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Il est vraiment choquant qu’un scientifique lauréat du Prix Nobel comme le Dr Abdus Salam qui, en 1979, fut le premier musulman honoré du Prix Nobel de Physique, soit victime au Pakistan, son pays, d’une abjecte politique de persécution religieuse et d’insultes juste parce qu’il appartenait à la minorité Ahmadiyya (ou Ahmadis). En 2006, année du dixième anniversaire de sa mort, il n’y eut aucune commémoration au Pakistan parce que dans ce pays les Ahmadis ne sont plus considérés comme des Musulmans.
Par un amendement constitutionnel de 1974, la minorité Ahmadiyya a été déclarée non musulmane par le gouvernement pakistanais, faisant instantanément de tous les membres de cette communauté des kafirs.
A partir de ce moment, le gouvernement pakistanais a fait figurer cette information sur les passeports des Ahmadis, de sorte qu’il leur est devenu impossible d’entrer à la Mecque ou à Médine pour effectuer le pèlerinage du Hajj.
C’est le Premier Ministre Zulfikar Ali Bhutto, père de Bénazir Bhutto, qui, dès l’amendement constitutionnel de 1974, donna le signal de la persécution des Ahmadis, persécution qui fut par la suite amplifiée par le dictateur militaire Zia-ul-Haq.
Cette persécution atteignait son apogée à l’époque où le Dr Salam reçut le Prix Nobel. Juste après avoir reçu le Prix Nobel, il fut invité par la faculté de l’Université Quaid-e-Azam d’Islamabad à donner une conférence mais des organisations d’étudiants islamistes lui interdirent l’entrée du campus de l’Université. Par contre l’Inde lui fit un chaleureux accueil quand il se rendit dans ce pays, particulièrement la communauté de scientifique de Kolkata (Calcuta) qui l’accueillit en héros.
Avant ledit amendement constitutionnel de 1974, le Dr. Salam était membre de la Commission Pakistanaise pour l’ Energie Atomique et de la Commission Scientifique du Pakistan et depuis 1961 il était le principal conseiller scientifique de la Présidence. Mais dès ledit amendement de 1974, il fut privé de toute responsabilité.
A sa mort en 1996, son enterrement eut lieu dans la ville de Rabwa, sans aucun hommage de l’Etat. Peu après son inhumation, des oulémas sunnites fanatiques décrétèrent que personne ne pouvait prier Allah pour ce kafir ni inscrire un verset du Coran ou un symbole islamique sur le tombeau. L’épitaphe ”Abdus Salam le premier musulman lauréat du Prix Nobel” avait été gravée sur sa pierre tombale mais les oulémas firent supprimer le mot “musulman” et la pierre porte maintenant l’absurde inscription “Abdus Salam le premier lauréat du Prix Nobel ”.
Par un amendement constitutionnel de 1974, la minorité Ahmadiyya a été déclarée non musulmane par le gouvernement pakistanais, faisant instantanément de tous les membres de cette communauté des kafirs.
A partir de ce moment, le gouvernement pakistanais a fait figurer cette information sur les passeports des Ahmadis, de sorte qu’il leur est devenu impossible d’entrer à la Mecque ou à Médine pour effectuer le pèlerinage du Hajj.
C’est le Premier Ministre Zulfikar Ali Bhutto, père de Bénazir Bhutto, qui, dès l’amendement constitutionnel de 1974, donna le signal de la persécution des Ahmadis, persécution qui fut par la suite amplifiée par le dictateur militaire Zia-ul-Haq.
Cette persécution atteignait son apogée à l’époque où le Dr Salam reçut le Prix Nobel. Juste après avoir reçu le Prix Nobel, il fut invité par la faculté de l’Université Quaid-e-Azam d’Islamabad à donner une conférence mais des organisations d’étudiants islamistes lui interdirent l’entrée du campus de l’Université. Par contre l’Inde lui fit un chaleureux accueil quand il se rendit dans ce pays, particulièrement la communauté de scientifique de Kolkata (Calcuta) qui l’accueillit en héros.
Avant ledit amendement constitutionnel de 1974, le Dr. Salam était membre de la Commission Pakistanaise pour l’ Energie Atomique et de la Commission Scientifique du Pakistan et depuis 1961 il était le principal conseiller scientifique de la Présidence. Mais dès ledit amendement de 1974, il fut privé de toute responsabilité.
A sa mort en 1996, son enterrement eut lieu dans la ville de Rabwa, sans aucun hommage de l’Etat. Peu après son inhumation, des oulémas sunnites fanatiques décrétèrent que personne ne pouvait prier Allah pour ce kafir ni inscrire un verset du Coran ou un symbole islamique sur le tombeau. L’épitaphe ”Abdus Salam le premier musulman lauréat du Prix Nobel” avait été gravée sur sa pierre tombale mais les oulémas firent supprimer le mot “musulman” et la pierre porte maintenant l’absurde inscription “Abdus Salam le premier lauréat du Prix Nobel ”.
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