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"J'ai abattu 23 avions américains"

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  • "J'ai abattu 23 avions américains"

    Arrêtez votre propagande à la noix, le meilleur avion du monde, c'est le Mig, rien n'y fera, même si les sous-traitant sont les meilleurs du monde pour l'équipement électronique et avionique, c'est pas ça qui fera d'un mulet un bon cheval de course, si on n'a pas dès le départ un bon avion.
    ---------------------------------------------------------------------
    Lors de la guerre de Corée, les MiG-15 alignés par les communistes étaient de loin supérieurs aux avions à moteur à pistons des alliés biensûr, mais surclassaient également les chasseurs à réaction de la RAF et de l'USAF. L'avion de Mikoyan avait une meilleure vitesse ascensionnelle, une meilleure maniabilité, un meilleur plafond pratique et une meilleure accélération que tous les avions de l'époque. Même le North American F-86 sabre américain ne permit pas aux alliés de conquérir une supériorité aérienne totale.

    Malgré tous ces avantages, le MiG-15 avait aussi la fâcheuse habitude de se mettre à partir en vrille lors de virages trop serrés. Pendant la guerre de Corée, les MiG étaient pilotés par des pilotes inexpérimentés et ayant suivis un entraînement médiocre, si bien que les pertes furent désastreuses face à des pilotes alliés sur-entraînés et pour la plus part du temps aguerri.

    Plus tard, un nouveau moteur remplaçant le Nene allait être monté sur les MiG-15 ce qui allait donner naissance au MiG-15 SD de pré-série, puis au MiG-15 bis. Ce nouvel avion effectua son vol initial en septembre 49 et fut le premier d'une très longue série d'autres versions du MiG-15. D'ailleurs certains officiels pensent que plus de 18.000 MiG-15 furent produits, faisant du MiG-15 l'appareil à réaction le plus produit durant les années 50.

    (Le récit du pilote de guerre soviétique Evgueni Pepeliaev)

    C'était au début des années 1950, dans le ciel coréen, lorsque les pilotes soviétiques et américains sont devenus pour la première fois des adversaires.

    "Dans le secret absolu nous avons été expédiés en Corée, pays en pleine guerre à l'époque, se souvient Evgueni Pepeliaev. - Nous nous sommes engagés dans les opérations le 1er avril 1951. Je commandais le 196e régiment de chasse.

    A l'époque, les Américains contrôlaient entièrement le ciel. Même leurs bombardiers ne craignaient pas d'opérer de jour. Avant notre arrivée, les pilotes américains chassaient non seulement des véhicules sur les routes mais aussi les civils, Coréens et Chinois, en tirant sur eux. Deux mois après, nous avons mis un terme à leur supériorité. Leurs bombardiers ont arrêté de voler en plein jour. Les Américains se sont mis à équiper leurs unités par le très récent chasseur F-86 Sabre. Nous, on a volé sur des MiG-15.

    Du point de vue des performances, les deux appareils étaient presque à égalité, mais chacun avait, évidemment, ses avantages. Le MiG-15 était supérieur dans le combat vertical, grâce à un plafond plus élevé. Le chasseur américain, grâce à une meilleure aérodynamique, était plus manœuvrable horizontalement. La différence de vitesses maximales était négligeable.

    Le MiG-15 avait une supériorité écrasante en puissance de feu sur tout chasseur américain de l'époque. Le Sabre avait des armes très médiocres par rapport au MiG, mais son viseur automatique était sans égal.

    Le MiG-15 dépassait aussi le chasseur américain en viabilité. Je me souviens que des pilotes se posaient en rentrant de missions avec une quarantaine de trous dans leurs appareils! A deux reprises, mon avion a été touché.

    Les pilotes de mon régiment ont accompli près de 4.000 missions au total. A leur actif, 108 avions ennemis abattus. Nos pertes s'élevaient à 10 MiG. Quatre de mes pilotes sont morts, six ont réussi à s'éjecter. Autrement dit, mon 196e régiment, dans les combats aériens avec l'US Air Force, avait un score de victoires de 1 à 10 en notre faveur.

    D'ordinaire, entre douze et trente-cinq chasseurs soviétiques prenaient part aux combats aériens contre des Sabres. Les Américains tenaient à rétablir leur supériorité aérienne. Mais, réagissant douloureusement aux pertes, ils abandonnaient souvent le combat.

    Mon carnet contient des notes sur 108 missions et 39 combats aériens. Au total, j'ai abattu 23 avions. A leur nombre, deux F-94 Starfire, un F-80 Shooting Star, un F-84 Thunderjet, et le reste c'étaient des F-86 Sabre. Tous ces avions appartenaient à l'US Air Force.

    Tout pilote de guerre garde en règle générale dans sa mémoire les combats où il a failli être abattu lui-même. Un combat se déroule à des vitesses très élevées et avec des surcharges colossales, les pilotes en souffrent de troubles de la vue et perdent connaissance. C'est une fois au sol qu'on se souvient de certains épisodes d'un duel aérien.

