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Vaccins : 70 milliards de centimes pour éradiquer la méningite

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  • Vaccins : 70 milliards de centimes pour éradiquer la méningite

    Le programme national de vaccination en Algérie a été élargi l’année dernière avec l’introduction du vaccin contre l’hemophilus influenzae type B (HIb), première cause de méningites graves. Cette importante décision, prise par les responsables de la santé en Algérie pour enrayer cette maladie, s’inscrit dans le cadre de la réduction de la morbidité et de la mortalité infantile et la prévention notamment contre l’hemophilus influenzae, première cause de mortalité par méningite et la deuxième cause de mortalité par pneumonie dans les pays en voie de développement.

    En Algérie, 23,9% des méningites bactériennes purulentes sont causées par le virus hemophilus influenzae b. Selon les statistiques avancées par des spécialistes, la situation en Algérie n'est pas alarmante dans la mesure, où les cas de méningite sont en baisse significative. En 2007, sur 100.000 habitants, 1,87 cas de méningite a été recensé contre 7,16 cas pour 100.000 habitants en 2000. Pour rappel, le vaccin en question a coûté à l'Etat 4 fois le budget alloué au calendrier national des vaccins qui est de 25 milliards de centimes. L'introduction du nouveau vaccin a nécessité une enveloppe de 70 milliards de centimes. Ce qui fait que le nouveau budget du calendrier national des vaccins est, au total, élevé à 95 milliards de centimes. Certes, le vaccin coûte très cher, mais il est plus avantageux que le traitement médicamenteux à base d’antibiotiques. C’est pourquoi les décideurs ont choisi d’investir dans le préventif au lieu du curatif. Notons que moins de 10% d’enfants à travers le monde sont immunisés contre cette bactérie qui provoque la mort de plus de trois millions d’enfants à l’échelle mondiale. Il faut savoir que l’hemophilus B est une bactérie entraînant des infections graves telles que les méningites, les pneumonies et les septicémies qui peuvent provoquer un handicap chez l’enfant de moins de 5 ans ou sa mort. Les enfants non vaccinés sont exposés à ce type de microbe (HIB) avant l'âge de 5 ans. Ils risquent, outre les séquelles de méningite et de pneumonie, d'autres infections telles la gangrène, l'épiglottite, la cellulite périorbitale... Dans les pires cas, ce germe peut être fatal pour les enfants. Sa transmission se fait, tout simplement, par les sécrétions respiratoires. Le germe se propage par la toux et les éternuements des malades. Les nourrissons de 4 à 18 mois sont particulièrement les plus vulnérables. C'est la raison d'ailleurs pour laquelle les bébés de trois mois sont les plus favorisés.


    - ElMoudjahid
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