Au vu de ce qui se passe actuellement à Gaza et de l'attitude totalement psychopathique d'Israël, il serait utile de lire ou relire cet article (rédigé à l'occasion du 60e anniversaire de la création de cet État) sur le passé d'Israël et du judaïsme – les créateurs de la Bible sur laquelle sont fondées les trois religions monothéistes qui détruisent notre planète. Le lecteur doit garder à l'esprit que les sionistes et les fanatiques qui utilisent et instrumentalisent ce qui est, essentiellement, un recueil de contes de fées, essaient de s'emparer d'une grande partie du Proche-Orient (le "grand Israël") en se référant à ce qu'ils perçoivent comme les instructions d'un dieu mythique de guerre, de mort et de destruction.
Il y a quelques années, quand mon livre «L'Histoire Secrète du Monde» a été publié, j'ai promis par étourderie que le deuxième tome serait bientôt achevé et prêt à la publication. Après tout, je savais assez bien sur quoi je voulais me focaliser - le sujet de Moïse et la création du judaïsme - et j'avais déjà une bonne hypothèse et des quantités considérables de textes supplémentaires. J'avais même un titre: «The Horns of Moses» [Les Cornes de Moïse](triple sens!) «Cela devrait être du gâteau», pensais-je. Et donc, je me suis mise à écrire.
J'avais un débit assez bon, Moïse prenait vie sur l'écran de l'ordinateur, et puis... eh bien, je me suis mise à avoir des doutes. Je savais que je connaissais beaucoup de choses sur Moïse du point de vue théologique et du point de vue d'une recherche alternative. Je connaissais même beaucoup de ce que savaient les érudits - les gens qui passent leur vie à étudier et analyser les textes bibliques. Mais je me sentais toujours mal à l'aise. Je me suis donc attelée à rechercher plus de documents source et j'ai découvert que j'avais besoin de lire encore bien plus de choses avant d'achever ce projet. C'est ce que j'ai fait au cours des deux dernières années: étudier des documents que personne, à part les spécialistes, ne lit jamais et aussi rassembler quantités de données.
Il a été choquant de découvrir quelle quantité exacte EST connue parmi les érudits, et non par le grand public. Je suppose que je ne devrais pas être surprise, puisque j'avais découvert que c'était vrai dans d'autres domaines, mais quand le sujet est la fondation de la religion - des éléments auxquels croient les gens et sur lesquels ils risquent leur vie et déterminent leurs actions - c'est assez mauvais.
Au cours de ma recherche, j'ai appris beaucoup de choses sur la création du judaïsme qu'on peut assez bien résumer comme la «fondation» de la Société Moderne. Ça alors, vous ne trouvez pas ça bizarre? Une religion créée par une obscure tribu du Moyen Orient - fondamentalement un dieu tribal - s'est trouvée en quelque sorte élevée au rang de «Dieu du Cosmos» et est devenue le modèle pour la vision occidentale de «l'Être Divin»? Et cela a été fait au détriment des conceptions de l'esprit qui étaient communes en Europe occidentale avant l'imposition des dieux du Moyen Orient. On nous a enseigné que l'Europe était un endroit sauvage et non civilisé; mais était-ce vrai? Comment cela pourrait-il être vrai quand il existe tant de preuves autour de nous sous forme de centaines de milliers de mégalithes attestant que les anciens Européens ont réalisé des choses dont on trouvait pas de trace au sein des civilisations du Moyen Orient ?
De toutes façons, tandis que je me diversifiais dans mes lectures pour inclure d'autres références, j'ai trouvé que la création du christianisme est étroitement associée - même dans le temps, ce qui pourrait être un choc pour certains - de manières très intéressantes avec la création du judaïsme; il y a un lien direct entre les textes de l'Ancien Testament et les Manuscrits de la Mer Morte et un lien entre les Manuscrits de la Mer Morte et certaines idées qui sont devenues «propriété chrétienne»; et petit à petit, avec une sûreté horrible, j'en suis venue à me rendre compte que rien de pire n'existe sur cette planète que les religions monothéistes nées au Moyen Orient.
À un certain point, bien sûr, je veux explorer le rôle que le bombardement cométaire peut avoir joué dans la création de la religion et ensuite examiner le rôle que la religion a joué dans le développement des mensonges et des tromperies dans notre monde. Après tout, aujourd'hui nous considérons - je ne peux pas dire que je fête - «l'anniversaire d'Israël,» un événement qui a apporté plus de détresse et de souffrances dans notre monde moderne que tout autre événement depuis l'Holocauste Global de la Seconde Guerre mondiale. En fait, les deux événements sont si intimement liés que vous pourriez dire que l'Holocauste a continué comme conséquence de la «Naissance de l'état d'Israël» . Mais il y a eu assurément d'autres holocaustes créés par le judaïsme au cours des deux mille ans d'histoire de la civilisation occidentale; les croisades et les persécutions de sorcières viennent immédiatement à l'esprit.
