Effroi hier rue d'Avron (20e). Djamila, une conseillère en patrimoine de 32 ans qui travaillait pour la Bred, a été mortellement poignardée en fin de matinée par un homme de 24 ans qui était client de la banque. Selon la police, l'agresseur, qui souh...
Effroi hier rue d'Avron (20e). Djamila, une conseillère en patrimoine de 32 ans qui travaillait pour la Bred, a été mortellement poignardée en fin de matinée par un homme de 24 ans qui était client de la banque. Selon la police, l'agresseur, qui souhaitait récupérer de l'argent d'une assurance-vie qu'il avait souscrit dans cet établissement, avait eu plusieurs altercations avec la banquière au cours des derniers jours. Très vite identifié, il a été interpellé hier soir à son domicile.
« Elle fumait tranquillement une cigarette sur le trottoir lorsqu'il est arrivé », raconte Momo, le patron du bar voisin et témoin, « effondré » par le drame. « Il l'a frappée deux fois dans le dos, elle criait », raconte-t-il. « Des ouvriers se sont alors interposés avec une pelle et il s'est enfui. Djamila, elle, était par terre, le couteau planté dans le dos. Je l'ai vue partir avec tout le sang qu'il y avait. » La victime a été transportée à l'hôpital, mais elle est décédée rapidement. Un sac contenant plusieurs armes blanches et qui appartenait au meurtrier a été retrouvé sur la chaussée.
Les commerçants de la rue assurent unanimement que la jeune femme était « très gentille ». Beaucoup disent également connaître l'agresseur, originaire du quartier, qui aurait effectué il y a quelque temps un stage dans le magasin de vêtements en face de la banque. « Ici, il y a toujours quelques embrouilles mais là, c'est grave ! », s'inquiète un épicier voisin. La banque ne rouvrira pas aujourd'hui, une cellule psychologique a été mise en place pour les collègues de Djamila. ■
Alexandre Sulzer
Effroi hier rue d'Avron (20e). Djamila, une conseillère en patrimoine de 32 ans qui travaillait pour la Bred, a été mortellement poignardée en fin de matinée par un homme de 24 ans qui était client de la banque. Selon la police, l'agresseur, qui souhaitait récupérer de l'argent d'une assurance-vie qu'il avait souscrit dans cet établissement, avait eu plusieurs altercations avec la banquière au cours des derniers jours. Très vite identifié, il a été interpellé hier soir à son domicile.
« Elle fumait tranquillement une cigarette sur le trottoir lorsqu'il est arrivé », raconte Momo, le patron du bar voisin et témoin, « effondré » par le drame. « Il l'a frappée deux fois dans le dos, elle criait », raconte-t-il. « Des ouvriers se sont alors interposés avec une pelle et il s'est enfui. Djamila, elle, était par terre, le couteau planté dans le dos. Je l'ai vue partir avec tout le sang qu'il y avait. » La victime a été transportée à l'hôpital, mais elle est décédée rapidement. Un sac contenant plusieurs armes blanches et qui appartenait au meurtrier a été retrouvé sur la chaussée.
Les commerçants de la rue assurent unanimement que la jeune femme était « très gentille ». Beaucoup disent également connaître l'agresseur, originaire du quartier, qui aurait effectué il y a quelque temps un stage dans le magasin de vêtements en face de la banque. « Ici, il y a toujours quelques embrouilles mais là, c'est grave ! », s'inquiète un épicier voisin. La banque ne rouvrira pas aujourd'hui, une cellule psychologique a été mise en place pour les collègues de Djamila. ■
Alexandre Sulzer
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