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La fourmi ouvrière qui se voyait deja reine

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  • La fourmi ouvrière qui se voyait deja reine

    Une fourmi ouvrière qui aurait envie de se prendre pour la reine ne peut pas échapper à la vigilance de la ‘’police’’ de la fourmilière. Son odeur la trahit.

    Au sein d’une fourmilière dotée d’une reine, les ouvrières abandonnent toute velléité reproductrice pour se consacrer aux soins de la royale pondeuse. Cependant, dans la société de ces insectes comme dans d’autres, certains individus sont tentés de sortir du rôle qui leur est assigné. Chez les fourmis, un contrôle social très fort s’exerce pour décourager et écarter les tricheuses : cette police passe par la détection chimique, expliquent des chercheurs américains et allemands.

    Les ouvrières qui pondent des œufs sont d’emblée porteuses, sur leur cuticule, d’une substance chimique liée à l’activité de leurs ovaires. Les autres fourmis qui repèrent, grâce au contact des antennes, cet hydrocarbure particulier sur la tricheuse s’en prennent immédiatement à elle, rapportent Adrian Smith et ses collègues dans la revue Current Biology (online).

    Les entomologues savent depuis longtemps que la cuticule (l’exosquelette) des fourmis est recouverte de cires contenant différents hydrocarbures essentiels à l’identification des individus dans la fourmilière. Pour prouver le rôle de ces composants chimiques dans la détection des tricheurs, Smith et ses collègues ont ‘’parfumé’’ des ouvrières (non fertiles) avec l’hydrocarbure lié à la ponte –et qui est aussi présent sur les œufs- et ont constaté qu’elles se faisaient agresser par les autres fourmis. En revanche, dans les fourmilières dépourvues de reine, où l’activité reproductrice est libre, la même expérience n’entraînait aucune action répressive.

    Par Sciences et Avenir
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