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Où nous mènerait l’abstention?

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  • Où nous mènerait l’abstention?

    Où nous mènerait l’abstention?

    La participation des électeurs à la prochaine élection présidentielle semble prendre le pas dans le discours politique. La plupart des rassemblements et meetings tenus jeudi dernier par les organisations et partis politiques, tournaient autour de ce sujet. Si l’on y ajoute les efforts particuliers de l’administration pour la mise à jour du fichier électoral, notamment par la mise en place de brigades mobiles, il apparaît clairement que le spectre de l’abstention hante plus d’un esprit.
    D’abord pour les partis politiques qui ont un candidat qui va à l’élection présidentielle comme on va au marché, c’est-à-dire l’occasion de faire le plus de voix possibles et ainsi accroître le poids de la représentativité de sa formation, à défaut de se faire élire. Mais aussi pour l’administration qui ne voudrait pour rien au monde d’un taux d’abstention qui lui renverrait à la face toute la considération et le dévouement dont elle fait preuve au quotidien à ses administrés. Chacun sait que l’acte de s’abstenir s’adresse directement à l’institution tandis que le bulletin blanc sanctionne les candidats.
    Ceci dit, il est recommandé aux collectivités locales de veiller à tenir le fichier des électeurs en ordre, devant les changements de résidence liés au développement du programme de l’immobilier de ces dernières années, voire remonter plus avant aux mouvements de populations qui ont eu lieu au plus fort des années du terrorisme. Tout ceci pour au moins ne pas donner «du grain à moudre» à l’abstention avec un fichier dépassé.
    Notons au passage qu’une meilleure organisation de l’administration aurait voulu que chaque changement de résidence, que chaque citoyen ayant atteint l’âge de voter, soient systématiquement recensés et ne point attendre la veille de l’élection pour s’agiter. On le fait bien pour le Service national.
    Mis à part ces modalités somme toute pratiques, les uns et les autres (partis, administration et même l’opposition) ne semblent pas faire de distinguo entre les différents types d’élections. Entre les municipales, les législatives et la présidentielle. Le parallèle qui est très souvent mis en avant entre les abstentions enregistrées aux dernières législatives pour prédire celles de la présidentielle à venir procède plus du calcul politique et de la mauvaise conscience que de la réalité. Selon le côté où l’on se place. L’électeur algérien lui, a toujours su faire la différence.
    S’il s’est fait une idée de la sollicitude de son maire qu’il ne revoit plus jusqu’à la prochaine campagne électorale, de ses députés qui font une sévère «allergie» de l’hémicycle de l’APN, il sait qu’il en est tout autrement de la fonction présidentielle. Il ira voter pour ou contre tel ou tel candidat à la présidence de la République, car il sait que sa commune ou sa région continueront à fonctionner avec ou sans maire, avec ou sans député, quant à son pays sans président de la République, il en a fait l’amère expérience un certain janvier 1992. Il n’est pas près d’oublier les malheurs qui ont suivi et le prix en vies humaines, en sang et en larmes qu’il a payé. Les «abstentionnistes» qui le draguent ne sont pas plus vertueux que le maire ou le député. Que proposent-ils à la clé de l’abstention? Rien! C’est là tout le drame.

    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    L'abstention est la meilleure façon de décrédibiliser cette supercherie et la façon du peuple à dire : Y EN A MARRE !
    J'étais là...

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    • #3
      La panique commence à les gagner on dirait!
      « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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      • #4
        Simple Niova

        Tout à fait, une abstention massive montrerait au pouvoir algérien que le peuple en a assez. 35% aux législatives là il faudrait 15 % avec les trucages evidemment .
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          ou nous menerai l'abstention

          A bouteflika ....

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          • #6
            zwina

            Envoyé par zwina
            là il faudrait 15 % avec les trucages evidemment .
            Tu es encore plus optimiste que M. Benbitour qui prévoit, aujourd'hui dans El Khabar, un score inférieur à 10%!

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            • #7
              La phobie a l'abstention.

              Je trouve que c'est un peu naïf de dire quils ont peur de l'abstention. Ces gens la ont la tradition de manipuler les résultats des élections et ca ne va pas etre dure pour eux de nous reveler un taux tres eleve tel qu'ils ont déja fait en 1999.
              Pour ce qui est de ce que s'est passe en 2007, il se trouve que c'était voulu pour décredibiliser le parlement vu que bouteflika ne l'a jamais apprecié.

              Je pense que c'est un coup monté pour nous revenir après les élections avec un triomphe historique
              ~~~~~~~

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