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À première vue, c'est un supermarché comme un autre : emplacement en banlieue, parking noir de voitures, réclames vantant les prix en baisse? Pourtant, le Tesco de Cheetham Hill, près de Manchester, constitue un « tournant » : il émet 70 % de CO2 de moins que les magasins similaires construits en 2006.
Le changement le plus visible, c'est sa structure en bois plutôt qu'en métal et ses murs faits de lamelles issues de forêts gérées de façon durable. Mais le secret de ce supermarché de 5.000 mètres carrés est ailleurs : 31 % des réductions d'émissions proviennent d'économies d'énergie. Des fenêtres ont été percées dans les toits pour laisser passer la lumière du jour. Toutes les ampoules sont à économie d'énergie, y compris les lampes LED très lumineuses utilisées pour les réfrigérateurs et l'enseigne. Sur le toit, des bouches d'aération en forme de cheminée de bateau permettant d'aérer le magasin évitent le recours à l'air conditionné l'été. « Un senseur mesure la qualité de l'air, les vannes d'aération ne s'ouvrent que lorsque c'est nécessaire, ce qui limite les déperditions », précise Mark Sowter, en charge de la construction environnementale à Tesco.
Autre source d'économie, la pose de portes aux réfrigérateurs a été délicate à décider par crainte d'une réaction négative des clients. Quant à l'utilisation? de CO2 comme gaz réfrigérant, au lieu des traditionnels et très polluants hydrofluorocarbures (HFC), elle permet d'éviter 20 % des émissions. Enfin, une mini-centrale à cogénération, en supprime 19 % de plus. N'occupant que quelques mètres carrés, fonctionnant à base d'huiles de cuisson usagées, elle fournit le tiers de l'électricité du magasin et l'essentiel de son chauffage.
facture divisée par deux
Coût de l'ensemble : environ 10 % supérieur à la construction d'un magasin normal, mais une facture de gaz et d'électricité inférieure de 48 %. C'est grâce à ce modèle que Tesco espère atteindre son objectif officiel : diviser par deux les émissions de ses magasins, y compris les existants, d'ici à 2020.
Mais cet objectif ne concerne qu'une réduction par mètre carré, alors que dans le même temps, Tesco construit de plus en plus. Résultat, en 2007, dernière année disponible, ses émissions totales de CO2 ont augmenté de plus de 8 %.
Par La Tribune
Le changement le plus visible, c'est sa structure en bois plutôt qu'en métal et ses murs faits de lamelles issues de forêts gérées de façon durable. Mais le secret de ce supermarché de 5.000 mètres carrés est ailleurs : 31 % des réductions d'émissions proviennent d'économies d'énergie. Des fenêtres ont été percées dans les toits pour laisser passer la lumière du jour. Toutes les ampoules sont à économie d'énergie, y compris les lampes LED très lumineuses utilisées pour les réfrigérateurs et l'enseigne. Sur le toit, des bouches d'aération en forme de cheminée de bateau permettant d'aérer le magasin évitent le recours à l'air conditionné l'été. « Un senseur mesure la qualité de l'air, les vannes d'aération ne s'ouvrent que lorsque c'est nécessaire, ce qui limite les déperditions », précise Mark Sowter, en charge de la construction environnementale à Tesco.
Autre source d'économie, la pose de portes aux réfrigérateurs a été délicate à décider par crainte d'une réaction négative des clients. Quant à l'utilisation? de CO2 comme gaz réfrigérant, au lieu des traditionnels et très polluants hydrofluorocarbures (HFC), elle permet d'éviter 20 % des émissions. Enfin, une mini-centrale à cogénération, en supprime 19 % de plus. N'occupant que quelques mètres carrés, fonctionnant à base d'huiles de cuisson usagées, elle fournit le tiers de l'électricité du magasin et l'essentiel de son chauffage.
facture divisée par deux
Coût de l'ensemble : environ 10 % supérieur à la construction d'un magasin normal, mais une facture de gaz et d'électricité inférieure de 48 %. C'est grâce à ce modèle que Tesco espère atteindre son objectif officiel : diviser par deux les émissions de ses magasins, y compris les existants, d'ici à 2020.
Mais cet objectif ne concerne qu'une réduction par mètre carré, alors que dans le même temps, Tesco construit de plus en plus. Résultat, en 2007, dernière année disponible, ses émissions totales de CO2 ont augmenté de plus de 8 %.
Par La Tribune