Tweet
L'affaire des Mig russes vendus à l'Algérie refait surface. Initialement destinés à l'armée de l'air algérienne, 34 chasseurs décrits comme étant «flambant neufs» de types MiG-29SMT et MiG-29UBT seront finalement livrés à l'armée russe, selon l'agence d'information RIA Novosti qui cite une source du ministère russe de la défense. «Le constructeur MiG a signé avec le ministère russe de la Défense un contrat de livraison de 28 chasseurs MiG-29SMT, dont le montant dépasse 20 milliards de roubles (plus de 480 millions d'euros) », a indiqué un haut responsable au sein du ministère russe cité par l'agence.
L'achat de six MiG-29UBT par l'armée russe, qui étaient également initialement destinés à l'Algérie, devrait être décidé prochainement, selon la même source. Cette dernière a également indiqué que des tests effectués sur les appareils ont montré qu'ils étaient performants.
Ces avions étaient destinés à l'armée algérienne dans le cadre d'un contrat militaire global signé en 2006 à Alger lors de la visite en Algérie de l'ancien président russe Vladimir Poutine. Le contrat, l'un des plus importants jamais signé par une armée africaine, prévoyait également la fourniture d'autres équipements à l'armée nationale, pour un montant estimé à plusieurs milliards de dollars, selon des sources russes citées par les médias locaux.
Mais l'accord a été dénoncé par la partie algérienne, après la livraison des premiers avions. Ces derniers, présentés par les Russes comme étant neufs, présentaient en réalité plusieurs défauts et auraient été livrés avec des fuselages vieux de 15 ans, selon les techniciens algériens. Quinze appareils déjà livrés avaient été renvoyés en Russie, provoquant un léger froid dans les relations entre et Moscou.
Près d'un an après cet épisode, on ignore le sort des accords d'achat d'armes signés entre l'Algérie et la Russie. Mais une chose semble acquise : les Algériens n'envisagent pas de changer de fournisseur en matière d'achat d'armes. «D'abord, c'est techniquement impossible. Si on change pour les avions, on va devoir tout changer et une telle opération va coûter trop cher.
En plus, en dépit de cet incident, les Russes restent nos alliés. C'est le seul grand pays à avoir accepté d'effacer notre dette par exemple », explique un haut responsable algérien qui a requis l'anonymat. Pour lui, les contrats d'armements avec la Russie se poursuivent « normalement » et de nouvelles livraisons d'avions sont prévues prochainement.
13-01-2009. TSA
L'achat de six MiG-29UBT par l'armée russe, qui étaient également initialement destinés à l'Algérie, devrait être décidé prochainement, selon la même source. Cette dernière a également indiqué que des tests effectués sur les appareils ont montré qu'ils étaient performants.
Ces avions étaient destinés à l'armée algérienne dans le cadre d'un contrat militaire global signé en 2006 à Alger lors de la visite en Algérie de l'ancien président russe Vladimir Poutine. Le contrat, l'un des plus importants jamais signé par une armée africaine, prévoyait également la fourniture d'autres équipements à l'armée nationale, pour un montant estimé à plusieurs milliards de dollars, selon des sources russes citées par les médias locaux.
Mais l'accord a été dénoncé par la partie algérienne, après la livraison des premiers avions. Ces derniers, présentés par les Russes comme étant neufs, présentaient en réalité plusieurs défauts et auraient été livrés avec des fuselages vieux de 15 ans, selon les techniciens algériens. Quinze appareils déjà livrés avaient été renvoyés en Russie, provoquant un léger froid dans les relations entre et Moscou.
Près d'un an après cet épisode, on ignore le sort des accords d'achat d'armes signés entre l'Algérie et la Russie. Mais une chose semble acquise : les Algériens n'envisagent pas de changer de fournisseur en matière d'achat d'armes. «D'abord, c'est techniquement impossible. Si on change pour les avions, on va devoir tout changer et une telle opération va coûter trop cher.
En plus, en dépit de cet incident, les Russes restent nos alliés. C'est le seul grand pays à avoir accepté d'effacer notre dette par exemple », explique un haut responsable algérien qui a requis l'anonymat. Pour lui, les contrats d'armements avec la Russie se poursuivent « normalement » et de nouvelles livraisons d'avions sont prévues prochainement.
13-01-2009. TSA