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Marmara affiche un exercice 2007/2008 record

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  • Marmara affiche un exercice 2007/2008 record

    Marmara, filiale française du major du tourisme allemand TUI (comme Nouvelles Frontières), affiche le plus important bénéfice du secteur. En 2008, le résultat d’exploitation s’est amélioré de 53% pour s’élever à 21,5 millions d’euros tandis que le chiffre d’affaires a atteint 534,5 millions (+11,5%).

    Hervé Vighier, président et fondateur de cette entreprise, se félicite de son positionnement qui consiste à être systématiquement moins cher que ses concurrents sur une même destination et dans toutes les gammes, jusqu’au cinq étoiles (20% de la clientèle).

    L’an passé, Marmara a ainsi fait voyager plus d’un million de clients, soit pratiquement un Français sur trois achetant un voyage à forfait pour passer ses vacances à l’étranger. Et sur l’ensemble du marché du voyage à forfait, qui inclut également ce type de prestations pour des avances en France, le groupe estime sa part de marché à 17% en France en nombre de clients. Mais ses prix de ventes par clients étant plus faible, la marque ne se classe qu’au troisième rang des voyagistes français derrière Club Méditerranée, Nouvelles Frontières et devant Fram (448 millions d’euros de chiffres d’affaires en tour-opérating en 2008).

    Marmara espère que son positionnement, axé sur la compétitivité, lui permettra se tirer son épingle du jeu cette année. Le contexte économique plus difficile incite de plus en plus les clients à comparer les prix, souligne le dirigeant. Marmara n’hésite pas à faire amplement varier ses tarifs au fil des semaines. L’écart entre un prix d’appel pour un séjour et son prix de haute saison peut ainsi atteindre un multiple de quatre, souligne Florent Vighier, directeur de l’exploitation chez Marmara. Un record dans le secteur du voyages pourtant habitué à de fortes variations de prix selon les saisons. Mais pour autant, Marmara vise seulement une stabilité de ses ventes en 2009.

    En effet, au delà de la conjoncture, Marmara est désormais confronté à un potentiel de croissance limité. Le marché du voyage à forfaits n’a pas augmenté depuis dix ans. La croissance de Marmara ces dernières années s’est donc effectuée au détriment de ses concurrents et grâce à l’arrivée de nouveaux clients. Les parts de marché du voyagiste sont fortes sur les destinations sur lesquelles il est présent : 29% du voyage à forfait en Tunisie, 31% au Maroc, 67% en Turquie, 34% en Egypte, etc…

    Désormais, pour continuer de croître, Marmara est obligé d’ouvrir de nouvelles destinations. A partir de cet été, il se lance à Rhôdes. Le groupe est également obligé de développer son modèle économique sur des longs courriers, comme le Canada, la République Dominicaine ou le Kenya. Ce type de diversification n’était pas possible auparavant mais désormais le groupe profite des synergies avec l’autre filiale de tourisme française détenue par TUI, Nouvelles Frontières. Les pays lointains sont ainsi desservis grâce à l’utilisation de la compagnie aérienne CorsairFly qui est intégrée à Nouvelles Frontières. Ces synergies sont également très encourageantes en terme de distribution puisque les voyages Mamara sont désormais vendus dans les agences de voyages de Nouvelles Frontières.

    Par La Tribune
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