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Journal Le matin
Scénario idéal pour Bouteflika : Hassen Hattab appelle les membres du GSPC à rendre les armes:
« Je vous conseille d'arrêter ce que vous faites et de rejoindre la société et vos familles, et la société est prête à vous accueillir et panser les blessures ». Celui qui parle est Hassen Hattab. DQans un document manuscrit dont *************** (www.****************) a obtenu une copie aujourd'hui, il appelle les terroristes du GSPC à renoncer à la lutte armée, à rendre les armes pour bénéficier des dispositions de la loi sur la concorde civile. Dans le document, "obtenu de source sûre", le fondateur et ancien chef du GSPC, s'appuie notamment sur un verset du Coran et deux hadiths du Prophète (QSSL) pour condamner et dénoncer les attentats terroristes perpétrés en Algérie au nom de la religion. Il évoque également l'agression israélienne contre Ghaza. Ce dernier élément laisse entendre que le document a été rédigé récemment.
«Quelle loi et quelle morale autorise donc cela ? S'agit-il vraiment du djihad qui plairait à Dieu ? », s'est notamment interrogé Hassen Hattab dans son document intitulé «repentance». «Je condamne et me repens de ces actes » qui ne servent ni l'islam ni les musulmans et « contre lesquels j'avais déjà mis en garde par le passé », poursuit l'ancien chef du GSPC dans son document manuscrit de quatre pages.
Hassen Hattab appelle ses « frères» à obéir à Dieu et arrêter leurs actions vu ce qui se passe à Ghaza et au moment où la nation musulmane est attaquée par les sionistes. « Je vous conseille d'arrêter ce que vous faites et de rejoindre la société et vos familles, et la société est prête à vous accueillir et panser les blessures », conclut Hassen Hattab, en allusion à la possibilité pour les terroristes encore dans les maquis de bénéficier de la loi sur la concorde civile.
Scénario idéal pour Bouteflika : le président tenait à faire de Hattab un « repenti modèle ». Auprès de lui, Hattab se serait engagé à convaincre les maquis de cesser le feu et d’obtenir la reddition d’une centaine d’éléments armés restés fidèles au fondateur du GSPC. Un beau trophée pour le clan du chef de l’État à la recherche d’une stature internationale pour le Nobel et le troisième mandat !
Ce n'est pas la première fois que Hassen Hattab appelle ses anciens compagnons d'armes à la repentance. Le 19 août dernier, quelques heures après l'attentat contre l'école de gendarmerie des Issers (Boumerdès), il avait lancé un premier appel dont on ignore les résultats concrets sur le terrain. Mais selon des sources de presse, plusieurs dizaines de terroristes auraient déposé les armes après cet appel.
Hassan Hattab avait été exclu du GSPC, qui s'est rallié en septembre 2006 au réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden et s'est rebaptisé depuis Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi). Il s'est rendu aux autorités fin septembre 2007, selon le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni.
Sce : TSA
Scénario idéal pour Bouteflika : Hassen Hattab appelle les membres du GSPC à rendre les armes:
« Je vous conseille d'arrêter ce que vous faites et de rejoindre la société et vos familles, et la société est prête à vous accueillir et panser les blessures ». Celui qui parle est Hassen Hattab. DQans un document manuscrit dont *************** (www.****************) a obtenu une copie aujourd'hui, il appelle les terroristes du GSPC à renoncer à la lutte armée, à rendre les armes pour bénéficier des dispositions de la loi sur la concorde civile. Dans le document, "obtenu de source sûre", le fondateur et ancien chef du GSPC, s'appuie notamment sur un verset du Coran et deux hadiths du Prophète (QSSL) pour condamner et dénoncer les attentats terroristes perpétrés en Algérie au nom de la religion. Il évoque également l'agression israélienne contre Ghaza. Ce dernier élément laisse entendre que le document a été rédigé récemment.
«Quelle loi et quelle morale autorise donc cela ? S'agit-il vraiment du djihad qui plairait à Dieu ? », s'est notamment interrogé Hassen Hattab dans son document intitulé «repentance». «Je condamne et me repens de ces actes » qui ne servent ni l'islam ni les musulmans et « contre lesquels j'avais déjà mis en garde par le passé », poursuit l'ancien chef du GSPC dans son document manuscrit de quatre pages.
Hassen Hattab appelle ses « frères» à obéir à Dieu et arrêter leurs actions vu ce qui se passe à Ghaza et au moment où la nation musulmane est attaquée par les sionistes. « Je vous conseille d'arrêter ce que vous faites et de rejoindre la société et vos familles, et la société est prête à vous accueillir et panser les blessures », conclut Hassen Hattab, en allusion à la possibilité pour les terroristes encore dans les maquis de bénéficier de la loi sur la concorde civile.
Scénario idéal pour Bouteflika : le président tenait à faire de Hattab un « repenti modèle ». Auprès de lui, Hattab se serait engagé à convaincre les maquis de cesser le feu et d’obtenir la reddition d’une centaine d’éléments armés restés fidèles au fondateur du GSPC. Un beau trophée pour le clan du chef de l’État à la recherche d’une stature internationale pour le Nobel et le troisième mandat !
Ce n'est pas la première fois que Hassen Hattab appelle ses anciens compagnons d'armes à la repentance. Le 19 août dernier, quelques heures après l'attentat contre l'école de gendarmerie des Issers (Boumerdès), il avait lancé un premier appel dont on ignore les résultats concrets sur le terrain. Mais selon des sources de presse, plusieurs dizaines de terroristes auraient déposé les armes après cet appel.
Hassan Hattab avait été exclu du GSPC, qui s'est rallié en septembre 2006 au réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden et s'est rebaptisé depuis Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi). Il s'est rendu aux autorités fin septembre 2007, selon le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni.
Sce : TSA
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