    C'était un matin de juillet 1951. Huit avions de reconnaissance F-94 regagnaient leur aérodrome en deux quatre, à une altitude de 8.000 mètres. Nous nous avons décollé et, d'emblée, après un virage de combat, nous avons engagé un rapprochement. Je les ai rattrapés 4 minutes après l'envol, prenant la décision d'attaquer avec un groupe de quatre avions sous mes ordres les quatre F-94 de derrière. Au commandant de la deuxième escadrille, j'ai donné l'ordre d'attaquer les quatre de devant. J'ai bien vu mes obus atteindre le ventre d'un F-94, des fragments de son revêtement se détacher l'un après l'autre dans les explosions. Un autre F-94 qui volait sur ma gauche, est entré dans une spirale profonde. Je l'ai poursuivi. Je me souviens très bien qu'en spirale, à une distance de 100 mètres ou même légèrement plus, je lui ai envoyé une rafale moyenne, de manière à arracher son empennage de queue. A pleine vitesse, je suis entré dans des débris. Heureusement que j'ai baissé la tête, ils ne m'ont pas touché.

    A titre de preuve de nos victoires, on amenait sur l'aérodrome des éléments des avions que nous abattions. Cet empennage d'un F-94 a été lui aussi déposé.

    Je me rappelle avoir abattu le 6 octobre 1951 un Sabre qui a dû par la suite se poser d'urgence sur le territoire de la Corée du Nord. J'ai pratiqué une manœuvre de diversion que j'avais bien élaborée en temps de paix. Elle m'a toujours réussi. En cap de collision, je montrais à l'adversaire que j'engageais un virage de combat ascensionnel à gauche, mais en réalité je partais à droite. Ainsi, après un virage, un F-86 s'est retrouvé en face de moi, à une distance de 80 à 100 mètres. Après ma manœuvre, j'ai vu le Sabre dans mon collimateur. J'ai envoyé une rafale dans sa direction. J'ai vu tout de suite un de mes obus toucher l'avion derrière la verrière de la cabine. L'avion est tombé mais le pilote a su le poser sur une rive. Ce Sabre a été conduit sur notre aérodrome d'où il a été envoyé à Moscou. Mes pilotes et moi nous avons pu monter dans sa cabine qui était restée intacte.

    Ce Sabre nous a rendu un grand service. Les Américains avaient des combinaisons pressurisées qui leur permettaient de supporter bien plus facilement les surcharges et d'être moins fatigués. A l'époque, nous n'avions pas encore de tels vêtements, par contre, ceux des trophées ne manquaient déjà pas. Mais nous n'avions pas le régulateur de pression qui était resté dans l'avion abattu.

    "Mon" Sabre possédait un horizon gyroscopique parfait. Les MiG étaient à l'époque équipés d'un mauvais appareil. Au pilote, il ne permettait pas de faire une bande de plus de 40°. On avait en effet du mal à s'orienter, en faisant de gros angles de montée et de descente.

    Quant à nos ingénieurs, ce Sabre leur a fourni matière à réflexion. Sur le MiG-17, on avait déjà un horizon gyroscopique normal et un bon viseur. L'étude du moteur du Sabre a été aussi d'une grande utilité.

    Le colonel Evgueni Pepeliaev, Héros de l'Union soviétique, 89 ans, vit à Moscou. Il est connu comme l'auteur d'un livre à succès, "Les Mig contre les Sabres", sur la guerre aérienne en Corée (1950-1953).

    Propos recueillis par Iouri Ploutenko.

    Ria Novosti
    Dernière modification par zek, 18 janvier 2009, 08h40.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    non y a mieux , le modele Tayara, version berrad-250 de l'ere 700 avant J-C. etait mieux que les F-16 aussi.

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    • #3
      les avions russes on tous echoue devant les aigles americaines

      par contre leurs DCA reste la meilleur

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      • #4
        le pilote aussi peut jouer un role. mais pour comparer les mig29 et f16 y a israel et la syrie.

        Both the F-16 and the MiG-29 were designed to correct mistakes and shortcomings of previous aircraft. With the USAF it was the low kill ratios over Vietnam as well as the lack of complete air superiority over the battle field a feat that was achieved with great success both over the battlefield's of Europe and Korea where the US Army was able to operate under little threat of air attack. With the Russians they wanted an aircraft that would perform the same roles as the MiG-25 and the Su-27 but at a shorter range. As well as an aircraft that for the first time could match Western fighters in ACM, while maintaining the ability to operate as an interceptor. Thus the MiG-29 became a smaller and shorter range F-15 while the F-16 became a larger and longer range F-5. Both teams designed craft that were cleared to operations of 9g and made use of wing-body blending to increase internal volume , reduce weight and improve maneuverability. They both located the intakes close to structures to reduce the AoA (angle of attack) sensed at the face of the intake/s thus increasing the AoA that the aircraft could take in comparison to other aircraft of their day. With the F-16A the AoA limit is 25deg where as the MiG-29 has been cleared of an AoA of up to 45deg.

