Visiblement, les deux parties sont parvenues à l'essentiel. Le projet d'implanter une unité de montage de véhicules iraniens est concrétisé. Avant Famoval, le partenaire iranien avait tenté de réaliser un autre projet avec Carex une des entreprises du groupe Achaibou (Elsecom, Kia, Ford).
Visiblement, les deux parties sont parvenues à l'essentiel. Le projet d'implanter une unité de montage de véhicules iraniens est concrétisé. Avant Famoval, le partenaire iranien avait tenté de réaliser un autre projet avec Carex une des entreprises du groupe Achaibou (Elsecom, Kia, Ford). Les premiers véhicules avaient d'ailleurs été importés par cette entreprise qui renouait avec une vielle tradition. La Saipa n'étant que la Pride de Kia commercialisée, avec succès, par le groupe depuis plusieurs années.
La partie iranienne se félicite de voir se concrétiser un tel projet en Algérie. Compte tenu des potentialités de la complémentarité et de la qualité des rapports entre les deux pays, les chiffres de leurs échanges commerciaux ne reflétaient en rien leurs ambitions. Chacun des opérateurs économiques des deux pays exploraient, ces dernières années, et plus encore depuis les visites de MM. Bouteflika à Téhéran et Ahmedinejad à Alger, les moyens de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays.
L'industrie automobile semble constituer, aujourd'hui, un terrain favorable à ce développement. A travers la démarche et les produits choisis, le projet présente à première vue les signes de la maturité. Un aspect positif des échanges Sud-Sud dont on ne peut que se féliciter. Reste les incertitudes qui ont entouré, jusque-là, tous les projets d'édification d'une industrie automobile en Algérie dont le partenariat algéro-italien à Tiaret, et celui algéro-chinois à Sétif.
Au-delà de ce qui ressemble plus à des approches maladroites qu'à une malédiction, l'union Famoval-Saipa se présente manifestement plus comme un mariage de raison qu'un mariage d'amour, les sentiments ayant toute latitude de s'exprimer avec le temps.
M.B.
Le Financier
Visiblement, les deux parties sont parvenues à l'essentiel. Le projet d'implanter une unité de montage de véhicules iraniens est concrétisé. Avant Famoval, le partenaire iranien avait tenté de réaliser un autre projet avec Carex une des entreprises du groupe Achaibou (Elsecom, Kia, Ford). Les premiers véhicules avaient d'ailleurs été importés par cette entreprise qui renouait avec une vielle tradition. La Saipa n'étant que la Pride de Kia commercialisée, avec succès, par le groupe depuis plusieurs années.
La partie iranienne se félicite de voir se concrétiser un tel projet en Algérie. Compte tenu des potentialités de la complémentarité et de la qualité des rapports entre les deux pays, les chiffres de leurs échanges commerciaux ne reflétaient en rien leurs ambitions. Chacun des opérateurs économiques des deux pays exploraient, ces dernières années, et plus encore depuis les visites de MM. Bouteflika à Téhéran et Ahmedinejad à Alger, les moyens de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays.
L'industrie automobile semble constituer, aujourd'hui, un terrain favorable à ce développement. A travers la démarche et les produits choisis, le projet présente à première vue les signes de la maturité. Un aspect positif des échanges Sud-Sud dont on ne peut que se féliciter. Reste les incertitudes qui ont entouré, jusque-là, tous les projets d'édification d'une industrie automobile en Algérie dont le partenariat algéro-italien à Tiaret, et celui algéro-chinois à Sétif.
Au-delà de ce qui ressemble plus à des approches maladroites qu'à une malédiction, l'union Famoval-Saipa se présente manifestement plus comme un mariage de raison qu'un mariage d'amour, les sentiments ayant toute latitude de s'exprimer avec le temps.
M.B.
Le Financier