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Les taux de la Banque centrale européenne sont ramenés de 2,5% à 2%. La BCE réagit aux menaces d'une récession d'ampleur alors que l'inflation est en fort ralentissement.
C'était la question du jour. De combien la Banque centrale européenne, la BCE, dont le conseil des gouverneurs se réunissait aujourd'hui, allait- elle baisser ses taux d'intérêt ? Car pour la majorité des analystes, il ne faisait guère de doute qu'elle va les baisser pour la quatrième fois consécutive.
Verdict : elle les réduit d'un demi-point et les ramène de 2,5% à 2%, comme s'y attendaient la plupart des analystes. Ils étaient encore de 4,25% début octobre.
Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet a donc pris en compte le fort recul de l'inflation en Europe ainsi que les menaces accrues d'une récession forte et durable en Europe, et la dégradation de la note de la Grèce hier par Standard & Poor's qui a aussi mis sous surveillance celle de l'Espagne.
Lors de la traditionnelle conférence de presse qui suit la décision des gouverneurs de la BCE, Jean-Claude Trichet a estimé que la banque centrale pourrait à nouveau baisser ses taux en mars. La réunion de début mars sera "le prochain rendez-vous important", a-t-il déclaré, excluant tout mouvement en février.
Jean-Claude trichet a par ailleurs signalé "un niveau d'incertitude exceptionnellement élevé sur l'économie". Il a rappelé que les "pressions inflationnistes ont continuer à diminuer en zone euro" et que "l'objectif de stabilité des prix sera atteint à moyen terme".
Par la Tribune
C'était la question du jour. De combien la Banque centrale européenne, la BCE, dont le conseil des gouverneurs se réunissait aujourd'hui, allait- elle baisser ses taux d'intérêt ? Car pour la majorité des analystes, il ne faisait guère de doute qu'elle va les baisser pour la quatrième fois consécutive.
Verdict : elle les réduit d'un demi-point et les ramène de 2,5% à 2%, comme s'y attendaient la plupart des analystes. Ils étaient encore de 4,25% début octobre.
Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet a donc pris en compte le fort recul de l'inflation en Europe ainsi que les menaces accrues d'une récession forte et durable en Europe, et la dégradation de la note de la Grèce hier par Standard & Poor's qui a aussi mis sous surveillance celle de l'Espagne.
Lors de la traditionnelle conférence de presse qui suit la décision des gouverneurs de la BCE, Jean-Claude Trichet a estimé que la banque centrale pourrait à nouveau baisser ses taux en mars. La réunion de début mars sera "le prochain rendez-vous important", a-t-il déclaré, excluant tout mouvement en février.
Jean-Claude trichet a par ailleurs signalé "un niveau d'incertitude exceptionnellement élevé sur l'économie". Il a rappelé que les "pressions inflationnistes ont continuer à diminuer en zone euro" et que "l'objectif de stabilité des prix sera atteint à moyen terme".
Par la Tribune