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Nécessité de promouvoir l’utilisation du stérilet en Algérie

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  • Nécessité de promouvoir l’utilisation du stérilet en Algérie

    Bien que largement répandus à travers le monde et dans beaucoup de pays arabes, les dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilet restent peu utilisés en Algérie.

    Pourtant, ses avantages sont certains et ses contre-indications beaucoup moins que les contraceptifs oraux. La promotion du stérilet a fait l’objet d’une journée de sensibilisation organisée mercredi dernier par l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF), au complexe sportif Sveltesse de Chéraga.

    Selon une enquête nationale menée en 2006 par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière sur les indicateurs de santé de la population algérienne, seulement 2,3% de femmes en âge de procréation recourent au DIU, a estimé Mme Nacera Gueddad,directrice de la population au ministère de la Santé. «En revanche, ajoute–t-elle, 61,4% de femmes en âge de procréation utilisent des pilules contraceptives.» En Algérie, des réticences persistent par rapport au stérilet aussi bien chez les prestataires de soins que chez les contraceptantes.

    Les intervenants à cette rencontre scientifique ont d’ailleurs mis en exergue l’efficacité, l’innocuité, la réversibilité du stérilet ainsi que son emploi commode et non contraignant. Selon M. Kabouya, professeur en gynécologue et président de l’AAPF, l’Algérie est très en retard par rapport aux autres pays arabes, notamment la Tunisie et le Maroc, en matière d’utilisation du stérilet comme moyen contraceptif et ce, en raison de préjugés, de manque de communication et de certains obstacles dont l’un des principaux, dira-t-il, est le prescripteur, appelé à jouer u

    Un rôle déterminant pour l’acceptation et le développement du DIU. «Pourtant, le stérilet est un moyen contraceptif aussi efficace et beaucoup moins cher que les contraceptifs oraux», précisera le spécialiste. D’où la nécessité d’encourager l’utilisation de ce moyen contraceptif qui a prouvé son efficacité dans 90% des cas.

    Dans ce sens, le professeur Kabouya insistera pour l’élaboration d’un projet de coopération entre le ministère de la Santé et la société civile sur la promotion de la santé reproductive et la levée de toutes les entraves.

    Par la Tribune
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