Bonsoir,
La traduction exacte du terme arabe fatwa (pl. fatawa) est "consultation juridique". Concrètement, il s'agit d'une réponse donnée par un faqih (juriste ou jurisconsulte et non pas prêtre, et il devient dans ce cas mufti) a une question posée par un musulman (mustafti) qui lui est inférieur en savoir. En fait, la fatwa dans le droit islamique (fiqh) est l'équivalent exact de la responsa du droit romain.
De ce fait, une fatwa est une opinion émanant d'un technicien en son domaine (droit islamique), mais elle n'est pas revêtue d'une force contraignante et n'impose donc pas de force exécutoire : si deux muftis consultes par un juge (qadi) sur un problème d'application de la Loi (shari'a) rendent des avis opposes, le juge en question choisit la solution qui lui parait être la meilleure.
Il va de soit qu'une fatwa porte sur les questions d'ordre nouveau, celles qui non pas été clairement élucidées par le Coran ou la Sunna (tradition), et les réponses ne peuvent donc en aucun cas abolir un décret (hukm) d'ordre coranique ou un jugement déjà établi comme authentiquement attribuable au Prophète dans la tradition, ou a tout ce le consensus du salaf (pieux prédécesseurs) aurait déjà apporte une réponse.
La traduction exacte du terme arabe fatwa (pl. fatawa) est "consultation juridique". Concrètement, il s'agit d'une réponse donnée par un faqih (juriste ou jurisconsulte et non pas prêtre, et il devient dans ce cas mufti) a une question posée par un musulman (mustafti) qui lui est inférieur en savoir. En fait, la fatwa dans le droit islamique (fiqh) est l'équivalent exact de la responsa du droit romain.
De ce fait, une fatwa est une opinion émanant d'un technicien en son domaine (droit islamique), mais elle n'est pas revêtue d'une force contraignante et n'impose donc pas de force exécutoire : si deux muftis consultes par un juge (qadi) sur un problème d'application de la Loi (shari'a) rendent des avis opposes, le juge en question choisit la solution qui lui parait être la meilleure.
Il va de soit qu'une fatwa porte sur les questions d'ordre nouveau, celles qui non pas été clairement élucidées par le Coran ou la Sunna (tradition), et les réponses ne peuvent donc en aucun cas abolir un décret (hukm) d'ordre coranique ou un jugement déjà établi comme authentiquement attribuable au Prophète dans la tradition, ou a tout ce le consensus du salaf (pieux prédécesseurs) aurait déjà apporte une réponse.
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