NEW YORK (Nations unies) - Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Miguel d'Escoto, a accusé jeudi Israël de violer le droit international dans son offensive dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 1.000 morts en 20 jours.
"Les violations du droit international commises lors de l'attaque de Gaza ont été dûment notées: punition collective, usage disproportionné de la force et attaque de cibles civiles dont des maisons, des mosquées, des universités et des écoles", a-t-il déclaré lors d'une réunion d'urgence de l'Assemblée plénière de l'ONU.
Cette réunion, convoquée par M. d'Escoto à la demande des 118 Etats membres du Mouvement des non-alignés, vise à exiger le respect de l'appel au cessez-le-feu lancé dans sa résolution 1860 par le Conseil de sécurité, dans une ambiance alourdie par le bombardement par Israël du quartier général de l'ONU à Gaza.
La délégation israélienne a tenté d'empêcher la tenue de la réunion, arguant qu'aux termes de la Charte de l'ONU, l'Assemblée générale, où siègent les 192 Etats membres de l'organisation, n'avait pas à s'emparer d'une question dont le Conseil de sécurité est déjà saisi.
Mais sa requête a été repoussée, M. d'Escoto soulignant que l'Assemblée, "organe le plus représentatif et démocratique de l'ONU", ne pouvait rester sans rien faire alors que la résolution 1860, adoptée le 8 janvier, est restée jusqu'ici lettre morte. "Gaza brûle", a-t-il lancé pour justifier sa décision.
La séance, lors de laquelle de nombreux Etats ont demandé à s'exprimer, pourrait se prolonger jusqu'à vendredi et devrait donner lieu à un vote sur une résolution.
Le but est d'"envoyer un message fort selon lequel la communauté internationale est pleinement en faveur d'un cessez-le-feu immédiat", avait indiqué mercredi le porte-parole de M. d'Escoto, Enrique Yeves.
Israël a indiqué jeudi s'attendre à un nouveau vote hostile. "Les votes de l'Assemblée générale sont dictés par une majorité automatiquement anti-israélienne et dans les circonstances actuelles, on peut s'attendre à la pire hypocrisie de la part de cette instance qui nous est hostile", a affirmé à l'AFP Yigal Palmor, porte-parole des Affaires étrangères.
La réunion a commencé alors que le principal entrepôt de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) était la proie des flammes à Gaza-ville après avoir été touché par des tirs d'obus israéliens, un bombardement condamné par la communauté internationale.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui était jeudi en Israël, s'est dit "scandalisé" par cette attaque. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, qui a "regretté" ce bombardement, a affirmé que l'armée avait riposté à des tirs du Hamas en provenance du complexe.
Romandie News
"Les violations du droit international commises lors de l'attaque de Gaza ont été dûment notées: punition collective, usage disproportionné de la force et attaque de cibles civiles dont des maisons, des mosquées, des universités et des écoles", a-t-il déclaré lors d'une réunion d'urgence de l'Assemblée plénière de l'ONU.
Cette réunion, convoquée par M. d'Escoto à la demande des 118 Etats membres du Mouvement des non-alignés, vise à exiger le respect de l'appel au cessez-le-feu lancé dans sa résolution 1860 par le Conseil de sécurité, dans une ambiance alourdie par le bombardement par Israël du quartier général de l'ONU à Gaza.
La délégation israélienne a tenté d'empêcher la tenue de la réunion, arguant qu'aux termes de la Charte de l'ONU, l'Assemblée générale, où siègent les 192 Etats membres de l'organisation, n'avait pas à s'emparer d'une question dont le Conseil de sécurité est déjà saisi.
Mais sa requête a été repoussée, M. d'Escoto soulignant que l'Assemblée, "organe le plus représentatif et démocratique de l'ONU", ne pouvait rester sans rien faire alors que la résolution 1860, adoptée le 8 janvier, est restée jusqu'ici lettre morte. "Gaza brûle", a-t-il lancé pour justifier sa décision.
La séance, lors de laquelle de nombreux Etats ont demandé à s'exprimer, pourrait se prolonger jusqu'à vendredi et devrait donner lieu à un vote sur une résolution.
Le but est d'"envoyer un message fort selon lequel la communauté internationale est pleinement en faveur d'un cessez-le-feu immédiat", avait indiqué mercredi le porte-parole de M. d'Escoto, Enrique Yeves.
Israël a indiqué jeudi s'attendre à un nouveau vote hostile. "Les votes de l'Assemblée générale sont dictés par une majorité automatiquement anti-israélienne et dans les circonstances actuelles, on peut s'attendre à la pire hypocrisie de la part de cette instance qui nous est hostile", a affirmé à l'AFP Yigal Palmor, porte-parole des Affaires étrangères.
La réunion a commencé alors que le principal entrepôt de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) était la proie des flammes à Gaza-ville après avoir été touché par des tirs d'obus israéliens, un bombardement condamné par la communauté internationale.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui était jeudi en Israël, s'est dit "scandalisé" par cette attaque. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, qui a "regretté" ce bombardement, a affirmé que l'armée avait riposté à des tirs du Hamas en provenance du complexe.
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