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Une formation inédite d'Interpol à Lyon pour traquer les criminels de guerre

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  • Une formation inédite d'Interpol à Lyon pour traquer les criminels de guerre

    Génocide, crimes de guerre et crimes contre l'Humanité: Interpol organise pour la première fois un séminaire pour former une soixantaine de policiers de 22 pays à la traque des criminels de guerre, au siège de l'organisation à Lyon (centre-est de la France).
    "Interpol ne se mêle pas de politique. Or la recherche de criminels de guerre ou de responsables de génocides ou de crimes contre l'Humanité est très politique", explique à l'AFP Stefano Carvelli, un officier italien du renseignement criminel, spécialisé dans les enquêtes sur les fugitifs de l'organisation internationale de coopération policière.
    Selon M. Carvelli, ce séminaire, une première pour Interpol, n'a d'autre utilité que de "donner aux pays qui en sont dépourvus les moyens de répondre aux demandes internationales" pour rechercher les personnes impliquées dans ce type de crime.
    Des représentants de tribunaux pénaux internationaux, notamment de l'ONU, sont là pour répondre à la soixantaine d'officiers de police participants, originaires de 22 pays. "Ici, ce n'est pas le bureau du shérif, avec des affiches +wanted, dead or alive+ sur les murs", plaisante-t-il.
    "Notre travail consiste à diffuser chez nos membres des +notices rouges+ (avis de recherche) concernant des gens accusés de crime de guerre et recherchés, dans le cadre juridique des résolutions de l'ONU, par des juridictions nationales, comme celles du Rwanda, ou des tribunaux internationaux comme pour le Sierra Leone, le Cambodge, l'ex-Yougoslavie, exactement comme pour des accusés de crimes de droit commun", ajoute-t-il, sans pouvoir donner d'exemples concrets.
    Interpol compte 187 pays adhérents, autant dire presque tous les pays du monde, à quelques exceptions près comme la Corée du Nord. "Dans certains pays, la notice rouge sera suffisante pour procéder à l'interpellation de la personne recherchée. Dans d'autres, les autorités étudieront d'abord la demande avant de décider d'y donner suite ou non", poursuit M. Carvelli.
    Ce séminaire vise à "former les enquêteurs de divers pays à travailler sur des événements vieux parfois de deux, dix ou quinze ans, ce qui n'est pas simple".
    M. Carvelli refuse de se prononcer sur les pays les plus avancés en matière de traque des criminels de guerre. Il se borne à citer "un exemple parmi d'autres": l'arrestation, en février 2008, par la police tanzanienne, de l'ex-ministre rwandais de la Jeunesse, Calixte Nzabonimana, poursuivi par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
    Interpol a juste "informé" les autorités tanzaniennes, souligne M. Carvello: "Nous ne coopérons qu'indirectement avec les tribunaux internationaux, qui recherchent actuellement des gens comme Ratko Mladic, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, ou treize personnes impliquées dans le génocide rwandais

    A commencer par les juif, barak, sharon (meme mort)olmert livni paul wolkowicz Donald Rumsfeld, les leche cu.l des sioniste bush, cheney
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