Maroc Telecom : la croissance ralentit, évitez
Notre conseil sur Maroc Telecom (IAM) : restez à l'écart
Capital.fr 22/01/2009 09:39
Maroc Telecom (IAM) a récemment publié des chiffres en demi-teinte. En 2008, les ventes ont progressé de 7,2%, à 29,5 milliards de dirhams, une évolution qui reflète un ralentissement du marché de la téléphonie mobile et un recul inquiétant du nombre d'abonnés. L'opérateur historique du royaume chérifien (dont Vivendi détient 53% du capital) a par ailleurs enregistré des contre-performances à l'international. La filiale mauritanienne a vu ses comptes pénalisés par l'érosion des tarifs, due à l'arrivée d'un troisième opérateur fixe et mobile, tandis qu'au Burkina Faso, la mauvaise orientation de la consommation des ménages, liée au renchérissement du coût de la vie, a pesé sur les ventes.
Restez à l'écart du titre dans l'immédiat. Avec la crise économique, la croissance de l'activité ralentit, tandis que la pression concurrentielle s'accroît. Les multiples de valorisation de l'action, plus élevés que ceux du secteur, sont difficiles à justifier. Maroc Telecom (IAM) bénéficie surtout d'un attrait spéculatif, lié au rachat éventuel des minoritaires par Vivendi.
Capital.fr
Notre conseil sur Maroc Telecom (IAM) : restez à l'écart
Capital.fr 22/01/2009 09:39
Maroc Telecom (IAM) a récemment publié des chiffres en demi-teinte. En 2008, les ventes ont progressé de 7,2%, à 29,5 milliards de dirhams, une évolution qui reflète un ralentissement du marché de la téléphonie mobile et un recul inquiétant du nombre d'abonnés. L'opérateur historique du royaume chérifien (dont Vivendi détient 53% du capital) a par ailleurs enregistré des contre-performances à l'international. La filiale mauritanienne a vu ses comptes pénalisés par l'érosion des tarifs, due à l'arrivée d'un troisième opérateur fixe et mobile, tandis qu'au Burkina Faso, la mauvaise orientation de la consommation des ménages, liée au renchérissement du coût de la vie, a pesé sur les ventes.
Restez à l'écart du titre dans l'immédiat. Avec la crise économique, la croissance de l'activité ralentit, tandis que la pression concurrentielle s'accroît. Les multiples de valorisation de l'action, plus élevés que ceux du secteur, sont difficiles à justifier. Maroc Telecom (IAM) bénéficie surtout d'un attrait spéculatif, lié au rachat éventuel des minoritaires par Vivendi.
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