Le judaïsme a soi-disant créé Israël, le judaïsme aussi est le parent du christianisme et de l'islam, donc la question du judaïsme et de l'Antique Israël, duquel il a soi-disant émergé, ne sont pas des sujets insignifiants. Le fait est, comme le montre un groupe croissant d'érudits, qu'il avait pas « un antique Israël.» La Bible hébraïque n'est pas,même en cherchant bien, un document historique, et essayer de comprendre l'histoire de la Palestine en lisant la Bible est comme essayer de comprendre l'histoire médiévale en lisant «Ivanhoé» . Niels Peter Lemche, un érudit de la Bible à l'université de Copenhague écrit:
«Durant quelques années, une discussion a fait rage dans les études bibliques - surtout l'Ancien Testament - entre une position appelée «maximaliste» et une seconde position, habituellement appelée «minimaliste.» Cette controverse concerne la quantité d'informations historiques qui peut être trouvée dans les pages de l'Ancien Testament: pas beaucoup, diraient les minimalistes; bien plus prétendraient les maximalistes. [...]»
Et, bien sûr, les «maximalistes» sont de vrais croyants... ceux qui ont contrôlé l'étude de la Bible pendant très longtemps; ceux qui ont créé l'archéologie dans le seul but de prouver que l'histoire dans la Bible est vraie; mais l'archéologie est, petit à petit, devenue plus scientifique, et ainsi, tandis qu'elle s'est libérée du contrôle des Vrais Croyants, elle a révélé que la Bible n'est pas une source historique.
«J'ai abordé le sujet en analysant d‘abord les récits bibliques des patriarches, l'exode hors de l'Égypte, et le séjour dans le désert - en bref, les récits dans les livres de la Genèse jusqu'aux Nombres. Après quoi, je compare l'image du passé créée par les auteurs bibliques avec des sources antiques d'informations des civilisations de la Syrie et de la Palestine à l'âge du Bronze, qui est habituellement considéré comme le cadre historique des histoires du Pentateuque. Il sera montré au-delà du doute qu'il y a très peu de corrélation entre le portrait biblique du passé et les preuves non bibliques des vraies cultures de l'âge de Bronze. Nous devons conclure, cependant, non pas que les auteurs bibliques étaient des mauvais historiens mais que leur intérêt ne consistait pas du tout à fournir un quelconque rapport historique du passé. Ils ont écrit pour d'autres raisons, et ils ont utilisé l'histoire comme un véhicule pour leur message. Quand on aborde la littérature de l'Ancien Testament, les gens de l'époque moderne doivent se rendre compte que les auteurs antiques n'écrivaient pas principalement pour la postérité, c'est à dire, pour nous, mais au bénéfice de leur auditoire contemporain. Ils ont suivi les attentes morales et esthétiques de leur temps; ils n'auraient pas imaginé des règles qui gouvernent les études historiques et les intérêts modernes. [...]
sme-detat
Il y a quelques années, quand mon livre «L'Histoire Secrète du Monde» a été publié, j'ai promis par étourderie que le deuxième tome serait bientôt achevé et prêt à la publication. Après tout, je savais assez bien sur quoi je voulais me focaliser - le sujet de Moïse et la création du judaïsme - et j'avais déjà une bonne hypothèse et des quantités considérables de textes supplémentaires. J'avais même un titre: «The Horns of Moses» [Les Cornes de Moïse](triple sens!) «Cela devrait être du gâteau», pensais-je. Et donc, je me suis mise à écrire.
J'avais un débit assez bon, Moïse prenait vie sur l'écran de l'ordinateur, et puis... eh bien, je me suis mise à avoir des doutes. Je savais que je connaissais beaucoup de choses sur Moïse du point de vue théologique et du point de vue d'une recherche alternative. Je connaissais même beaucoup de ce que savaient les érudits - les gens qui passent leur vie à étudier et analyser les textes bibliques. Mais je me sentais toujours mal à l'aise. Je me suis donc attelée à rechercher plus de documents source et j'ai découvert que j'avais besoin de lire encore bien plus de choses avant d'achever ce projet. C'est ce que j'ai fait au cours des deux dernières années: étudier des documents que personne, à part les spécialistes, ne lit jamais et aussi rassembler quantités de données.
Il a été choquant de découvrir quelle quantité exacte EST connue parmi les érudits, et non par le grand public. Je suppose que je ne devrais pas être surprise, puisque j'avais découvert que c'était vrai dans d'autres domaines, mais quand le sujet est la fondation de la religion - des éléments auxquels croient les gens et sur lesquels ils risquent leur vie et déterminent leurs actions - c'est assez mauvais.
