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Nouveau système comptable: Une formation pour rattraper le retard
En lançant dès le mois d'avril prochain un programme de formation sur la base du nouveau système comptable, l'Algérie semble vouloir à tout prix rattraper son retard dans le domaine.
Un programme de formation aux règles du nouveau système comptable et financier (NSCF) destiné aux praticiens de la comptabilité sera lancé dès le mois d'avril prochain, a fait savoir jeudi le président de l'ordre des experts-comptables algériens, M. Mohamed-Lamine Hamdi.
Le programme, rapporte l'APS, prévoit dès cette date la formation d'une soixantaine de formateurs qui prendront en charge la formation de 5.000 praticiens dans le secteur financier (banques et assurances). Le programme en question, soutient M. Hamdi en marge d'une journée d'étude sur «l'application du NSCF au secteur des banques et assurances», sera organisé par l'Institut algérien des hautes études financières (IHEF) en collaboration avec l'ordre des experts-comptables algériens avec l'appui «technique» de l'ordre des experts-comptables français.
La même source annonce que pour ce qui est de la formation des praticiens dans les entreprises, elle sera lancée deux mois après, soit le mois de juin et ce avec la collaboration de l'Institut supérieur de la gestion et de la planification (ISGP) qui aura la charge de former quelque 300 formateurs.
Il s'avère ainsi que la mise en oeuvre d'un programme de formation à la hauteur du secteur est devenue une nécessité, voire une priorité si l'on sait que la mise en application du nouveau système est prévue pour l'année 2010.
Le président de l'ordre des experts-comptables algériens soutient que les besoins en matière de formation à ces nouvelles règles sont énormes. Il estime ainsi à 360.000 le nombre de praticiens de la comptabilité à former sur le territoire national sans compter le «personnel gravitant autour de la profession». «L'action nous dépasse, c'est pour cela que j'ai consulté un appui plus important de la part des pouvoirs publics pour être prêts à l'échéance 2010 et éviter de nouveaux reports de la mise en application de ce nouveau système comptable», a déclaré M. Hamdi. Il faut noter que depuis la promulgation en 2007 de la loi relative au nouveau système comptable et financer (NSCF), seulement 9.000 praticiens ont été formés, se désole M. Hamdi, qui souligne que «cela révèle qu'on est très loin du compte».
Tout comme il faut souligner que l'ancien plan comptable en vigueur dans notre pays date de l'année 1975. Même si certains groupes publics, à l'image de Sonatrach, Sonelgaz n'ont pas attendu les nouvelles orientations du gouvernement, en appliquant depuis longtemps les normes IFRS dans leurs opérations comptables, il n'en demeure pas moins, que la quasi-totalité des autres entreprises, y compris les PME/PMI, trouvent d'énormes difficultés avec l'ancien système complètement dépassé.
Selon les experts, la mise à jour du système financier comptable en Algérie sur le mode des normes internationales (IFRS) va rendre plus transparent le bilan des entreprises et les grands cabinets d'expertise comptable. Les participants à la journée sur «l'application du NSCF au secteur des banques et des assurances» ont mis en exergue toute l'importance de la mise en oeuvre du système qui va transformer, estiment-ils, la comptabilité nationale en un véritable système d'information financière orientée essentiellement vers le marché.
Quotidien d'Oran
En lançant dès le mois d'avril prochain un programme de formation sur la base du nouveau système comptable, l'Algérie semble vouloir à tout prix rattraper son retard dans le domaine.
Un programme de formation aux règles du nouveau système comptable et financier (NSCF) destiné aux praticiens de la comptabilité sera lancé dès le mois d'avril prochain, a fait savoir jeudi le président de l'ordre des experts-comptables algériens, M. Mohamed-Lamine Hamdi.
Le programme, rapporte l'APS, prévoit dès cette date la formation d'une soixantaine de formateurs qui prendront en charge la formation de 5.000 praticiens dans le secteur financier (banques et assurances). Le programme en question, soutient M. Hamdi en marge d'une journée d'étude sur «l'application du NSCF au secteur des banques et assurances», sera organisé par l'Institut algérien des hautes études financières (IHEF) en collaboration avec l'ordre des experts-comptables algériens avec l'appui «technique» de l'ordre des experts-comptables français.
La même source annonce que pour ce qui est de la formation des praticiens dans les entreprises, elle sera lancée deux mois après, soit le mois de juin et ce avec la collaboration de l'Institut supérieur de la gestion et de la planification (ISGP) qui aura la charge de former quelque 300 formateurs.
Il s'avère ainsi que la mise en oeuvre d'un programme de formation à la hauteur du secteur est devenue une nécessité, voire une priorité si l'on sait que la mise en application du nouveau système est prévue pour l'année 2010.
Le président de l'ordre des experts-comptables algériens soutient que les besoins en matière de formation à ces nouvelles règles sont énormes. Il estime ainsi à 360.000 le nombre de praticiens de la comptabilité à former sur le territoire national sans compter le «personnel gravitant autour de la profession». «L'action nous dépasse, c'est pour cela que j'ai consulté un appui plus important de la part des pouvoirs publics pour être prêts à l'échéance 2010 et éviter de nouveaux reports de la mise en application de ce nouveau système comptable», a déclaré M. Hamdi. Il faut noter que depuis la promulgation en 2007 de la loi relative au nouveau système comptable et financer (NSCF), seulement 9.000 praticiens ont été formés, se désole M. Hamdi, qui souligne que «cela révèle qu'on est très loin du compte».
Tout comme il faut souligner que l'ancien plan comptable en vigueur dans notre pays date de l'année 1975. Même si certains groupes publics, à l'image de Sonatrach, Sonelgaz n'ont pas attendu les nouvelles orientations du gouvernement, en appliquant depuis longtemps les normes IFRS dans leurs opérations comptables, il n'en demeure pas moins, que la quasi-totalité des autres entreprises, y compris les PME/PMI, trouvent d'énormes difficultés avec l'ancien système complètement dépassé.
Selon les experts, la mise à jour du système financier comptable en Algérie sur le mode des normes internationales (IFRS) va rendre plus transparent le bilan des entreprises et les grands cabinets d'expertise comptable. Les participants à la journée sur «l'application du NSCF au secteur des banques et des assurances» ont mis en exergue toute l'importance de la mise en oeuvre du système qui va transformer, estiment-ils, la comptabilité nationale en un véritable système d'information financière orientée essentiellement vers le marché.
Quotidien d'Oran