ALGER - Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition laïque) a annoncé jeudi qu'il ne participerait pas à l'élection présidentielle en Algérie d'avril 2009, estimant que ce scrutin est "un pitoyable et dangereux cirque".
"La participation dans une telle compétition serait synonyme de compromission dans une opération d'humiliation nationale", a affirmé le président du RCD Saïd Sadi lors d'une réunion extraordinaire du Conseil national du parti à Alger.
"Refuser de s'y impliquer est à la fois un devoir civique et une exigence de respect pour notre histoire. Refuser de se commettre dans ce pitoyable et dangereux cirque est autant affaire politique que de dignité", a-t-il dit dans une déclaration diffusée sur le site internet du parti.
M. Sadi, dont le parti avait exigé pour cette élection une surveillance internationale "massive et de qualité", a dénoncé "le détournement et la manipulation" de sa revendication par le pouvoir.
"Cette fois, il (le pouvoir) appelle des organisations politiques au lieu des instances professionnalisées dans les missions d'observations", a souligné le président du RCD.
Le gouvernement avait annoncé début janvier avoir introduit une demande d'envois d'observateurs internationaux auprès des Nations unies, de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), de la Ligue arabe et de l'Union africaine (UA).
Le RCD est le seul parti représenté au Parlement à avoir rejeté le 12 novembre un projet de révision de la constitution qui permet au président Abdelaziz Bouteflika de se porter candidat à sa propre succession.
M. Bouteflika, élu en 1999 puis réélu en 2004, n'a pas encore annoncé s'il briguait ou non un troisième quinquennat. Mais les trois partis membres de l'Alliance présidentielle l'ont appelé fin novembre à se porter candidat à l'élection présidentielle.
L'Alliance présidentielle (majorité au Parlement) est constituée du Front de libération nationale (nationaliste) du Rassemblement national démocratique (RND, libéral) et du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamique).
Le secrétaire général du RND Ahmed Ouyahia, qui est aussi Premier ministre, a demandé jeudi aux responsables départementaux de sa formation de préparer le terrain "pour le candidat" du parti.
Il les a appelés à "mobiliser les potentialités humaines et (...) préparer la base et les élus du parti à la collecte des signatures pour le candidat du parti".
Les candidats à l'élection présidentielle en Algérie doivent réunir au moins 600 signatures d'élus ou 75.000 signatures d'électeurs.
(©AFP / 15 janvier 2009 19h47)
"La participation dans une telle compétition serait synonyme de compromission dans une opération d'humiliation nationale", a affirmé le président du RCD Saïd Sadi lors d'une réunion extraordinaire du Conseil national du parti à Alger.
"Refuser de s'y impliquer est à la fois un devoir civique et une exigence de respect pour notre histoire. Refuser de se commettre dans ce pitoyable et dangereux cirque est autant affaire politique que de dignité", a-t-il dit dans une déclaration diffusée sur le site internet du parti.
M. Sadi, dont le parti avait exigé pour cette élection une surveillance internationale "massive et de qualité", a dénoncé "le détournement et la manipulation" de sa revendication par le pouvoir.
"Cette fois, il (le pouvoir) appelle des organisations politiques au lieu des instances professionnalisées dans les missions d'observations", a souligné le président du RCD.
Le gouvernement avait annoncé début janvier avoir introduit une demande d'envois d'observateurs internationaux auprès des Nations unies, de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), de la Ligue arabe et de l'Union africaine (UA).
Le RCD est le seul parti représenté au Parlement à avoir rejeté le 12 novembre un projet de révision de la constitution qui permet au président Abdelaziz Bouteflika de se porter candidat à sa propre succession.
M. Bouteflika, élu en 1999 puis réélu en 2004, n'a pas encore annoncé s'il briguait ou non un troisième quinquennat. Mais les trois partis membres de l'Alliance présidentielle l'ont appelé fin novembre à se porter candidat à l'élection présidentielle.
L'Alliance présidentielle (majorité au Parlement) est constituée du Front de libération nationale (nationaliste) du Rassemblement national démocratique (RND, libéral) et du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamique).
Le secrétaire général du RND Ahmed Ouyahia, qui est aussi Premier ministre, a demandé jeudi aux responsables départementaux de sa formation de préparer le terrain "pour le candidat" du parti.
Il les a appelés à "mobiliser les potentialités humaines et (...) préparer la base et les élus du parti à la collecte des signatures pour le candidat du parti".
Les candidats à l'élection présidentielle en Algérie doivent réunir au moins 600 signatures d'élus ou 75.000 signatures d'électeurs.
(©AFP / 15 janvier 2009 19h47)
Commentaire