        One of the major differences was in the engine arrangement with the General Dynamics team choosing a single P&W F100 this gave commonality with the F-15 and lower fuel consumption. In contrast the Mikoyan team choose a twin arrangement of the RD-33 with no thought give to using the Saturn/Lyulka AL-31F as used in the Su-27. The reasoning being that the use of two engines gave the aircraft greater survivability as the MiG-23/27's suffered a greater attrition ratio then the MiG-25. With the intakes the GD team adopted a fixed geometry intake as high mach number capability was not required for the role that the F-16 was to fill, while the requirement for a dash speed of mach 2.3+ led Mikoyan to adopt a two dimensional , four shock , variable geometry intake with one fixed ramp and two moving ramps.

        In regard to FOD (foreign object damage) the GD team took the position that FOD would not be a problem as the F-16 would operate form swept, paved runways. Where as the Russians felt that a rough field capability was an important capability and as such devised two movable ramps over the intakes to prevent FOD while on the ground or at low speed at low level. When the intakes are closed the engines breath via auxiliary intakes on the upper surface of the wing. The F-16 has incorporated a number of features that are intended to enhance combat effectiveness. The pilot's seat is inclined at 30deg rather than the normal 13deg , he also has a side stick controller which allows the pilots arm to be supported this has not met with universal approval as some pilots prefer to be able to fly with either hand. The F-16 also for the first time incorporated a Fly-By-Wire flight control system, this allowed the aircraft to be made inherently unstable and would greatly improve maneuverability in air-combat. While the MiG introduced the first HMS (helmet-mounted sight) and IRST (infra-red search and track) sensor with a laser range finder for passive attacks and missile engagements up to 45deg off-borsight but maintained a conventional flight control system and achieved high maneuverability mainly due advanced aerodynamics. i.e. The tail of the MiG-29 is said to have been positioned to take advantage of the four vortices by the wing and fuselage.

        In combat provided that the MiG-29's 7.5g above 0.85 mach can be avoided it should beat any F-16 due to its BVR capability , higher thrust/weight ratio and lower wing loading. While in recent exercises between USAF F-16 and German MiG-29A's showed that in ACM the greatest advantage the MiG-29 had was it's helmet mounted sight coupled with the AA-11 Archer which gives it a kill zone greater than any aircraft serving. F-16 pilots found that any aircraft within 45deg's of the nose of a MiG-29 was always under grave threat. The ability to target aircraft well of boresight has proved to be such a success that helmet mounted sights have become requirements on any new fighter program.

        While both aircraft have short-commings those of the MiG-29 have effectively been solved with newer versions ( MiG-29 S/M/K and MiG-33 ) which have increased the fuel capacity of the MiG as well as adding an in-flight refueling system. The number of hard points has also been increased by two and the max warload has been doubled, along with the inclusion of a fly-by-wire flight control system and a new radar that allowed two targets to be engaged simultaneously with the new AA-12 Adder active radar missile as well as full clearance for flight at 9 g's . Most of these upgrades have been offered to current users of the MiG-29 with the Russian and Indian airforces conducting some upgrades. The F-16 by comparison has had few of it's problems solved in the past few years. One of it's greatest drawbacks the lack of a BVR capability was solved with the clearance of the AMRAAM for use on the F-16 but the second major problem of insufficient wing area on the F-16C has never been solved.
        If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
        You have to have a dream so you can get up in the morning....

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        • #5
          le pilote aussi peut jouer un role. mais pour comparer les mig29 et f16 y a israel et la syrie
          en effet mais si on regarde de plus près, ça revient a comparer le combat de 400 tigres du bengale bien portants contre 50 tigres de sumatra amaigris.

          je crois que pour se permettre de faire comparaison, il faut aller chercher l'ukraine qui est l'équivalent d'israel en materiel russe
          Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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          • #6
            On fait de la pub pour du matos fabriqué par d'autres.

            Il faut attendre d'avoir créé nos propres joujoux avant de venir la ramener.

            Pour l'instant , contentons nous d'être les cocus de service en achetant de la quincaillerie dépassée alors qu'on aurait du investir dans le monde du savoir pour ....fabriquer notre propre matos

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            • #7
              le modo devrait fermer ce topic

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              • #8
                lol.
                Vous avez la nostalgie des zero et des batailles aériennes de la premiere et de la seconde guerre mondiale avec des heros de bandes dessinées
                .
                Les avions ne s'affrontent plus dans le ciel, l'avion de chasse ne chasse plus, il est fait pour venir larguer sa cagaison de bombes et repartir aussi vite qu'il est apparu.

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