Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les huiles de vidange dans les égouts en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les huiles de vidange dans les égouts en Algérie

    En Algérie, la récupération des huiles de vidange demeure problématique . La méconnaissance de leur danger est patente.

    C’est ce qu’ont affirmé, hier, des professionnels de la récupération des huiles de vidange et de l’automobile, hier, dans l’émission «Aynoune ala essayaret» animée par notre consoeur Zola Soumer, de radio El Bahdja.
    En effet, MM.Zekri, Bouchema et Nezzar ont, tour à tour, pris part à un débat où il a été clairement signifié que la chaîne de récupération des huiles de vidange demeure défaillante en Algérie. Cette dernière souffrirait, selon les intervenants, de graves carences qui pourraient, à terme, compromettre l’intégrité de l’environnement, de l’eau de mer et de la nappe phréatique. Par ailleurs, l’on a signalé au cours de cette émission hebdomadaire que seuls vingt-cinq camions constituent actuellement l’essentiel de la flotte destinée à récupérer ces produits hautement chargés de produits chimiques nocifs. «La récupération est un problème, et vingt-cinq camions-citernes ne suffisent pas», ont-ils lâché sur les ondes tout en invitant les autorités locales, notamment les wilayas, à instituer des commissions de contrôle englobant l’environnement et l’hydraulique afin de mieux punir les contrevenants au Code de l’environnement, lesquels encourent la peine de la mise immédiate à la fourrière.

    «Où va l’huile de vidange?», se sont-ils interrogés. Ils ont ensuite enchaîné: «Le plus gros des huiles de vidange va à l’égout! Ni les camions de Naftal ni ceux de la police ne suffisent pour venir à bout de la menace, il faut que tout le monde s’implique!» D’après une étude datant de 2005, la collecte de ce type d’huiles coûterait cinq mille dinars la tonne, alors que leur exportation n’engendre pas des gains substantiels.

    Sachant que les pays demandeurs sont ceux de l’Europe, où la réglementation est sévère et où toute exportation passe par un avis d’appel d’offres national et international. Par ailleurs, M.Zekri, de l’Ac2a (Association des concessionnaires automobiles d’Algérie) a évoqué un décret exécutif de 2004 qui réglemente les huiles usagées, néanmoins le financement des unités de régénération, qui prendrait en charge tous les opérateurs sur le marché, serait en deçà des attentes.

    De même que l’on a cité le décret 161 qui interdit le rejet dans les conduites d’eau, alors que l’éthique du métier dicte de ne pas jeter des matières aussi dangereuses impunément dans la nature. Quelle quantité de ce type d’huile rentre-t-elle au pays? Quand appliquera-t-on le principe du pollueur-payeur sur le marché national? s’est-on ensuite interrogé tout en suggérant que plus que jamais, le ministère de l’Environnement doit instaurer des taxes dans ce créneau. En outre, l’on n’a pas manqué d’inviter le ministère de l’Energie à s’associer, à travers l’une de ses filiales, à l’entreprise de régénération des huiles.

    Pourtant, l’on a fait savoir qu’en Algérie, un créneau existe pour l’investissement dans le domaine de la récupération des huiles de vidange, notamment via les dispositifs de l’Ansej et de l’Andi. Sachant que tout opérateur potentiel se doit d’entrer en contact avec l’opérateur national. Une manière de dire qu’il faut désormais investir sérieusement dans le créneau de la récupération afin de venir à bout du problème «national» des huiles de vidange, conformément au texte 93-162 du 10 juillet 1993 relatif aux conditions et à la réglementation des huiles usagées.

    Un milliard de dinars est généralement dégagé par les taxes sur les huiles de vidange. Cet argent devrait être injecté dans l’effort de collecte des huiles usagées, ont soutenu les invité de la Radio.

    Par l'Expression

  • #2
    Toutes les stations service jettent l'huile de vidange dans les égouts.Lors d'une rencontre a ALGER , en 1995 , entre les Associations de protection de l'environnement algériennes et le secretariat d'état a l'environnement, sur le théme "protection de l'environnement et développement durable",notre association avait présenté un mémoire sur ce sujet,assez complet prevoyant la récupération et le recyclage de ces huiles.Comme dans de pareilles réunions les promesses étaient nombreuses,mais sitot sortis de la salle de réunion, les décideurs ont du oublier le motif de ce séminaire.PLUSIEURS RELANCES ,avaient été faites, mais sans résultats.
    Il faut dire aussi que les associations impliquées dans la protection de l'environnement étaient considérées comme " des empêcheurs de tourner en rond", qu'il valait mieux faire parti d'une association ayant "des tbals et zornas"pour applaudir et fêter les responsables.
    Ceci dit je suis trés heureux que l'on se penche enfin sur le probléme, malgré si c'est 24 ans aprés.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

    Commentaire


    • #3
      Dommage, avec ces huiles de vidange et ces huiles de friture, on pourrait en faire après traitement du combustible, du biodiesel et créer des emplois dans les énergies vertes.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

      Commentaire


      • #4
        Il y a des entrepreneurs privés qui voudraient bien les récupérer, raffiner et exporter ou revendre sur le marché national. C'est un marché trés lucratif et je pense que c'est eux qui sont dérriére cette campagne médiatique. Mais c'est pas encore autorisé par l'état: seule la Sonatrach et ses filiales peuvent faire ça selon la loi, mais ils ne le font pas. Résultat: de l'argent gaspillée et l'environement pourri par manque de volonté.

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

        Commentaire


        • #5
          Il y a aussi les APC,ça leur fera une entrée d'argent,et c'est ce que notre association avait préconisé a l'époque, pour contourner les difficultés et les embûches.
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

          Commentaire


          • #6
            Les bus carburent à la friture

            Envoyé par Iska
            Il y a aussi les APC,ça leur fera une entrée d'argent,et c'est ce que notre association avait préconisé a l'époque, pour contourner les difficultés et les embûches.
            Depuis un an, la Société de transport de Montréal (STM) utilise un nouveau carburant pour ses autobus : l’huile de friture. Elle entre dans la composition du biodiesel, un carburant qui utilise habituellement les huiles naturelles, et dont l’idée remonte à 1895, grâce à son inventeur… M. Rudolf Diesel. Le nouveau carburant, fabriqué par la société Rothsay-Laurenco, est encore plus écologique que ce biodiesel, puisqu’il permet de recycler certains déchets comme les résidus d’abattoir.

            Aujourd’hui, 155 autobus fonctionnent à l’huile de friture usagée dans la ville québécoise, ce qui diminue considérablement les émissions polluantes. L’ajout de diesel à ce nouveau carburant, qui ne supporte pas les grands froids, reste malgré tout nécessaire. Le directeur de Rothsay-Laurenco a même fait une confidence : “ Si on roule avec un mélange trop faible en diesel, ça sent les frites ” !

            En Autriche aussi il y a une ville qui récupère les huiles et les transforment en biodiesel, elle sont utilisée comme carburant pour les bus et les camions de ramassage à ordure.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

            Commentaire

            Chargement...
            X