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Des imams algériens en mission spéciale en France

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  • Des imams algériens en mission spéciale en France

    Près de soixante imams de prière ont été envoyés en France au début du Ramadhan par le ministère des Affaires religieuses pour diriger les prières des Taraouih, à la demande de communautés musulmanes établies en France. Ces Imams sont pris en charge par des une associations locales.

    Venus de différentes régions du pays, un à deux par wilaya, ces imams ont été retenus sur la base de la récitation du Coran, outil indispensable pour assurer la prière des Taraouih durant laquelle tout le Coran est passé en revue pendant les veillées du mois de sacré. Cette formule permet de mieux encadrer la prière pendant le Ramadhan, en assurant une «dépolitisation» de l’acte religieux, au moment où l’islamisme reste un thème de polémique en France. L’opération se fait avec l’accord tacite des autorités françaises, qui se trouvent ainsi déchargées d’un dossier qu’elles connaissent mal.

    Le voyage et le séjour des imams sont toutefois organisés dans des conditions précaires, avec beaucoup d’amateurisme et un certain manque de considération pour le personnel choisi. Les départs ont eu lieu en deux grands groupes, le premier et le deuxième jours du Ramadhan, ce qui a provoqué un ratage pour les premières journées.

    D’autre part, les imams sont pris en charge en France dans un cadre associatif, souvent correct, mais sans plus. Convoyés à Paris, puis mis dans un train, ils ne disposent que d’un numéro de téléphone pour prendre contact avec une association locale une fois arrivés à destination. Les imams ne sont pas rémunérés, ne bénéficient pas d’argent de poche, et peuvent se retrouver dans une situation précaire, car dépendant complètement de la prise en charge assurée par des hôtes, qui sont des bénévoles. Ainsi vivent-ils selon la formule de la «retba», cette méthode traditionnelle qui assure la nourriture des élèves des écoles coraniques grâce à des repas quotidiens offerts par l’habitant.

    Un des imams retenus, qui a déjà commencé à officier dans une ville de l’est de la France, a cependant déclaré au «Quotidien d’Oran» que les conditions d’hébergement sont «très bonnes». Lui-même a été pris en charge par une association locale, qui l’héberge au sein même de la mosquée. Vivant modestement, se contentant du minimum, il s’est dit «très satisfait de la qualité du contact» établi avec les fidèles qui fréquentent sa mosquée. Joint par téléphone, il a exprimé sa joie de pouvoir diriger la prière au profit de croyants dont certains ont perdu tout contact avec l’Algérie.

    «L’ambiance du Ramadhan crée des liens particuliers, très affectifs, qui compensent l’éloignement» de sa propre famille, restée en Algérie, déclare l’imam Ali Mokrane, originaire de Mekhatria, dans la wilaya de Aïn Defla, où il a formé plusieurs dizaines de guenadiz (élèves) devenus à leur tour enseignants du Coran.
    Source: Le quotidien d'Oran.

  • #2
    Bonjour Thirga,

    Je trouve que c'est une bonne idée bien qu'il y ait eu un manque de préparation évident mais peut etre est que celà est dus à la nouveauté du projet?
    Pour l'année prochaine, il faudrait se servir des points négatifs rencontrés pour organiser celà avec toute l'attention que celà mérite.
    La période du Ramadhan doit aussi servir à se rapprocher et à partager ses moments forts.

    Merci pour l'info.

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