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Obamania : La tête dans le sable
La critique de Richard Martineau
21/01/2009
C'est quand même complètement dingue, ce culte de Barack Obama.
Hier, j'ai osé critiquer le fait que le nouveau président a nommé la personne la plus à droite de son parti (Hillary Clinton) au poste de secrétaire d'État, une pro-Israélienne pure et dure qui a appuyé l'intervention américaine en Irak et qui a accueilli avec enthousiasme l'érection du mur de la honte qui isole la Palestine.
Résultat : j'ai reçu des dizaines de courriels me traitant de raciste ! «Tu critiques Obama parce que tu n'aimes pas les Noirs !»
Allô ?
J'ai toujours cru que le rôle d'un journaliste et d'un chroniqueur est de garder son sens critique. Pas d'aller interviewer le barbier d'Obama ou de s'extasier devant son goût vestimentaire.
PEUPLE, À GENOUX !
Des journalistes qui bavent passivement devant un président, ce n'est jamais une bonne nouvelle, que celui-ci soit Blanc ou Noir, démocrate ou républicain...
Et savez-vous quoi ? Je vais continuer de garder les yeux ouverts.
Pour la simple et bonne raison que, pour moi, la couleur de la peau et le sexe d'une personne NE COMPTENT PAS.
Je m'en balance. Obama serait jaune avec des picots bleus que j'écrirais la même chose.
Vous voulez vous agenouiller les yeux fermés devant le nouveau Messie ? Pas de problème. Mais foutez-moi la paix et laissez-moi faire mon travail.
LE PASTEUR ET SES BREBIS
Tenez, prenez Rick Warren, le pasteur qu'Obama a choisi pour prier le Bon Dieu lors de son assermentation d'hier.
On savait que ce pasteur ultraconservateur compare l'homosexualité à la bestialité et à l'inceste et qu'il est farouchement pro-vie.
Or, saviez-vous qu'il est l'un des grands responsables de l'adoption de la proposition 8, qui a aboli le mariage homosexuel en Californie ? Lors d'un sermon qu'il a prononcé une semaine avant le référendum, Rick Warren a demandé aux milliers de fidèles de son église d'aller voter POUR la proposition, disant que c'était leur devoir de chrétiens.
Et de tous les pasteurs qui pullulent aux États-Unis (vous donnez un coup de pied dans une poubelle et il en sort dix), c'est ce gars-là qu'Obama, le grand timonier de la révolution morale, a choisi comme guide spirituel lors de son assermentation.
Ça ne vous dérange pas, vous ?
VIVE LA CONTINUITÉ !
Et qui Obama a-t-il choisi comme secrétaire à la Défense? Robert Gates, qui occupait le même poste sous George W. Bush et qui milite pour une AUGMENTATION des forces américaines en Afghanistan.
Au lieu de couper les liens avec l'administration précédente et de montrer au reste du monde qu'il veut prendre une tout autre direction, le nouveau président a choisi d'opter pour la continuité.
Ça ne vous fait pas un pli, ça ? Ça ne chatouille pas votre conscience quand vous priez devant la statue d'Obama ?
De dire Loren B. Thompson, directeur des opérations du Lexington Institute, l'un des plus importants think tanks de gauche : «Je ne comprends pas comment Barack Obama, un homme qui a fait campagne CONTRE la guerre en Irak, peut garder un gars qui a travaillé pendant deux ans sous George W. Bush...»
Ai-je le droit de dire que je trouve cette décision décevante sans me faire traiter de suppôt du KKK ? Ou avez-vous le cerveau tellement lavé que vous avez perdu tout esprit critique ?
canoe infos
21/01/2009
C'est quand même complètement dingue, ce culte de Barack Obama.
Hier, j'ai osé critiquer le fait que le nouveau président a nommé la personne la plus à droite de son parti (Hillary Clinton) au poste de secrétaire d'État, une pro-Israélienne pure et dure qui a appuyé l'intervention américaine en Irak et qui a accueilli avec enthousiasme l'érection du mur de la honte qui isole la Palestine.
Résultat : j'ai reçu des dizaines de courriels me traitant de raciste ! «Tu critiques Obama parce que tu n'aimes pas les Noirs !»
Allô ?
J'ai toujours cru que le rôle d'un journaliste et d'un chroniqueur est de garder son sens critique. Pas d'aller interviewer le barbier d'Obama ou de s'extasier devant son goût vestimentaire.
PEUPLE, À GENOUX !
Des journalistes qui bavent passivement devant un président, ce n'est jamais une bonne nouvelle, que celui-ci soit Blanc ou Noir, démocrate ou républicain...
Et savez-vous quoi ? Je vais continuer de garder les yeux ouverts.
Pour la simple et bonne raison que, pour moi, la couleur de la peau et le sexe d'une personne NE COMPTENT PAS.
Je m'en balance. Obama serait jaune avec des picots bleus que j'écrirais la même chose.
Vous voulez vous agenouiller les yeux fermés devant le nouveau Messie ? Pas de problème. Mais foutez-moi la paix et laissez-moi faire mon travail.
LE PASTEUR ET SES BREBIS
Tenez, prenez Rick Warren, le pasteur qu'Obama a choisi pour prier le Bon Dieu lors de son assermentation d'hier.
On savait que ce pasteur ultraconservateur compare l'homosexualité à la bestialité et à l'inceste et qu'il est farouchement pro-vie.
Or, saviez-vous qu'il est l'un des grands responsables de l'adoption de la proposition 8, qui a aboli le mariage homosexuel en Californie ? Lors d'un sermon qu'il a prononcé une semaine avant le référendum, Rick Warren a demandé aux milliers de fidèles de son église d'aller voter POUR la proposition, disant que c'était leur devoir de chrétiens.
Et de tous les pasteurs qui pullulent aux États-Unis (vous donnez un coup de pied dans une poubelle et il en sort dix), c'est ce gars-là qu'Obama, le grand timonier de la révolution morale, a choisi comme guide spirituel lors de son assermentation.
Ça ne vous dérange pas, vous ?
VIVE LA CONTINUITÉ !
Et qui Obama a-t-il choisi comme secrétaire à la Défense? Robert Gates, qui occupait le même poste sous George W. Bush et qui milite pour une AUGMENTATION des forces américaines en Afghanistan.
Au lieu de couper les liens avec l'administration précédente et de montrer au reste du monde qu'il veut prendre une tout autre direction, le nouveau président a choisi d'opter pour la continuité.
Ça ne vous fait pas un pli, ça ? Ça ne chatouille pas votre conscience quand vous priez devant la statue d'Obama ?
De dire Loren B. Thompson, directeur des opérations du Lexington Institute, l'un des plus importants think tanks de gauche : «Je ne comprends pas comment Barack Obama, un homme qui a fait campagne CONTRE la guerre en Irak, peut garder un gars qui a travaillé pendant deux ans sous George W. Bush...»
Ai-je le droit de dire que je trouve cette décision décevante sans me faire traiter de suppôt du KKK ? Ou avez-vous le cerveau tellement lavé que vous avez perdu tout esprit critique ?
canoe infos