Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une plaie nommée bureaucratie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une plaie nommée bureaucratie

    Décriée par tous les citoyens, Une plaie nommée bureaucratie

    La bureaucratie c’est ce mal qui mine les institutions. Le citoyen en est victime quotidiennement. Que ce soit au niveau des banques où l’on vous demande une paperasse incroyable, ou dans une société où les procédures pour régler un problème sont déjà complexes, il faut en plus qu’il se heurte à l’absentéisme des responsables.

    Les services de l’etat civil ne sont pas en reste car il suffit de voir les longues files de personnes venues retirer un papier. Si l’on veut éviter tous ces désagréments, il suffit de «gâter» les employés.


    Pour les dairas, c’est du pareil au même, il faut aussi courtiser les préposés aux guichets. Quand bien même les pouvoirs publics réussissent à briser les barrières, les vieux réflexes, eux, ont la peau dure.

    La bête noire des investisseurs

    Jusqu’au début de 2008, le nombre d’ investisseurs étrangers qui ont du quitter l’Algérie pour se découvrir d’autres cieux plus cléments administrativement, a atteint quelques 4.000.

    Ce chiffre s’ajoute à celui de milliers d’investisseurs locaux mis à l’arrêt ou en attente à cause de différentes formes de bureaucratie.

    Cette dernière est le fantôme qui escorte le citoyen à chaque fois qu’il a affaire aux administrations publiques et autres organismes, plus particulièrement les banques et les établissements financiers.

    Selon Dr Mebtoul Abderrahmane, analyste, «le ralentissement que connaissent les investissements en Algérie sont de differentes origines (financière, éducative, sécuritaire...). Cependant, 50% d’entre elles le sont pour des raisons bureaucratiques».

    D’ailleurs, apprenons-nous de la même source, la Banque Mondiale a estimé que l’Algérie est le pays où il y a plus de procédures. Cela pousse beaucoup d’investisseurs qui, de par leurs activités, n’ont pas de temps à perdre et préfèrent quitter l’Algérie et investir ailleurs.

    En effet, pour monter son dossier et passer toutes les étapes administratives nécessaires, le concerné doit patienter et avoir un caractère de fer devant la lenteur des démarches et leur complication.

    Dr Mebtoul explique la genèse de ce phénomène par «l’inexistence de l’état de droit. En son absence le bureaucrate devient le responsable numéro un et donc il n’est plus au service de l’économie nationale».

    Les services administratifs dans la capitale témoignent d’une lenteur et complication handicapante pour les projets des citoyens. Aussi bien le plus modeste des projets que le plus glorieux.

    Il faut noter qu’ étant une capitale centralisée, le phénomène, bien qu’existant de manière importante dans d’autres villes, est plus épineux à Alger. Et ce, notamment pour les journées de réception bien définies par les administrations.

    Tous les utilisateurs d’un même service contraints à se présenter le jour J forment une foule exorbitante à l’entrée des ministères et différentes autres institutions publiques. La bureaucratie entraîne alors une perte importante pour l’économie nationale et aussi pour les concernés.

    Or, ce phénomène n’épargne pas le simple citoyen. Qui, dans ses relations constantes avec l’administration, ne trouve pas beaucoup de mal à retirer un extrait de naissance, à légaliser un document, ou à obtenir un chèque bancaire.

    Cet situation, cause de plusieurs disputes verbales ou physiques, varie cependant d’une localité à une autre, ce qui pousse certains à l’expliquer par la qualité même des employés.

    - Pressedz
Chargement...
X