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ABDALLAH DJABALLAH ET LA PRÉSIDENTIELLE «Je ne suis pas concerné»
ABDALLAH DJABALLAH ET LA PRÉSIDENTIELLE
«Je ne suis pas concerné»
«La non-participation au prochain rendez-vous électoral ne signifie guère l’arrêt de mon combat, ni de mon militantisme...»
Le leader du parti El Islah, Abdallah Djaballah, n’est pas tenté par une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle. «Cette échéance ne me concerne pas. Elle n’est pas l’une de mes priorités», a déclaré hier, le cheikh à L’Expression. Cette position d’un politique qui a toujours aspiré de trôner un jour, d’être la personne qui prendra en main les destinées du pays, sera officiellement annoncée le 31 du mois en cours, lors de la tenue du Conseil consultatif d’El Islah. Cependant, le combat de Djaballah continuera, a souligné celui qui ne cesse d’affirmer que «nager en mer agitée ne constitue pas un danger pour lui». «Ma non-participation au prochain rendez-vous électoral ne signifie guère l’arrêt de mon combat, ni de mon militantisme...» La liste des défections s’allonge. L’ex- président de la République, Liamine Zeroual, a annoncé dans une lettre adressée à certains organes de presse son retrait définitif de la scène politique.
Pendant que d’autres personnalités se sont fait un malin «plaisir» de faire durer le suspense pour finalement se décider à concourir, Zeroual rejette en bloc son entrée en lice. L’ancien président justifie son refus par sa décision prise en 1998 et par son souhait d’«alternance».
Le pas est emboîté par Saïd Sadi, président du RCD. Le RCD a même décidé de s’éclipser de la scène politique durant les trois prochains mois. Tombées comme des verdicts, ces décisions suscitent, d’ores et déjà, moult interrogations. Certes, la décision de Abdallah Djaballah, écarté de son poste de premier responsable d’El Islah sur décision de justice, laisse une marge de manoeuvre.
Dans sa déclaration faite à L’Expression, Abdallah Djaballah a affirmé, textuellement, que sa candidature est officiellement exclue. Le vocable «officiel» a été évité. Cependant, M.Hadibi, député du groupe parlementaire d’En Nahda évoque la candidature de Djaballah mais également celle de Fateh Rebiaï dans les listes de la formation islamiste qu’il représente.
Le mouvement En Nahda est dans l’expectative: présenter ou non un candidat aux élections d’avril prochain. Pourtant, M.Hadibi soutient que «la participation de Djaballah est d’actualité. Cependant, on ne tranchera sur cette question que lors de la tenue de notre prochain conseil national...», prévu jeudi prochain. Une semaine avant que Djaballah ne s’exprime officiellement. Une date qui coïncidera fort probablement avec la convocation par le président de la République du corps électoral. Etre on ne pas être? La question taraude Djaballah. Sa dernière rencontre avec Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et représentant personnel du Président Bouteflika, n’a pas encore révélé tous ses dessous. Djaballah veut se réapproprier sa formation perdue. Le président déchu du mouvement d’El Islah pourra-t-il reprendre l’appareil qui lui a permis, en 2002, de se placer comme troisième force politique du pays, bousculant, à l’époque, ses rivaux du MSP?
Fouad IRNATENE
«Je ne suis pas concerné»
«La non-participation au prochain rendez-vous électoral ne signifie guère l’arrêt de mon combat, ni de mon militantisme...»Le leader du parti El Islah, Abdallah Djaballah, n’est pas tenté par une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle. «Cette échéance ne me concerne pas. Elle n’est pas l’une de mes priorités», a déclaré hier, le cheikh à L’Expression. Cette position d’un politique qui a toujours aspiré de trôner un jour, d’être la personne qui prendra en main les destinées du pays, sera officiellement annoncée le 31 du mois en cours, lors de la tenue du Conseil consultatif d’El Islah. Cependant, le combat de Djaballah continuera, a souligné celui qui ne cesse d’affirmer que «nager en mer agitée ne constitue pas un danger pour lui». «Ma non-participation au prochain rendez-vous électoral ne signifie guère l’arrêt de mon combat, ni de mon militantisme...» La liste des défections s’allonge. L’ex- président de la République, Liamine Zeroual, a annoncé dans une lettre adressée à certains organes de presse son retrait définitif de la scène politique.
Pendant que d’autres personnalités se sont fait un malin «plaisir» de faire durer le suspense pour finalement se décider à concourir, Zeroual rejette en bloc son entrée en lice. L’ancien président justifie son refus par sa décision prise en 1998 et par son souhait d’«alternance».
Le pas est emboîté par Saïd Sadi, président du RCD. Le RCD a même décidé de s’éclipser de la scène politique durant les trois prochains mois. Tombées comme des verdicts, ces décisions suscitent, d’ores et déjà, moult interrogations. Certes, la décision de Abdallah Djaballah, écarté de son poste de premier responsable d’El Islah sur décision de justice, laisse une marge de manoeuvre.
Dans sa déclaration faite à L’Expression, Abdallah Djaballah a affirmé, textuellement, que sa candidature est officiellement exclue. Le vocable «officiel» a été évité. Cependant, M.Hadibi, député du groupe parlementaire d’En Nahda évoque la candidature de Djaballah mais également celle de Fateh Rebiaï dans les listes de la formation islamiste qu’il représente.
Le mouvement En Nahda est dans l’expectative: présenter ou non un candidat aux élections d’avril prochain. Pourtant, M.Hadibi soutient que «la participation de Djaballah est d’actualité. Cependant, on ne tranchera sur cette question que lors de la tenue de notre prochain conseil national...», prévu jeudi prochain. Une semaine avant que Djaballah ne s’exprime officiellement. Une date qui coïncidera fort probablement avec la convocation par le président de la République du corps électoral. Etre on ne pas être? La question taraude Djaballah. Sa dernière rencontre avec Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et représentant personnel du Président Bouteflika, n’a pas encore révélé tous ses dessous. Djaballah veut se réapproprier sa formation perdue. Le président déchu du mouvement d’El Islah pourra-t-il reprendre l’appareil qui lui a permis, en 2002, de se placer comme troisième force politique du pays, bousculant, à l’époque, ses rivaux du MSP?
Fouad IRNATENE