Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Thérapie cellulaire et/ou génétique

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Thérapie cellulaire et/ou génétique

    En coopération avec des collègues de Munich et de Berlin, des chercheurs de l'université de Bonn se sont servis avec succès d'aimants puissants afin de diriger des cellules réparatrices préalablement traitées. Ceci offre de nouvelles options thérapeutiques.

    En thérapie cllulaire et/ou génétique, les chercheurs tentent de modifier génétiquement de simples cellules du corps humain à des fins thérapeutiques. Ces cellules peuvent alors produire des substances actives, capables par exemple de faire reculer une tumeur. Toutefois, pour éviter les effets secondaires, il convient d'agir de manière très ciblée. Voilà pourquoi, lorsqu'ils souhaitent amener les gènes voulus aux cellules correspondantes, les scientifiques se servent de vecteurs, notamment de virus. Dès qu'un virus rencontre une cellule adéquate, il s'y fixe et y injecte sont propre matériel génétique de manière à changer les fonctions de la cellule.
    Couplage.
    De nos jours, les chercheurs sont capables d'éliminer un génome viral et de le remplacer par des gènes "thérapeutiques", qui une fois parvenus dans les cellules ciblées, équipent celles-ci de nouvelles fonctions. Mais ce processus prend du temps et les vecteurs doivent rester à proximité de leurs cellules cibles assez longtemps si on veut qu'ils puissent leur transmettre leur matériel génétique.
    Lorsque les virus sont administrés par voie sanguine, cela devient particulièrement complexe. En effet, les virus sont dispersés dans le corps entier, et le risque est grand qu'ils n'arrivent plus en concentration suffisante là où ils doivent agir. De plus, comme le flux sanguin en cesse de faire circuler le virus, celui-ci n'a pas toukours le temps de transmettre son information génétique.
    D'où l'idée de coupler les virus à des particules magnétiques. "En imposant un champs magnétiqueexterne, nous pouvons ainsi maintenir les vecteurs génétiques à l'endroit souhaité," a expliqué dans un communiqué de presse le professeur Pfeifer du Centre pharmaceutique de l'Université de Bonn. "Sur des souris présentant des artères endommagées, nous avons pu, grâce aux aimants, positionner des cellules de l'endothélium de manière très précise dans les vaissaux en question." S'il se confirme, un tel résultat pourrait avoir de nouvelles perspectives dans différents domaines de la médecine.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
Chargement...
X