Le gouvernement syrien a invité près de 150 journalistes en provenance du monde entier. Des discussions que nous avons pu avoir avec de très nombreux confrères de divers pays il ressort que la méconnaissance totale et la perception très approximative sous forme de clichés réducteurs sont le lot de l’écrasante majorité des journalistes avec lesquels nous avons discuté.
Pour les journalistes européens (Italie, Allemagne, Russie, Roumanie, Géorgie), l’Algérie se réduit à un désert touristiquement attrayant mais encore très dangereux. Des multiples autre richesses touristiques du pays ils n’en ont franchement aucune idée. Les journalistes des pays arabes, Syrie comprise, ont étonnamment une idée très vague de notre pays qui ne parlerait pas, ou en tout cas très mal, l’arabe, serait exclusivement pétrolier et sans aucun intérêt touristique. La méconnaissance est poussée à l’extrême par un journaliste d’un pays pourtant très voisin du nôtre qui nous a demandé s’il existait en Algérie des plages aménagées. Leur parler d’un pays de quatre saisons où l’on peut aller à la plage, profiter de la neige en montagne, prendre un bain thermal et profiter des agréments du tourisme saharien, n’a recueilli de leur part qu’étonnement et doute quant à la véracité de nos propos. Les journalistes arabes les plus âgés évoquent l’Algérie du « un million et demi de martyrs » mais ne connaissent strictement rien de l’Algérie présente. Ils considèrent par contre, tous sans exception, que nous avons encore beaucoup à faire sur le plan de la sécurité, le pays étant perçu, faute d’information, comme un immense coupe-gorge. Quant aux journalistes des pays asiatiques, l’Algérie est tout simplement méconnue. A chaque fois que nous posions en anglais la question : « Connaissez-vous l’Algérie ? La réponse était invariablement : « Nigeria ? ». C’est dire à quel point le déficit d’information concernant notre pays est grand et qu’il est vraiment temps d’y remédier. Cela relèverait d’un acte de patriotisme que d’initier des actions de marketing en faveur de notre pays, qui a franchement besoin de sortir de l’isolement dans lequel l’ont confiné les longues années d’insécurité. Là aussi, une manifestation du type de celle que vient d’organiser le gouvernement syrien (Festival de la route de la soie) en présence de centaines de journalistes étrangers pourrait servir d’exemple.
tiré de http://www.elwatan.com/2005-10-09/2005-10-09-27773
Pour les journalistes européens (Italie, Allemagne, Russie, Roumanie, Géorgie), l’Algérie se réduit à un désert touristiquement attrayant mais encore très dangereux. Des multiples autre richesses touristiques du pays ils n’en ont franchement aucune idée. Les journalistes des pays arabes, Syrie comprise, ont étonnamment une idée très vague de notre pays qui ne parlerait pas, ou en tout cas très mal, l’arabe, serait exclusivement pétrolier et sans aucun intérêt touristique. La méconnaissance est poussée à l’extrême par un journaliste d’un pays pourtant très voisin du nôtre qui nous a demandé s’il existait en Algérie des plages aménagées. Leur parler d’un pays de quatre saisons où l’on peut aller à la plage, profiter de la neige en montagne, prendre un bain thermal et profiter des agréments du tourisme saharien, n’a recueilli de leur part qu’étonnement et doute quant à la véracité de nos propos. Les journalistes arabes les plus âgés évoquent l’Algérie du « un million et demi de martyrs » mais ne connaissent strictement rien de l’Algérie présente. Ils considèrent par contre, tous sans exception, que nous avons encore beaucoup à faire sur le plan de la sécurité, le pays étant perçu, faute d’information, comme un immense coupe-gorge. Quant aux journalistes des pays asiatiques, l’Algérie est tout simplement méconnue. A chaque fois que nous posions en anglais la question : « Connaissez-vous l’Algérie ? La réponse était invariablement : « Nigeria ? ». C’est dire à quel point le déficit d’information concernant notre pays est grand et qu’il est vraiment temps d’y remédier. Cela relèverait d’un acte de patriotisme que d’initier des actions de marketing en faveur de notre pays, qui a franchement besoin de sortir de l’isolement dans lequel l’ont confiné les longues années d’insécurité. Là aussi, une manifestation du type de celle que vient d’organiser le gouvernement syrien (Festival de la route de la soie) en présence de centaines de journalistes étrangers pourrait servir d’exemple.
tiré de http://www.elwatan.com/2005-10-09/2005-10-09-27773
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