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Obama a proposé à George Mitchell d'être émissaire pour le Proche-Orient

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  • Obama a proposé à George Mitchell d'être émissaire pour le Proche-Orient

    WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a proposé au sénateur à la retraite George Mitchell, artisan de la paix en Irlande du Nord, de devenir émissaire pour le Proche-Orient, a-t-on appris de source proche de l'administration.

    "Oui, il l'a fait", a précisé cette source à laquelle l'AFP venait de demander si M. Obama avait contacté M. Mitchell, 75 ans, pour lui proposer ce poste.

    Cette nomination attendue devrait être annoncée "aujourd'hui ou demain" (mercredi ou jeudi), en fonction de la confirmation par le Sénat de la nomination de l'ex-Première Dame Hillary Clinton au poste de secrétaire d'Etat, a précisé cette source ayant requis l'anonymat.

    Elle a assuré ignorer si M. Mitchell répondrait devant le président ou devant Mme Clinton. "Ce sont des détails que je ne connais pas", a-t-elle ajouté.

    M. Mitchell avait joué un rôle déterminant dans les pourparlers de paix en Irlande du Nord. Il est le fils d'une mère d'origine libanaise et d'un père irlandais.

    Le président américain Barack Obama a envoyé un signal fort au Proche-Orient en téléphonant mercredi, au matin de sa première journée de travail, à plusieurs dirigeants du Proche-Orient pour s'engager à oeuvrer "activement" à la paix "dès le début de son mandat".

    (©AFP / 21 janvier 2009 20h55)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Envoyé par Solas
    M. Mitchell avait joué un rôle déterminant dans les pourparlers de paix en Irlande du Nord. Il est le fils d'une mère d'origine libanaise et d'un père irlandais.
    Ce sera trés bien: il a de l'expérience pour régler les conflits et sa mére est Arabe. Ca contrebalancera l'influence du sioniste Emanuel, le chef de cabinet de Obama. Finalement il reste de l'espoir avec Obama..

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

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    • #3
      George Mitchell, émissaire spécial au Proche-Orient

      New York, correspondant

      La nomination au département d'Etat d'Hillary Clinton étant acquise, Barack Obama devrait très vite désigner George Mitchell comme envoyé spécial au Proche-Orient (chargé des dossiers israélo-palestinien et israélo-syrien), selon des sources de la Maison Blanche mercredi 21 janvier. Le Washington Post avait été le premier a évoquer son nom, mardi.



      Cette désignation est une demi-surprise. Non que cet ex-sénateur n'ait pas la dimension requise : il a joué un rôle-clé d'intermédiaire dans le processus de négociations qui a mis fin, en 1998, au conflit centenaire en Irlande du Nord. Mais son nom était jusqu'à récemment très peu évoqué.

      Fils d'une immigrante chrétienne libanaise, M. Mitchell, 75 ans, a été sénateur démocrate du Maine de 1980 à 1995. En 2000, son nom avait été évoqué comme un possible colistier du candidat démocrate à la présidence, Al Gore. Au-delà de ses talents reconnus de négociateur, il est une personnalité politique de premier plan. Il avait suscité une polémique en publiant, en 2008, un rapport accablant sur l'usage du dopage dans le base-ball.

      Le sens politique de la désignation de M. Mitchell ne sera pas connu avant quelques semaines, une fois qu'il aura été vu à l'œuvre. Mais, d'ores et déjà, cette désignation fait l'objet d'interprétations aux Etats-Unis. Barack Obama n'a finalement opté pour aucune des deux personnalités d'abord envisagées pour ce poste : Dennis Ross et Daniel Kurtzer.

      Le premier avait déjà occupé cette fonction dans l'administration de George Bush père, puis dans celle de Bill Clinton. Ses liens avec le lobby pro-israélien à Washington et le rôle qu'il a joué dans l'échec des négociations de paix de Camp David, en juillet 2000 – dont il avait fait porter l'entière responsabilité à Yasser Arafat –, en auraient fait un choix "provocateur", pas tant vis-à-vis des régimes arabes (qui préfèrent souvent le connu à l'inconnu), qu'envers leur opinion publique pour qui M. Ross est irrémédiablement "marqué". M. Ross était, en revanche, le candidat préféré des Israéliens.

      INQUIÉTUDES À JÉRUSALEM

      M. Kurtzer, ancien ambassadeur en Egypte puis en Israël, ressortait d'un registre assez proche. M. Mitchell, lui, pourrait susciter des inquiétudes à Jérusalem. Car s'il n'est pas un spécialiste patenté du conflit israélo-palestinien, il s'y est déjà investi, en enquêtant au début 2001 sur les responsabilités dans le déclenchement de la deuxième Intifada (le 29 septembre 2000). Le simple fait que son rapport présente comme identiquement légitimes la "version" israélienne et la "version" palestinienne avait été vivement critiqué par les Israéliens.

      Quant à ses "recommandations" pour relancer une négociation, Israël les avait acceptées, à condition que "les violences palestiniennes cessent" auparavant. M. Mitchell proposait que l'Autorité palestinienne agisse pour stopper les attentats, y compris en jugeant leurs auteurs, et que l'armée israélienne cesse de tirer sur des manifestants palestiniens désarmés. Israël devait dans le même temps stopper la colonisation des territoires occupés.

      Le rapport Mitchell fait aujourd'hui partie des innombrables documents n'ayant jamais connu le moindre début d'application dans ce conflit. Mais il pourrait accréditer rétrospectivement l'idée qu'en désignant son auteur comme émissaire au Proche-Orient, M.Obama entend garder une marge de manœuvre sur ce dossier, en ne s'appuyant pas uniquement sur les personnels qui, sous ses deux prédécesseurs, MM. Clinton et Bush, ont privilégié la "relation spéciale" de Washington avec Israël au détriment d'un rôle de fair broker, d'"intermédiaire honnête".

      Ancien haut responsable de la diplomatie américaine au Proche-Orient, Aaron Miller, qui a critiqué dans un livre – Une terre trop promise (Bantam, décembre 2008) – l'attitude américaine trop conciliante vis-à-vis de l'Etat juif, a estimé à l'agence Associated Press que le choix de M. Mitchell reflète "un engagement sérieux de la nouvelle administration pour résoudre le conflit arabo-israélien".
      Sylvain Cypel
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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