Dans la série des drames, liés aux décalages entre tradition / modernité, modèles locaux / occidentaux, … les avortements clandestins se développent en faisant des victimes.
Il semblerait que les avortements sont de plus en plus nombreux en Algérie. Et comme cette pratique est interdite, elle se fait tout de même clandestinement. Ainsi toutes les conditions sanitaires ne peuvent êtres remplies. Rien que dans la capitale une enquête auprès des services de polices révèle 78 décès, suite à des avortements.
Il semblerait aussi que les adolescentes ont des rapports sexuels non protégés et bien entendu avec un énorme déficit en informations.
Que doit on penser ? Les meurs commencent à évoluer alors que les tabous et la société restent hermétiques à toutes informations sur les risques qu’encourent les jeunes filles ? En effet la parabole, Internet et la mondialisation banalisent progressivement les modèles sociaux venus de l’occident. Mais l’information et la communication ne suivent pas. Encore une fois le train passe trop vite et ne laisse derrière lui que poussière et drames, qui sont probablement davantage camouflés, pour éviter l’hchouma. Ceci n’est que la partie apparente de l’iceberg.
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L’avortement demeure encore la cause principale de la morbidité et la mortalité maternelle en Algérie.
Il y a eu 21 avortements durant les huit premiers mois de cette année, selon des statistiques rendues publiques récemment. Ce chiffre n’est que la partie apparente de l’iceberg. Des avortements clandestins, il y en a beaucoup plus en Algérie. En effet, une enquête auprès des services de police et des différents hôpitaux nous a appris qu’il y a eu pas moins de 78 décès suite à des avortements effectués chez des ou de faux médecins et cela seulement dans la capitale et ses environs.
La loi algérienne interdit bien entendu les avortements, mais les avortent tout de même clandestinement en prenant de gros risques pour leur santé. Les médecins veulent ignorer les drames et dans notre société, ce sujet reste encore tabou. «Cela s’explique en partie par le fait que les adolescentes ont des rapports sexuels non protégés», nous explique un médecin scolaire de Kouba.
«Globalement, cette interruption volontaire de grossesse est due, pour l’adolescente, à un manque d’information», précise le même médecin. Pour le gynécologue Sahlaoui Safia, ce manque d’informations signifie aussi que les ne savent pas qu’elles risquent leur vie en se faisant avorter. «Il est déplorable que très peu de et d’adolescentes n’ont pas conscience des risques physiques qu’elles encourent», a-t-elle indiqué. «Aucune complication n’est à écarter lorsqu’un curetage ou une aspiration est effectuée par un personnel de santé. Imaginez ce qu’il advient quand des procédés aussi douteux sont utilisés». Les qui survivent à ces avortements s’en sortent avec des lésions et des séquelles comme des perforations utérines, des douleurs chroniques ou une stérilité secondaire, déclarent les médecins.
Hanane OURTILANI
L'EXPRESSION DZ.COM
suite de l'article :
http://www.lexpressiondz.com/T20051010/ZA4-0.htm
Il semblerait que les avortements sont de plus en plus nombreux en Algérie. Et comme cette pratique est interdite, elle se fait tout de même clandestinement. Ainsi toutes les conditions sanitaires ne peuvent êtres remplies. Rien que dans la capitale une enquête auprès des services de polices révèle 78 décès, suite à des avortements.
Il semblerait aussi que les adolescentes ont des rapports sexuels non protégés et bien entendu avec un énorme déficit en informations.
Que doit on penser ? Les meurs commencent à évoluer alors que les tabous et la société restent hermétiques à toutes informations sur les risques qu’encourent les jeunes filles ? En effet la parabole, Internet et la mondialisation banalisent progressivement les modèles sociaux venus de l’occident. Mais l’information et la communication ne suivent pas. Encore une fois le train passe trop vite et ne laisse derrière lui que poussière et drames, qui sont probablement davantage camouflés, pour éviter l’hchouma. Ceci n’est que la partie apparente de l’iceberg.
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L’avortement demeure encore la cause principale de la morbidité et la mortalité maternelle en Algérie.
Il y a eu 21 avortements durant les huit premiers mois de cette année, selon des statistiques rendues publiques récemment. Ce chiffre n’est que la partie apparente de l’iceberg. Des avortements clandestins, il y en a beaucoup plus en Algérie. En effet, une enquête auprès des services de police et des différents hôpitaux nous a appris qu’il y a eu pas moins de 78 décès suite à des avortements effectués chez des ou de faux médecins et cela seulement dans la capitale et ses environs.
La loi algérienne interdit bien entendu les avortements, mais les avortent tout de même clandestinement en prenant de gros risques pour leur santé. Les médecins veulent ignorer les drames et dans notre société, ce sujet reste encore tabou. «Cela s’explique en partie par le fait que les adolescentes ont des rapports sexuels non protégés», nous explique un médecin scolaire de Kouba.
«Globalement, cette interruption volontaire de grossesse est due, pour l’adolescente, à un manque d’information», précise le même médecin. Pour le gynécologue Sahlaoui Safia, ce manque d’informations signifie aussi que les ne savent pas qu’elles risquent leur vie en se faisant avorter. «Il est déplorable que très peu de et d’adolescentes n’ont pas conscience des risques physiques qu’elles encourent», a-t-elle indiqué. «Aucune complication n’est à écarter lorsqu’un curetage ou une aspiration est effectuée par un personnel de santé. Imaginez ce qu’il advient quand des procédés aussi douteux sont utilisés». Les qui survivent à ces avortements s’en sortent avec des lésions et des séquelles comme des perforations utérines, des douleurs chroniques ou une stérilité secondaire, déclarent les médecins.
Hanane OURTILANI
L'EXPRESSION DZ.COM
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http://www.lexpressiondz.com/T20051010/ZA4-0.htm
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