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Lahouari Addi : "L’armée a replacé Bouteflika pour 2009 et veut un rôle politique"

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  • Lahouari Addi : "L’armée a replacé Bouteflika pour 2009 et veut un rôle politique"

    Lahouari Addi : "L’armée a replacé Bouteflika pour 2009 et veut encore jouer un rôle politique"






    Le sociologue Lahouri Addi dresse dans l’entretien qui suit, un constat de la situation politique, économique et sociale en Algérie. Pour cet universitaire, auteur de plusieurs ouvrages et études, la priorité est d’installer une justice libre, seul moyen de rétablir la confiance entre la population et les institutions de l’Etat.

    1- L’année 2008 s’est achevée sur une crise financière mondiale qui n’a pas encore atteint son pic et par la fin de la période de grâce pour les pays producteurs de pétrole, avec un prix du baril dévalué. Dans quelle mesure ces deux évènements peuvent-ils affecter l’Algérie en 2009 et dans quelles proportions ?


    Ces événements affectent fortement l’Algérie parce que l’Algérie est très dépendante de l’étranger quant à son alimentation. Il faut savoir que nous importons tout de l’étranger. Les exportations hors pétrole sont négligeables d’une part et d’autre part si les prix du pétrole baissent au-dessous de 30 dollars, ce sera le retour aux emprunts sur les marchés financiers avec les conditions que nous savons.
    A la question de savoir si la crise financière a touché les avoirs de l’Algérie à l’étranger, seul le gouvernement peut y répondre. Cette question demande des informations et non une analyse.

    2- On entame, une année 2009 charnière au vue de la conjoncture économique, politique et sociale délicate que traverse le pays actuellement. Etes-vous optimiste pour l’avenir et pensez-vous que nos dirigeants seront à la hauteur pour prendre les décisions qui s’imposent afin sortir de la crise ?


    Il y a de quoi être pessimiste quand vous voyez ce qui se passe en Algérie : chômage, corruption, violence, etc. Les dirigeants ne sont pas à la hauteur parce que c’est un régime autoritaire qui ne veut pas se réformer et tenir compte de la volonté de la population. L’armée veut encore jouer un rôle politique comme si l’Algérie de 2009 était celle de 1963. A l’époque, il y avait mille étudiants, aujourd’hui il y en a un million. Le pays comptait 10 millions d’habitants ; aujourd’hui il en compte 35 millions. On ne dirige pas de la même manière un pays qui a changé à cette échelle.

    3-Bouteflika veut rempiler pour un troisième mandat, malgré son bilan contesté. D’autres candidats veulent défendre leurs « chances » aux présidentielles du mois d’avril. Mais l’on remarque un désintéressement quasi-total de l’opinion algérienne à la chose politique. Le véritable danger ne situe-t-il pas à ce niveau précisément : la rupture entre le peuple et ceux censés le représenter ?


    Mais c’est là tout le problème. L’armée désigne aux postes de responsabilités de gens qui n’ont aucune légitimité et donc aucune autorité. C’est de là qu’est issue la crise algérienne. C’est un problème politique. Le président obéit comme un fonctionnaire à des officiers cachés derrière leurs grades. Les candidats qui se présenteront contre le candidat du régime n’ont aucune chance. La presse les appelle « les lièvres ».

    4-Si par chance le futur gouvernement voudrait s’attaquer sérieusement à la réforme des institutions algériennes tant attendues, par quel secteur devra-t-il commencer ? Autrement dit, quelles sont les priorités aujourd’hui en Algérie ?


    La priorité aujourd’hui est de mettre fin à la violence et de regagner la confiance de la population. La population n’a pas confiance dans les institutions de l’Etat et ceux qui les dirigent. La priorité est de rétablir cette confiance pour que les Algériens se remettent au travail et pensent à l’après-pétrole. Dans cette perspective, il faudrait totalement libérer la justice de la tutelle administrative. La justice en Algérie n’est pas libre et c’est ce qui explique la corruption généralisée.

    5– Quelle place occupe l’intellectuel dans la société algérienne contemporaine, et s’acquitte-il de la mission qui lui incombe ?


    Les intellectuels n’ont aucun poids parce que la société civile, dont ils sont les fournisseurs en termes d’idées, est très faible. L’intellectuel est un producteur d’idées, de théories, c’est un animateur du débat public autour des questions qui intéressent tout le monde.

    6 –Un dernier mot ?


    Il faut espérer qu’à l’occasion de l’élection présidentielle du mois d’avril 2009, les militaires prennent conscience de la situation du pays et permettent des élections libres afin que la population ait confiance dans son Etat.

    Propos recueillis par Fayçal Anseur

    *************.com

  • #2
    Les intellectuels n’ont aucun poids parce que la société civile, dont ils sont les fournisseurs en termes d’idées, est très faible.
    Cette assertation affirme par elle-même la nullité, au sens insignifiant et infécond, de ce discours et de cet entretien. Si ce socoliogue affirme de lui même qu'il n'a aucun poids, pourquoi tant de verbiages inutiles!!!

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    • #3
      Dire que l'intellectuel n'a pas de poids, parce que la société civile --censée appuyer son discours-- est faible, n'entraîne pas nécessairement que son discours soit nul. Il y a simplement un rapport de forces qui n'est pas favorable à l'intellectuel en Algérie. Et ça remonte à très loin.

      Ceci, en soi, pourrait d'ailleurs faire l'objet de toute une réflexion.