Au cours de ma recherche, j'ai appris beaucoup de choses sur la création du judaïsme qu'on peut assez bien résumer comme la «fondation» de la Société Moderne. Ça alors, vous ne trouvez pas ça bizarre? Une religion créée par une obscure tribu du Moyen Orient - fondamentalement un dieu tribal - s'est trouvée en quelque sorte élevée au rang de «Dieu du Cosmos» et est devenue le modèle pour la vision occidentale de «l'Être Divin»? Et cela a été fait au détriment des conceptions de l'esprit qui étaient communes en Europe occidentale avant l'imposition des dieux du Moyen Orient. On nous a enseigné que l'Europe était un endroit sauvage et non civilisé; mais était-ce vrai? Comment cela pourrait-il être vrai quand il existe tant de preuves autour de nous sous forme de centaines de milliers de mégalithes attestant que les anciens Européens ont réalisé des choses dont on trouvait pas de trace au sein des civilisations du Moyen Orient ?
De toutes façons, tandis que je me diversifiais dans mes lectures pour inclure d'autres références, j'ai trouvé que la création du christianisme est étroitement associée - même dans le temps, ce qui pourrait être un choc pour certains - de manières très intéressantes avec la création du judaïsme; il y a un lien direct entre les textes de l'Ancien Testament et les Manuscrits de la Mer Morte et un lien entre les Manuscrits de la Mer Morte et certaines idées qui sont devenues «propriété chrétienne»; et petit à petit, avec une sûreté horrible, j'en suis venue à me rendre compte que rien de pire n'existe sur cette planète que les religions monothéistes nées au Moyen Orient.
À un certain point, bien sûr, je veux explorer le rôle que le bombardement cométaire peut avoir joué dans la création de la religion et ensuite examiner le rôle que la religion a joué dans le développement des mensonges et des tromperies dans notre monde. Après tout, aujourd'hui nous considérons - je ne peux pas dire que je fête - «l'anniversaire d'Israël,» un événement qui a apporté plus de détresse et de souffrances dans notre monde moderne que tout autre événement depuis l'Holocauste Global de la Seconde Guerre mondiale. En fait, les deux événements sont si intimement liés que vous pourriez dire que l'Holocauste a continué comme conséquence de la «Naissance de l'état d'Israël» . Mais il y a eu assurément d'autres holocaustes créés par le judaïsme au cours des deux mille ans d'histoire de la civilisation occidentale; les croisades et les persécutions de sorcières viennent immédiatement à l'esprit.
Le judaïsme a soi-disant créé Israël, le judaïsme aussi est le parent du christianisme et de l'islam, donc la question du judaïsme et de l'Antique Israël, duquel il a soi-disant émergé, ne sont pas des sujets insignifiants. Le fait est, comme le montre un groupe croissant d'érudits, qu'il avait pas « un antique Israël.» La Bible hébraïque n'est pas,même en cherchant bien, un document historique, et essayer de comprendre l'histoire de la Palestine en lisant la Bible est comme essayer de comprendre l'histoire médiévale en lisant «Ivanhoé» . Niels Peter Lemche, un érudit de la Bible à l'université de Copenhague écrit:
«Durant quelques années, une discussion a fait rage dans les études bibliques - surtout l'Ancien Testament - entre une position appelée «maximaliste» et une seconde position, habituellement appelée «minimaliste.» Cette controverse concerne la quantité d'informations historiques qui peut être trouvée dans les pages de l'Ancien Testament: pas beaucoup, diraient les minimalistes; bien plus prétendraient les maximalistes. [...]»
Et, bien sûr, les «maximalistes» sont de vrais croyants... ceux qui ont contrôlé l'étude de la Bible pendant très longtemps; ceux qui ont créé l'archéologie dans le seul but de prouver que l'histoire dans la Bible est vraie; mais l'archéologie est, petit à petit, devenue plus scientifique, et ainsi, tandis qu'elle s'est libérée du contrôle des Vrais Croyants, elle a révélé que la Bible n'est pas une source historique.
«J'ai abordé le sujet en analysant d‘abord les récits bibliques des patriarches, l'exode hors de l'Égypte, et le séjour dans le désert - en bref, les récits dans les livres de la Genèse jusqu'aux Nombres. Après quoi, je compare l'image du passé créée par les auteurs bibliques avec des sources antiques d'informations des civilisations de la Syrie et de la Palestine à l'âge du Bronze, qui est habituellement considéré comme le cadre historique des histoires du Pentateuque. Il sera montré au-delà du doute qu'il y a très peu de corrélation entre le portrait biblique du passé et les preuves non bibliques des vraies cultures de l'âge de Bronze. Nous devons conclure, cependant, non pas que les auteurs bibliques étaient des mauvais historiens mais que leur intérêt ne consistait pas du tout à fournir un quelconque rapport historique du passé. Ils ont écrit pour d'autres raisons, et ils ont utilisé l'histoire comme un véhicule pour leur message. Quand on aborde la littérature de l'Ancien Testament, les gens de l'époque moderne doivent se rendre compte que les auteurs antiques n'écrivaient pas principalement pour la postérité, c'est à dire, pour nous, mais au bénéfice de leur auditoire contemporain. Ils ont suivi les attentes morales et esthétiques de leur temps; ils n'auraient pas imaginé des règles qui gouvernent les études historiques et les intérêts modernes. [...]
sme-detat
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