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Des associations françaises s’apprêtaientà déposer une plainte auprés du (TPI)

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  • Des associations françaises s’apprêtaientà déposer une plainte auprés du (TPI)

    Israël criminel de guerre : Les témoins accusent et les associations agissent

    Des associations françaises s’apprêtaient, à déposer une plainte auprès du Tribunal pénal international (TPI) pour crimes de guerre.

    Pour ce faire, une requête a été remise au président français, Nicolas Sarkozy, dans laquelle les 23 associations concernées expriment leur volonté ferme de procéder au dépôt de cette plainte dès hier, ou aujourd’hui, et dont le chef d’accusation est «crime de guerre» engageant la responsabilité «des dirigeants sionistes», coupables de massacres contre les populations palestiniennes de Ghaza en violation de toutes les conventions internationales et de tous les droits humains, y compris ceux prévalant en temps de guerre.

    La requête, préalable à ces poursuites, adressée au président français énumère, à titre non exhaustif, le nom des associations qui font cette démarche, avant de rentrer dans le vif du sujet, à savoir le fait lui-même, les personnes concernées et les raisons de ces poursuites. Ainsi, il est dit, en préambule de cette requête, que les associations concernées «ont l’honneur de vous demander, en application de l’article 8 du Traité de Rome du 17 juillet 1998, instaurant la Cour pénale internationale de La Haye, de bien vouloir saisir une plainte : d’une part, le Conseil de sécurité à l’encontre de M. Shimon Pérès, Mme Tzipi Livni, M. Ehud Barak et M. Ehud Olmert, et d’autre part, M. le procureur auprès du TPI à l’encontre de toute autre personne dont l’enquête établira la responsabilité, pour des faits de crime de guerre commis sur la terre palestinienne de Ghaza, à compter du 27 décembre 2008».

    Les associations signataires de la requête, tout en s’étalant sur la genèse de l’agression israélienne sur Ghaza, ont tenu à revenir, avec force détails, sur l’agonie des milliers de Ghazaouis, otages de la barbarie féroce et aveugle de l’entité sioniste. Dans les territoires sous agression israélienne, l’opération «baptisée» cyniquement «Plomb durci» est considérée par les associations d’une violence inédite depuis l’occupation des territoires par Israël en 67. Les rédacteurs du document portant intention de poursuites pénales contre l’Etat terroriste d’Israël, rappellent que les opérations punitives israéliennes contre Ghaza ont fait des victimes très nombreuses dès la première semaine, dont le plus grand nombre est constitué d’enfants et de civils désarmés, et que un million et demi-million de Palestiniens vivent sous la terreur des bombes, des chars et des tirs des soldats surarmés de l’entité sioniste. Les associations s’appuient, dans leurs accusations, sur les témoignages apportés par la presse et par les associations humanitaires aux plus forts moments de cette violence, pour affirmer l’absence de discernement des sionistes qui ont fait acte de guerre et de violence envers des enfants dans leur sommeil. Pour étayer davantage leurs propos, les associations signataires de la poursuite contre les nazis israéliens convoquent les déclarations nombreuses et convergentes au sujet de la situation humanitaire à Ghaza, faites par des officiels de différents pays et des représentants humanitaires qui ont, successivement, dénoncé ouvertement les crimes de guerre ou génocide commis contre la population civile de Ghaza. M. Holmes, représentant humanitaire onusien à Ghaza, a d’ailleurs qualifié cette opération militaire de particulièrement létale et sanglante, signalant que les hôpitaux de Ghaza étaient submergés...

    Pour les 23 associations, les crimes évidents d’Israël justifient le dépôt de cette plainte, que ce soit pour la constitution des preuves ou pour l’identification des coupables.

    En conclusion de leur requête, les mêmes associations reviennent sur la recevabilité, le bien-fondé et l’opportunité de leur plainte. «L’engagement de cette procédure sera de nature à limiter l’action du gouvernement d’Israël, et la perspective de sauver des vies humaines justifie l’urgence de la démarche». «A la violence doit répondre la justice», conclut, solennellement le document adressé au Président Sarkozy.

    Il faut, à ce dernier titre, signaler que le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU qui tient, depuis vendredi dernier, une session extraordinaire sur Ghaza, a rendu hier une résolution dans laquelle il a décidé l’envoi d’une commission d’enquête à Ghaza. La résolution a été adoptée par 33 voix contre une et 13 abstentions. Le Canada a été le seul pays à voter non, estimant que le texte ne reconnaît pas la responsabilité des tirs de roquettes du Hamas dans l’escalade du conflit. Les pays membres de l’Union européenne ainsi que la Suisse, le Japon et la Corée du Sud se sont abstenus, soulignant que le texte n’aborde qu’«un aspect du conflit». La résolution, qui «condamne vigoureusement l’opération israélienne», demande un arrêt immédiat des attaques militaires israéliennes à Ghaza et des tirs de roquettes du Hamas contre des civils israéliens. Il est également spécifié que l’offensive des forces armées israéliennes «s’est traduite par des violations massives des droits de l’Homme des civils palestiniens et la destruction systématique des infrastructures palestiniennes» et «a exacerbé la grave crise humanitaire à Ghaza».

    L’organe de l’ONU demande l’envoi d’urgence d’une mission d’enquête internationale indépendante, désignée par le président du Conseil des droits de l’Homme, pour faire toute la lumière sur les violations commises à Ghaza. La résolution demande également au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de renforcer sa présence dans les territoires palestiniens et de faire rapport de manière régulière. Elle souhaite aussi que plusieurs rapporteurs spéciaux enquêtent sur place et fassent rapport à la prochaine session du conseil en mars. Le texte invite aussi le secrétaire général de l’ONU à enquêter et à faire rapport à l’Assemblée générale de l’ONU sur les tirs qui ont touché les installations de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dont des écoles. Autre crime de guerre dont Israël devrait répondre devant la communauté internationale, n’était le parrainage inconditionnel des Etats-Unis d’Amérique et leur complicité flagrante. Il faut dire aussi que les actes de poursuite au TPI contre Israël, qu’ils portent leurs fruits juridiquement ou non, demeurent des traces historiques indélébiles qui rappelleront, longtemps encore, ce que Israël, criminel récidiviste, et ses complices occidentaux, arrivent à faire oublier à l’opinion publique internationale qui, seule peut infléchir, à terme, la toute puissante injustice des Etats.


    - La Nouvelle Republique
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