PROMOTION DES PRODUITS NATIONAUX
«Nos ambassadeurs ne font pas ce qu’il faut»
L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) veut se mettre à l’heure du débat en organisant en son siège une rencontre sur l’intérêt qu’il y a à organiser des foires économiques.
Les responsables de l’organisation professionnelle ont fait appel, pour ce faire, à un spécialiste dans l’organisation de ce type de manifestations économiques, en l’occurrence M. Zoubir Ouali, directeur général de «groupe international des foires et manifestations économiques».
Une société dont les missions sont d’organiser des salons spécialisés à caractère international en Algérie et l’organisation d’expositions spécifiques algériennes à l’étranger et vice-versa. Tout comme elle assure des prestations relatives aux campagnes de marketing et de promotion pour les produits et services des sociétés. Elle aménage et construit des stands et fournit du matériel audiovisuel. Elle compte à son actif l’organisation, en 2004, du 4ème Salon international des boissons, arômes, emballage, équipements et matériel de conditionnement.
Son responsable a estimé lors de la rencontre d’hier qu’une foire constitue un levier pour le développement économique d’un pays et une opportunité d’affaires pour les opérateurs économiques. Dans le contexte de l’Algérie, le défi est celui de se mesurer à la production étrangère en ces temps de libre circulation des marchandises induit par les engagements internationaux du pays. Il a ajouté que les exposants étrangers qui prennent part aux foires d’Alger rencontrent des difficultés de différentes natures et se sont régulièrement plaints du manque d’hygiène. Le spécialiste considère que la réussite d’une manifestation économique comme la foire, surtout quand elle est de caractère international, n’est pas dans le volume de l’affluence du public. Mais dans la nature des relations nouées entre les entreprises et les projets de partenariat.
Les interventions ont été unanimes à souligner que les entreprises nationales manquent d’agressivité dans la stratégie de communication. Un déficit qui peut s’avérer très pénalisant pour la production nationale dans un contexte de forte concurrence.
La députée FLN, Mme Benour Sabah, membre de la commission du budget et des finances à l’APN, a fustigé les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger qui ne jouent pas leur rôle dans la promotion et la vulgarisation du produit «Made in Algeria». Elle a estimé que la plupart de ces représentations vivent en vase clos et «repliées sur elles-mêmes», ne fournissant aucune information, ni documentation aux partenaires étrangers qui désirent en savoir plus sur le fonctionnement et l’état de notre économie. Mais la rigueur du jugement s’atténue quand elle affirme avoir pris connaissance des faibles moyens accordés à ces chancelleries. Des diplomates algériens lui auraient confié que les ambassades ne disposent pas de budget pour organiser des rencontres économiques, encore moins pour lancer des campagnes de marketing. La députée a fait savoir que la question a été posée à l’Assemblée dans le cadre du travail de la commission des finances. La solution peut être, selon elle, dans la budgétisation dans la loi de finances, de ce type d’activités, et qui viendrait en appoint du discours sur la restructuration du système économique national.
Mme Benour a ajouté, dans ce sillage, que l’ouverture de l’audiovisuel au privé participera de l’effort de communication qui aura à ventiler la variété de la production nationale, grâce notamment à la publicité. Pour des responsables de l’UGCAA, certaines foires sont devenues des lieux d’écoulement des produits contrefaits et des hauts lieux d’expression pour le commerce informel.
Omar Sadki (QO)
«Nos ambassadeurs ne font pas ce qu’il faut»
L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) veut se mettre à l’heure du débat en organisant en son siège une rencontre sur l’intérêt qu’il y a à organiser des foires économiques.
Les responsables de l’organisation professionnelle ont fait appel, pour ce faire, à un spécialiste dans l’organisation de ce type de manifestations économiques, en l’occurrence M. Zoubir Ouali, directeur général de «groupe international des foires et manifestations économiques».
Une société dont les missions sont d’organiser des salons spécialisés à caractère international en Algérie et l’organisation d’expositions spécifiques algériennes à l’étranger et vice-versa. Tout comme elle assure des prestations relatives aux campagnes de marketing et de promotion pour les produits et services des sociétés. Elle aménage et construit des stands et fournit du matériel audiovisuel. Elle compte à son actif l’organisation, en 2004, du 4ème Salon international des boissons, arômes, emballage, équipements et matériel de conditionnement.
Son responsable a estimé lors de la rencontre d’hier qu’une foire constitue un levier pour le développement économique d’un pays et une opportunité d’affaires pour les opérateurs économiques. Dans le contexte de l’Algérie, le défi est celui de se mesurer à la production étrangère en ces temps de libre circulation des marchandises induit par les engagements internationaux du pays. Il a ajouté que les exposants étrangers qui prennent part aux foires d’Alger rencontrent des difficultés de différentes natures et se sont régulièrement plaints du manque d’hygiène. Le spécialiste considère que la réussite d’une manifestation économique comme la foire, surtout quand elle est de caractère international, n’est pas dans le volume de l’affluence du public. Mais dans la nature des relations nouées entre les entreprises et les projets de partenariat.
Les interventions ont été unanimes à souligner que les entreprises nationales manquent d’agressivité dans la stratégie de communication. Un déficit qui peut s’avérer très pénalisant pour la production nationale dans un contexte de forte concurrence.
La députée FLN, Mme Benour Sabah, membre de la commission du budget et des finances à l’APN, a fustigé les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger qui ne jouent pas leur rôle dans la promotion et la vulgarisation du produit «Made in Algeria». Elle a estimé que la plupart de ces représentations vivent en vase clos et «repliées sur elles-mêmes», ne fournissant aucune information, ni documentation aux partenaires étrangers qui désirent en savoir plus sur le fonctionnement et l’état de notre économie. Mais la rigueur du jugement s’atténue quand elle affirme avoir pris connaissance des faibles moyens accordés à ces chancelleries. Des diplomates algériens lui auraient confié que les ambassades ne disposent pas de budget pour organiser des rencontres économiques, encore moins pour lancer des campagnes de marketing. La députée a fait savoir que la question a été posée à l’Assemblée dans le cadre du travail de la commission des finances. La solution peut être, selon elle, dans la budgétisation dans la loi de finances, de ce type d’activités, et qui viendrait en appoint du discours sur la restructuration du système économique national.
Mme Benour a ajouté, dans ce sillage, que l’ouverture de l’audiovisuel au privé participera de l’effort de communication qui aura à ventiler la variété de la production nationale, grâce notamment à la publicité. Pour des responsables de l’UGCAA, certaines foires sont devenues des lieux d’écoulement des produits contrefaits et des hauts lieux d’expression pour le commerce informel.
Omar Sadki (QO)
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