sont tendance depuis qu'une grande marque a fait leur promotion. Le keffieh Arafat , lui, est introuvable en ce moment. Si j'avais pu en reçevoir 1000 pièces, je les aurais vendues immédiatement". Sur le marché de Montreuil, à deux pas de Paris, un marchand habitué de ces produits, rage de ne plus en avoir. "Je vendais l'authentique à 4€ et j'en ai plus. J'ai reçu une commande de 100 pièces mais je ne peux pas la satisfaire. Mon fournisseur n'a pas plus de gris Arafat", explique t-il en disant regretter que "des opportunistes s'accaparent de ce produit vendu dans les manifestations comme s'ils vendaient des merguez".
Patron de la société Safi, en plein coeur du quartier de Barbès à Paris, ce Syrien d'une quarantaine d'années importe les keffieh d'origine et fabriqués en Syrie. "Vu les manifestations en faveur des Palestiniens dans toutes capitales du Moyen-Orient, toutes les fabrications sont orientées vers Amman, le Caire ou Beyrouth. Le peu que nous arrivons à importer en France sont achetées par des associations qui les distribuent à travers l'Europe où chaque samedi des manifestants descendent dans la rue. Du coup, il ne reste pas pas grand chose en boutique. Et on peine à en avoir". En rupture de stock, même chez les grossites chinois du sentier d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, des revendeurs se sont mis à les chercher sur Internet.
leparisien.fr
Au 19e jour de l'offensive israelienne dans la bande de Gaza, le keffieh, ce foulard symbole de la lutte palestinienne, est en rupture de stock dans plusieurs échoppes de la région parisienne. En boutique ou par Internet, les demandes affluent de partout et les vendeurs affirment ne pas pouvoir faire face en particulier pour le modèle gris et noir, porté par l'ancien chef de l'autorité palestinienne, Yasser Arafat.
"Actuellement, tous ceux qui nous sont livrés sont vendus, raconte ce commerçant de Belleville, dans le XIe arrondissement de Paris. Et nous n'arrivons plus à en trouver. Même ceux, de qualité moyenne fabriqués en Chine sont manquants. Il ne reste que les keffieh de couleur, rose, vert ou bleu. Et certains les achètent pour les manifs parce qu'il n' y a que ça de disponible. Ce sont des jeunes, pour la plupart, des étudiants et des lycéens, qui les portent parce qu'ils sont tendance depuis qu'une grande marque a fait leur promotion. Le keffieh Arafat , lui, est introuvable en ce moment. Si j'avais pu en reçevoir 1000 pièces, je les aurais vendues immédiatement". Sur le marché de Montreuil, à deux pas de Paris, un marchand habitué de ces produits, rage de ne plus en avoir. "Je vendais l'authentique à 4€ et j'en ai plus. J'ai reçu une commande de 100 pièces mais je ne peux pas la satisfaire. Mon fournisseur n'a pas plus de gris Arafat", explique t-il en disant regretter que "des opportunistes s'accaparent de ce produit vendu dans les manifestations comme s'ils vendaient des merguez".
Patron de la société Safi, en plein coeur du quartier de Barbès à Paris, ce Syrien d'une quarantaine d'années importe les keffieh d'origine et fabriqués en Syrie. "Vu les manifestations en faveur des Palestiniens dans toutes capitales du Moyen-Orient, toutes les fabrications sont orientées vers Amman, le Caire ou Beyrouth. Le peu que nous arrivons à importer en France sont achetées par des associations qui les distribuent à travers l'Europe où chaque samedi des manifestants descendent dans la rue. Du coup, il ne reste pas pas grand chose en boutique. Et on peine à en avoir". En rupture de stock, même chez les grossites chinois du sentier d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, des revendeurs se sont mis à les chercher sur Internet.
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