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Sommet Economique Arabe.Les pays de la région se réunissent les 19 et 20 janvier au Koweït pour faire face aux retombées de la crise financière internationale. Un mini-sommet sur Gaza sera aussi organisé.
Après 18 ans d’attente, les pays arabes sont parvenus à s’entendre pour réunir un sommet économique, les 19 et 20 janvier au Koweït. Il semble que la crise financière et les attaques israéliennes sur Gaza aient contribué à ce qu’une date soit enfin trouvée. « C’est une bonne opportunité d’unifier les efforts arabes. On doit se demander : la région arabe a-t-elle donné la priorité à une coopération interne lors de la libéralisation mondiale ? Certainement pas, et il est temps d’y faire face maintenant », avait annoncé le premier ministre égyptien, Ahmad Nazif, lors du Forum des hommes d’affaires arabes, tenu au mois de novembre dernier.
Il est vrai que selon les chiffres de l’Union des hommes d’affaires arabes, le total des investissements interarabes n’a pas dépassé au cours des 20 dernières années les 104 milliards de dollars, alors que le total des investissements arabes dirigés vers les pays étrangers a atteint 2 trillions de dollars.
Développer le commerce interarabe, lutter contre le chômage, assurer une sécurité alimentaire, créer un réseau de transport reliant les pays arabes figurent en tête des dossiers prévus à la discussion lors du sommet. Gaza a surgi sur la liste, et les pays arabes ont annoncé que se tiendrait un mini-sommet à part pour discuter de la question. « Chaque crise fait naître une opportunité. Alors que l’opportunité de ce sommet est d’unifier pour la première fois les efforts des Arabes afin de surmonter la crise de Gaza », explique Alia Al-Mahdi, professeur d’économie à l’Université du Caire.
Selon un rapport publié par l’Organisation arabe du travail intitulé « L’emploi et le chômage dans les pays arabes », les revenus de la région arabe ont dépassé le seuil d’un trillion de dollars. Il est prévu qu’ils atteignent en 2008 environ 1,26 trillion de dollars. La région a également enregistré, au cours des deux dernières années, un taux de croissance de 6,3 %. Mais, ces revenus ont-ils permis à la région de lutter contre la pauvreté et le chômage ? « Pas du tout. Ces ressources sont des richesses illusoires qui n’ont contribué à aucun progrès tangible », comme l’a confirmé Loqman Ahmad Loqman, président de l’Organisation arabe du travail.
La plupart des richesses de la région proviennent du secteur pétrolier, et ce secteur, bien qu’il engendre des revenus énormes, se caractérise par un faible taux d’emploi. Le résultat est un taux de chômage dans la région très élevé — 14 % — surtout si on le compare à l’Europe et aux Etats-Unis. Le sommet arabe est donc une occasion pour que les pays arabes discutent de ces dossiers importants afin d’essayer de réaliser pour la première fois une complémentarité arabe.
Mieux utiliser les ressources pour l’emploi
Il est vrai que selon les chiffres de l’Union des hommes d’affaires arabes, le total des investissements interarabes n’a pas dépassé au cours des 20 dernières années les 104 milliards de dollars, alors que le total des investissements arabes dirigés vers les pays étrangers a atteint 2 trillions de dollars.
Développer le commerce interarabe, lutter contre le chômage, assurer une sécurité alimentaire, créer un réseau de transport reliant les pays arabes figurent en tête des dossiers prévus à la discussion lors du sommet. Gaza a surgi sur la liste, et les pays arabes ont annoncé que se tiendrait un mini-sommet à part pour discuter de la question. « Chaque crise fait naître une opportunité. Alors que l’opportunité de ce sommet est d’unifier pour la première fois les efforts des Arabes afin de surmonter la crise de Gaza », explique Alia Al-Mahdi, professeur d’économie à l’Université du Caire.
Selon un rapport publié par l’Organisation arabe du travail intitulé « L’emploi et le chômage dans les pays arabes », les revenus de la région arabe ont dépassé le seuil d’un trillion de dollars. Il est prévu qu’ils atteignent en 2008 environ 1,26 trillion de dollars. La région a également enregistré, au cours des deux dernières années, un taux de croissance de 6,3 %. Mais, ces revenus ont-ils permis à la région de lutter contre la pauvreté et le chômage ? « Pas du tout. Ces ressources sont des richesses illusoires qui n’ont contribué à aucun progrès tangible », comme l’a confirmé Loqman Ahmad Loqman, président de l’Organisation arabe du travail.
La plupart des richesses de la région proviennent du secteur pétrolier, et ce secteur, bien qu’il engendre des revenus énormes, se caractérise par un faible taux d’emploi. Le résultat est un taux de chômage dans la région très élevé — 14 % — surtout si on le compare à l’Europe et aux Etats-Unis. Le sommet arabe est donc une occasion pour que les pays arabes discutent de ces dossiers importants afin d’essayer de réaliser pour la première fois une complémentarité arabe.
Névine Kamel
al ahram hebdo