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Nortel Networks, l'équipementier des télécoms canadien (maison-mère et filiales), a demandé ce mercredi son placement sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Le dossier a été déposé devant un tribunal du Deleware aux Etats-Unis. La presse canadienne évoquait ce matin cette éventualité et un document mis en ligne par la cour a confirmé l'information.
Puis un communiqué du groupe a suivi précisant que des requêtes similaires seront déposées en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. "Ce processus, explique le document, permettra à Nortel de traiter de manière décisive le fardeau que représentent ses coûts et sa dette, de restructurer avec efficacité ses activités et de définir plus étroitement son orientation stratégique de manière efficace et opportune". Sa décision intervient alors que la compagnie devait rembourser jeudi 107 millions de dollars d'intérêts sur sur dette.
Le groupe qui va tenter d'éviter de mettre la clé sous la porte a ajouté qu'il prévoyait de poursuivre ses activités "sans interruption".
En décembre déjà, le Wall Street Journal avait affirmé que le groupe canadien avait fait appel aux services d'un conseil juridique dans une telle éventualité; sachant par ailleurs que certaines divisions mises en vente en septembre dernier n'avaient toujours pas trouvé d'acquéreur.
Le groupe canadien, l'un des premiers mondiaux ne s'est jamais remis de l'explosion de la bulle spéculative sur les valeurs technologiques en 2001 et 2002. Pour son troisième trimestre, non seulement le groupe affichait une perte nette de 3,4 milliards de dollars, revoyant à la baisse ses prévisions annuelles mais il annonçait aussi la suppression de 1.300 emplois en sus des 1.200 déjà prévues. Objectif : économiser jusqu'à 400 millions de dollars. Mais la crise mondiale a eu raison de son redressement.
Le titre Nortel, coté principalement à Toronto s'écroule de 79%. Egalement coté à Wall Street, l'action a été suspendue à l'ouverture après avoir plongé de 69% lors des échanges électroniques. A la Bourse de Paris, le titre de son concurrent Alcatel-Lucent a perdu 4,63%, à 1,52 euro, à la suite de ces informations.
par la Tribune
Puis un communiqué du groupe a suivi précisant que des requêtes similaires seront déposées en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. "Ce processus, explique le document, permettra à Nortel de traiter de manière décisive le fardeau que représentent ses coûts et sa dette, de restructurer avec efficacité ses activités et de définir plus étroitement son orientation stratégique de manière efficace et opportune". Sa décision intervient alors que la compagnie devait rembourser jeudi 107 millions de dollars d'intérêts sur sur dette.
Le groupe qui va tenter d'éviter de mettre la clé sous la porte a ajouté qu'il prévoyait de poursuivre ses activités "sans interruption".
En décembre déjà, le Wall Street Journal avait affirmé que le groupe canadien avait fait appel aux services d'un conseil juridique dans une telle éventualité; sachant par ailleurs que certaines divisions mises en vente en septembre dernier n'avaient toujours pas trouvé d'acquéreur.
Le groupe canadien, l'un des premiers mondiaux ne s'est jamais remis de l'explosion de la bulle spéculative sur les valeurs technologiques en 2001 et 2002. Pour son troisième trimestre, non seulement le groupe affichait une perte nette de 3,4 milliards de dollars, revoyant à la baisse ses prévisions annuelles mais il annonçait aussi la suppression de 1.300 emplois en sus des 1.200 déjà prévues. Objectif : économiser jusqu'à 400 millions de dollars. Mais la crise mondiale a eu raison de son redressement.
Le titre Nortel, coté principalement à Toronto s'écroule de 79%. Egalement coté à Wall Street, l'action a été suspendue à l'ouverture après avoir plongé de 69% lors des échanges électroniques. A la Bourse de Paris, le titre de son concurrent Alcatel-Lucent a perdu 4,63%, à 1,52 euro, à la suite de ces informations.
par la Tribune