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      • #4
        C'est quoi cette nouvelle histoire qu'on impute à l'Armée Algérienne ?
        Je ne crois pas un traitre mot de ce qui se dit à propos de l'Armée qui est occupée à chasser les "Terros" en les déterrant des grottes pour ne pas laisser le pays sombrer dans une "décomposition"

        En Algérie,les incompétants se comptent par légions et à tous les niveaux Pour n'importe quoi on sert un plat indigeste bien "saucé à l'Armée"...que des bobards pour cacher des vérités absurdes.

        L'Armée n'a rien à voir et c'est toujours des clans qui se recyclent dans le pouvoir pour le pouvoir et ce depuis,l'indépendance.On le sait bien que l'Armée n'est intervenue que pour le redressement du 19 juin 1965 et en 1991 contre le coup d'état politique du FIS qui a traficoté les élections pour prendre le pouvoir à l'iranienne.

        L'Armée Algérienne est une "grande muette" qui connait son devoir et son champ de compétances en se moquant de ces mythomanes qui lui imputent du n'importe quoi !

        Que celui qui a des preuves tangibles et irréfutables les présente !
        Chiche !....Le mensonge ne paye pas toujours


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        • #5
          L'Armée n'a rien à voir et c'est toujours des clans qui se recyclent dans le pouvoir pour le pouvoir et ce depuis,l'indépendance.
          Et pourquoi l'armée échapperait-elle à ces luttes de clans, d'autant qu'elles sont nées en son sein?

          Que celui qui a des preuves tangibles et irréfutables les présente !
          Ce genre d'argument vaut tout autant pour les tenants de la thèse inverse. Nullité, donc.

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          • #6
            "Que celui qui a des preuves tangibles et irréfutables les présente !
            Chiche !....Le mensonge ne paye pas toujours"
            l'auteur de l'article doit revoir ses concept on est dans la régression tout court; a quand le fond du puits.
            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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            • #7
              je me suis arreté à ce passage :
              "Il faut savoir que nous importons tout de l’étranger."

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              • #8
                Moha

                Cette assertation affirme par elle-même la nullité, au sens insignifiant et infécond, de ce discours et de cet entretien. Si ce socoliogue affirme de lui même qu'il n'a aucun poids, pourquoi tant de verbiages inutiles!!!
                Il s'est adressé à ce qu'on appelle un "journal", tu sais le truc pour les intellectuels!!!!
                Et jusqu'à preuve du contraire, il n'a pas dis que ses propos seront entendus par les algériens, donc c'est bien une société civile affaiblie dans laquelle on se trouve. A partir du moment où elle ne bouge toujours pas, alors que ses propres membres lui prédisent sa perte, il y a un problème. Et la solution, si elle n'est pas dans un mouvement populaire sans précédant, ne viendra de nulle part. Donc, c'est inquiétant et frustrant de savoir qu'il va encore gagner en 2009, sans que personne ne bouge. Vivement 2014!!!!!!

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                • #9
                  Pour cet universitaire, auteur de plusieurs ouvrages et études, la priorité est d’installer une justice libre, seul moyen de rétablir la confiance entre la population et les institutions de l’Etat.
                  Quel universitaire!!! Un chantre du "qui tue qui" ce Houari Addi qui a passé toute ces dernieres années ,notamment la décenie noire, à donner des conférences en France aussi stupides les unes que les autres servant à blanchir les intégristes et à imputer leurs crimes aux forces de sécurité algériennes. C'est pourquoi toutes les portes des universités francaises et marocaines lui étaient ouvertes.

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                  • #10
                    C'est peut-être aussi quelqu'un qui dit des choses qui ne plaisent pas à tout le monde, ou plus exactement des choses que certains n'aimeraient pas entendre.

                    De là à coller des étiquettes, "ki tu ki" et consorts, cela fait trop penser au vieux proverbe de celui qui veut se débarrasser de son chien...

                    Technique vieille comme le monde.

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                    • #11
                      Passant

                      C'est lui THE instigateur du Qui-tue-Quisme,......

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                      • #12
                        Je ne vais pas commenter sur ce qu'il a dit, pour moi il n'y a pas grand chose.
                        Mais une chose est sure c'est que c'est la mafia algerienne qui place les présidents en Algerie jusqu'à preuve du contraire. D'ailleurs c'est ce qui se passe un peu dans le monde mais c'est trop voyant dans le monde arabe...

                        Un président à moitié mort qui modifie la constitution pour se représenter pour un 3ème mandat, ceci devra être inscrit dans un livre d'histoire pour les générations futures qu'ils trouvent de quoi s'amuser
                        L'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat Mais celui qui profite des dégâts

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                        • #13
                          C'est lui THE instigateur du Qui-tue-Quisme,......
                          Je ne suis pas d'accord. Beaucoup de voix l'ont précédé.
                          Et je ne suis pas d'accord, non plus, sur le fait de diaboliser la thèse du "qui tue qui".

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                          • #14
                            D'ailleurs c'est ce qui se passe un peu dans le monde mais c'est trop voyant dans le monde arabe...
                            les militaires algeriens n'ont ni le courage ni la franchise de frachir le pas comme par tout dans le monde arabe.
                            Coucher du soleil à Agadir

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                            • #15
                              Lahouari Addi
                              Ce n'est pas le gars qui a proposé aux Algériens d'expérimenter la "Regression féconde" aprés s'etre assurer d'une bonne planque à l'etranger ???

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