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La France demande au Japon la réciprocité dans le domaine ferroviaire

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  • La France demande au Japon la réciprocité dans le domaine ferroviaire

    La France et l'Union européenne souhaitent l'ouverture du marché ferroviaire japonais, protégé par des normes de sécurité, aux constructeurs européens. Côté aéronautique, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau a milité pour Airbus, faisant miroiter une possible sous-traitance sur le dossier de l'A350.

    La France et l'Union Européenne réclament au Japon l'ouverture du marché japonais aux constructeurs européens. "Nous avons besoin d'une réciprocité dans le domaine ferroviaire", a ainsi déclaré vendredi à Tokyo le secrétaire d'Etat français aux Transports, Dominique Bussereau à l'issue d'une visite au Japon consacrée aux transports et au réchauffement climatique.

    Il a rappelé que les Japonais étaient déjà présents sur le marché européen de la grande vitesse, alors que les constructeurs allemand Siemens et français Alstom, ainsi que la partie européenne du canadien Bombardier, étaient "quasiment absents du marché japonais pour des raisons de normes de sécurité". D'où son souhait, partagé par le commissaire européen aux Transports, Antonio Tajani, également présent à la réunion sur le climat (voir encadré), que "le marché ferroviaire japonais ne soit pas fermé à l'industrie européenne à partir du moment où l'Europe s'ouvre au Japon".

    Revenant sur les "clauses de sécurité" invoquées par les Japonais pour protéger leur marché, le ministre français a précisé qu'il s'agissait de conditions négociées par le Japon dans le cadre des accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "pour des équipements un peu critiques en termes de sécurité".

    Par ailleurs, M. Bussereau a abordé avec son homologue japonais, Kazuyoshi Kaneko, le dossier de l'A380, après qu 'All Mippon Airways a annoncé récemment un éventuel report de sa commande de 5 super jumbos. "Nous avons également évoqué la possibilité pour Japan Airlines (JAL) de se porter acquéreuse d'Airbus A350" en raison des retards concernant le 787 "Dreamliner" de Boeing, dont la première compagnie aérienne japonaise a passé commande. Dans cette éventualité, 5% de l'A350 pourraient être fabriqués au Japon. "Si le marché japonais s'ouvre à Airbus, il n'est pas inenvisageable qu'EADS-Airbus ouvre plus à la sous-traitance", a-t-il souligné.

    Par AFP
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