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PETROLE/Le cours se maintient près de 45 USD à Londres, chute sous 34 USD à NY

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  • PETROLE/Le cours se maintient près de 45 USD à Londres, chute sous 34 USD à NY

    Londres (AWP/AFP) - Les cours du pétrole évoluaient jeudi de manière contrastée, se maintenant près de 45 dollars à Londres, mais chutant sous les 34 dollars à New York, sous la pression de stocks pétroliers très élevés aux Etats-Unis.

    Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le Brent de la mer du Nord pour livraison en février (dernier jour de cotation de ce contrat) perdait 93 cents à 44,15 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres.

    A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour la même échéance cédait 3,35 dollars à 33,93 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

    Un écart très inhabituel, de plus de 10 dollars, sépare dorénavant le prix du pétrole vendu aux Etats-Unis par rapport au Brent de Londres.

    Il s'explique en premier lieu par des "stocks physiques (...) relativement plus élevés aux Etats-Unis qu'en Europe", explique Frédéric Lasserre, analyste de la banque Société Générale.

    Les stocks de Cushing (Okhlahoma) ont en effet atteint un nouveau record historique: 33 millions de barils s'entassent dans le principal terminal pétrolier américain, qui sert de référence aux contrats du marché new-yorkais.

    Deuxième raison, non moins importante, de la forte décote offerte par le pétrole new-yorkais, la possibilité de livraison physique des contrats pétroliers au terminal américain de Cushing n'existe pas sur le marché londonien, précise M. Lasserre.

    Or, des investisseurs profitent de l'écart de prix entre le pétrole vendu à échéance février et les contrats suivants pour acheter physiquement du pétrole et le stocker aux Etats-Unis: ils achètent du pétrole aux cours actuel de 35 dollars environ, pour le revendre avec un profit très important, d'environ 15 dollars, à l'échéance de juin 2009.

    L'écart entre le pétrole vendu à court terme et les échéances suivantes "incite ainsi remplir les stocks de Cushing, parce que le marché paie pour stocker", créant un "cercle vicieux", ajoute M. Lasserre.

    La pression sur les prix s'est par ailleurs accentuée après la publication du rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s'attend dorénavant à une baisse de la demande de brut de 0,2% en 2009, à cause "d'une économie mondiale déprimée".

    "L'année 2009 a commencé avec une économie mondiale très déprimée c'est pourquoi la prévision de croissance de la demande de pétrole est négative" de 0,18 million de barils/jour ou 0,2%, a souligné l'Opep dans son dernier rapport mensuel.

    "Une économie mondiale déprimée devrait avoir un fort impact sur la demande de pétrole cette année", particulièrement dans les pays industrialisés, a précisé le rapport.

    "Une fois de plus, les indicateurs ont montré une nouvelle détérioration de l'économie mondiale", ajoutait Nimit Khamar, de la maison de courtage Sucden, en référence à une baisse des ventes de détail aux Etats-Unis en décembre pour le sixième mois consécutif et à de sombres pronostics publiés la veille par l'OCDE pour la zone.

    ys
    (AWP/15 janvier 2009 18h49)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Marché des matières premières

    Il est temps d'ouvrir un marché des matieres premieres en afrique,

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