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Les Arabes consomment leur division

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  • Les Arabes consomment leur division

    Au moment où les offensives contre le peuple de Ghaza se sont intensifiés, la diplomatie se déploie pour tenter de trouver un terrain d’entente pour l’arrêt de l’agression israélienne et l’application immédiate de la résolution 1860 du Conseil de sécurité. Alors que le monde fait des efforts pour un retour au calme, il est désolant de constater que le monde arabe, le premier concerné par le drame palestinien, est plus que jamais divisé.

    Jusqu’à organiser deux sommets le même jour à Doha (Qatar) et à Koweït-City Encore une fois, donc, les pays arabes, même dans une circonstance pareille, ont démontré leurs désunion. Ainsi, les pays de la Ligue arabe ont tenu, hier des réunions rivales au Koweït et à Doha pour débattre de la situation dans la bande de Ghaza, le premier en marge du Sommet économique prévu lundi au Koweït, le second dans un Sommet qui se voulait «extraordinaire» consacré exclusivement à l’agression contre Ghaza.

    Ces deux réunions, au niveau des ministres des Affaires étrangères pour la première, des chefs d’Etat et de gouvernement, dont les présidents algérien Abdelaziz Bouteflika, iranien Mahmoud Ahmadinejad et sénégalais Abdoulaye Wade (celui-ci en tant que président en exercice de l’OCI), pour la deuxième, illustrent les tensions dans le monde arabe incapable de s’entendre sur un Sommet arabe de soutien et de solidarité au peuple palestinien martyr.

    Le Qatar avait proposé d’organiser un Sommet arabe extraordinaire sur Ghaza mais l’émirat s’est heurté au niet des deux poids lourds traditionnels du monde arabe, l’Egypte et l’Arabie Saoudite.

    Ces deux pays ont marqué leur préférence pour débattre du dossier ghazaoui en marge du Sommet, prévu de longue date au Koweït et consacré à l’économie. Autant dire que l’événement n’était pas aussi important du point de vue du Caire et de Riyad, pour nécessiter une rencontre urgente des dirigeants arabes.

    Les Qataris, quant à eux, ont décidé d’aller de l’avant en convoquant une réunion consultative en présence notamment des présidents algérien, syrien, iranien et sénégalais ainsi que de représentants de la Turquie, pays à population musulmane, ayant des liens avec Israël. Cette réunion examine les moyens de faire cesser l’agression qui se poursuit contre la population de Ghaza depuis trois semaines.

    Une délégation du Hamas, conduite par Khaled Mechaâl, chef en exil à Damas du mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Ghaza, a fait le voyage à Doha à bord d’un avion affrété par l’émir du Qatar, mais en l’absence du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a décidé de boycotter le Sommet, accusant même le Qatar de «manipulations» sur le dos des martyrs palestiniens.

    «Ni l’émir du Qatar (Cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani) niquiconque d’autre ne décide du sort du peuple palestinien», a en effet déclaré Yasser Abed Rabbo, le secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, la centrale palestinienne dirigée par M.Abbas, à la Radio officielle palestinienne. Ouvrant le Sommet «qatari», l’émir du Qatar, cheikh Hamad Ibn Khalifa Al Thani, a déclaré que la réunion de Doha réexaminerait les liens diplomatiques et économiques avec Israël, laissant entendre que son pays pourrait profiter de cette tribune pour annoncer la suspension de ses liens avec l’Etat hébreu.
    Il s’est engagé à verser 250 millions de dollars pour reconstruire la bande de Ghaza et a déclaré que la réunion de Doha soulèverait la question d’une éventuelle suspension de l’Initiative de paix arabe, alors que toute mesure en ce sens nécessite un quorum.

    Sur ce point, le président syrien, Bachar Al Assad a estimé, hier, à Doha, que l’Initiative de paix arabe lancée en 2002 était morte. «Elle a été tuée par Israël et on doit la considérer comme morte» et a appelé les pays arabes ayant des relations avec Israël à «fermer les ambassades d’Israël et à rompre tout contact direct ou indirect avec l’Etat hébreu».

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a demandé, hier à Doha, que les dirigeants israéliens soient poursuivis devant la justice internationale pour «crimes» contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza et a réclamé de «punir les dirigeants criminels de l’entité sioniste», en les poursuivant devant la justice internationale pour l’offensive israélienne dans la bande de Ghaza, qui a tué plus de 1200 Palestiniens en trois semaines.
    A Koweït City, les ministres arabes des Affaires étrangères réunis ont adopté, hier, un appel à faire cesser «l’agression israélienne» dans la bande de Ghaza, qu’ils vont soumettre à un Sommet arabe prévu la semaine prochaine dans la capitale koweïtienne.

    Ils appellent également à la levée du blocus israélien imposé au territoire palestinien et l’ouverture de tous les points de passage de la bande de Ghaza.
    Mais l’Egypte, seul Etat arabe à partager une frontière avec la bande de Ghaza, n’entend pas rouvrir totalement cette frontière en l’absence des forces du président palestinien Mahmoud Abbas, chassées de Ghaza en juin 2007 par les milices islamistes de Hamas..

    Pendant que les dirigeants arabes se chamaillent, le peuple ghazaoui affamé, agonisant et meurtri lance un appel au secours.

    Par l'Expression

  • #2
    Comment voulez-vous que 22 pays de courant politiques aussi opposées les un des autres soit-unis?
    D'ailleurs dépuis la naissance de la ligue arabe en 1945, a par la fin des années 1950 et sous la houlette du Grand Djamal Abd-Nasser les arabes n'ont jamais été politiquement unis.

    Commentaire


    • #3
      israel savait d'avance que la ouma arabe n'existes que virtuellement ey que devant un tel conflit il se dechireraient entre eux pas pour sauver la palestine mais plutot sur israel et ke fait de garder son amitiè ou pas

      Commentaire

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