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Après Guantanamo, Obama s'attaque au Proche-Orient

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  • Après Guantanamo, Obama s'attaque au Proche-Orient

    Le Président vient de nommer un émissaire spécial «pour la paix» entre Israéliens et Palestiniens. Un interventionnisme qui rompt avec la politique de Bush.



    Le président américain Barack Obama s’est attaqué sans tarder au conflit israélo-palestinien en chargeant jeudi un négociateur chevronné de ce dossier. «La politique de mon administration sera d’oeuvrer, activement et avec pugnacité, à une paix durable entre Israël et les Palestiniens, ainsi qu’entre Israël et ses voisins arabes», a déclaré le nouveau président américain au cours d’une allocution au département d’Etat. «Pour aider à poursuivre ces objectifs, la secrétaire d’Etat (Hillary) Clinton et moi-même avons demandé à George Mitchell de devenir émissaire spécial pour la paix au Proche-Orient», a-t-il ajouté.

    Considéré comme l’un des artisans de la paix en Irlande du Nord, George Mitchell, 75 ans, ira «dans la région dès que possible pour aider les parties en présence à garantir que le cessez-le-feu qui a été obtenu, devienne durable et viable», a poursuivi Obama.

    En déplaçant dans la région un négociateur aussi respecté et expérimenté que Mitchell, Barack Obama rompt avec la politique de son prédécesseur qui a longtemps refusé de s’impliquer directement dans le processus de paix israélo-palestinien, avant de le relancer fin 2007 à Annapolis, près de Washington.

    Contrairement à l’ex-chef de la diplomatie Condoleezza Rice, qui insistait sur l’aspect «bilatéral» des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, refusant de participer aux négociations, Obama est apparu résolu à impliquer directement les Etats-Unis. «L’Histoire montre qu’un engagement robuste et continu des Etats-Unis peut réduire les clivages et créer les capacités qui permettent des progrès», a-t-il noté.
    «Nous soutiendrons toujours le droit d’Israël à se défendre»

    Mais sur le fond, Obama n’a pas rompu avec la politique de son prédécesseur, justifiant notamment l’offensive meurtrière qu’Israël vient de mener dans la bande de Gaza (plus de 1.300 morts palestiniens).

    «Soyons clairs: l’Amérique est résolue à défendre la sécurité d’Israël et nous soutiendrons toujours le droit d’Israël à se défendre contre des menaces légitimes», a-t-il indiqué. «Pendant des années, le Hamas a lancé des milliers de roquettes sur d’innocents Israéliens», a-t-il ajouté. «Aucune démocratie ne peut tolérer un tel danger pour sa population, pas plus que la communauté internationale, et les Palestiniens ne devraient pas le tolérer non plus, car leurs intérêts ne font que pâtir des actes de terrorisme».

    En même temps, le président américain a souligné que «si les tirs de roquettes sur les Israéliens sont intolérables, c’est également le cas d’un avenir sans espoir pour les Palestiniens». «Maintenant, nous devons tendre la main à ceux qui souhaitent la paix», a-t-il dit avant de demander l’ouverture des points de passage vers la bande de Gaza pour permettre l’entrée de l’aide internationale, «avec les observateurs appropriés et la participation de l’Autorité palestinienne et de la communauté internationale».

    En acceptant sa nomination, Mitchell s’est engagé à «déployer tous les efforts pour chercher à parvenir à la paix et à la stabilité au Proche-Orient». «Les conflits insolubles n’existent pas», a affirmé cet ancien membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat, né d’un père irlandais et d’une mère libanaise. «Les conflits sont créés, menés et continués par des êtres humains. Ils peuvent être achevés par des êtres humains».

    (Source AFP)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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