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Mahfoud Fakir, comédien, réalisateur, scénariste qui n’est plus à présenter, récidive avec deux nouvelles pièces de théâtre, destinées la première aux plus petits, la seconde aux adultes. Nous lui avons rendu visite au théâtre “Djerah” de Lakhdaria où, les répétitions battent plein. Si M. Mahfoud qui était ravi de notre présence a bien voulu nous accorder un peu de bon de temps, se confier à nous et répondre à nos questions.
La Dépêche de Kabylie : Quels sont les titres de vos deux pièces et que traitent-elles ?
Mahfoud Fakir : Concernant la première pièce intitulée Dounia maâ el waghef qui traite le problème de la déperdition scolaire elle m’a été inspirée par l’état des lieux de ce nouveau milieu, la délinquance juvénile.
C’est au contact avec ces jeunes, et leur environnement matérialiste, rejetés par la société et l’apport du gain que j’ai jugé utile de monter une pièce et aller à l’encontre de tous les maux et fléaux qui guettent cette jeunesse et leur donner des conseils pour une voie plus humaine. Pour la deuxième pièce, c’est le constat d’une société. Sociale dans son fond, elle s’articule autour des poubelles qui sont devenues une source de vie pour un nombre toujours en augmentation de citoyens, démunis et déshérites. Face au rendez-vous avec les poubelles…L’hygiène…
Concernant l’ossature des pièces, les acteurs, où les avez-vous déniché ?
Pour ce qui est de la première pièce, j’ai dans mon école plusieurs éléments possédant une certaine expérience, tels que Billal et Omar pour ne citer que ceux-là, le reste a été facile, du fait que la salle de théâtre a ses portes grandes ouvertes, et j’ai été obligé de refuser à plusieurs élèves du primaire leur participation, mais retenus quand même au niveau de l’école.
Quant à la deuxième pièce, la plus grande participation est universitaire avec quelques lycéens et joignant le geste à la parole, il me fit remarquer la belle mimique exécutée par un comédien sur le plateau.
A quand et où, verra-t-on la “première” des deux pièces ?
Actuellement et en toute, objectivité, nous sommes avec la mise en scène des dialogues et nous prévoyons, “la première” d’une des deux pièces pour mi-mars ou fin mars prochain.
Pour sa présentation, il me semble qu’il est logique que cette “première” soit jouée à mon public, celui qui nous suit depuis toujours, celui de Lakhdaria.
Avez vous l’intention de participer avec ces deux pièces au prochain Festival amateur de Mosta ?
Pour ce qui de notre participation à Mostaganem, il me semble qu’il nous est impossible de le faire du fait que les éliminatoires doivent se dérouler en février prochain.
Le temps qui nous est donné est largement insuffisant pour nous permettre d’être fin prêt.
En tous les cas, nous participerons, pourquoi pas aux Festivals de Médéa, Baraki et Bouguerra, dans le Centre du pays.
Nous avons parlé de votre travail, à présent parlons un peu de vous : vos problèmes, vos vœux et souhaits, vos espoirs.
Que voulez-vous que je vous dise sur ma personne... Mon premier espoir, c’est que le théâtre ne s’arrête pas à Lakhdaria, comme je tiens à encourager les nouveaux arrivants dans le monde, quelque peu délaissé, du théâtre. Ensemble nous lancerons les premières journées portes ouvertes sur le théâtre à Lakhdaria afin de prouver aux responsables de la culture de la wilaya de Bouira, que notre action est noble et est limitée à l’amour du théâtre et non à un quelconque poste, malgré que le théâtre de Lakhdaria, devenu institution dépendante de la culture, a un besoin d’élément catalyseur, un animateur en quelque sorte. Nous ayons représenté la wilaya de Bouira, et ce deux années consécutives, nous n’avons pour cela été, ni remercié, ni félicité par les autorités de wilaya, au locales, en quelque sorte nous avons purement et simplement été ignorés.
Votre dernier mot..
Je souhaite sincèrement que le théâtre de Lahkdaria arrive à émerger et à se classer en théâtre régional pour qu’enfin la culture puisse rayonner sur toute la région.
En effet, la troupe théâtrale “El Djebalia” avec un acharnement presque journalier dans un travail reconnu par tous, rencontre de nombreuses difficultés et mériterait un soutien financier et matériel. De plus eu égard à l’existence d’un théâtre et d’un mouvement théâtral en marche, l’affectation d’éléments pour l’animation et le suivi est vivement souhaité.
Par la Dépêche de Kabylie
La Dépêche de Kabylie : Quels sont les titres de vos deux pièces et que traitent-elles ?
Mahfoud Fakir : Concernant la première pièce intitulée Dounia maâ el waghef qui traite le problème de la déperdition scolaire elle m’a été inspirée par l’état des lieux de ce nouveau milieu, la délinquance juvénile.
C’est au contact avec ces jeunes, et leur environnement matérialiste, rejetés par la société et l’apport du gain que j’ai jugé utile de monter une pièce et aller à l’encontre de tous les maux et fléaux qui guettent cette jeunesse et leur donner des conseils pour une voie plus humaine. Pour la deuxième pièce, c’est le constat d’une société. Sociale dans son fond, elle s’articule autour des poubelles qui sont devenues une source de vie pour un nombre toujours en augmentation de citoyens, démunis et déshérites. Face au rendez-vous avec les poubelles…L’hygiène…
Concernant l’ossature des pièces, les acteurs, où les avez-vous déniché ?
Pour ce qui est de la première pièce, j’ai dans mon école plusieurs éléments possédant une certaine expérience, tels que Billal et Omar pour ne citer que ceux-là, le reste a été facile, du fait que la salle de théâtre a ses portes grandes ouvertes, et j’ai été obligé de refuser à plusieurs élèves du primaire leur participation, mais retenus quand même au niveau de l’école.
Quant à la deuxième pièce, la plus grande participation est universitaire avec quelques lycéens et joignant le geste à la parole, il me fit remarquer la belle mimique exécutée par un comédien sur le plateau.
A quand et où, verra-t-on la “première” des deux pièces ?
Actuellement et en toute, objectivité, nous sommes avec la mise en scène des dialogues et nous prévoyons, “la première” d’une des deux pièces pour mi-mars ou fin mars prochain.
Pour sa présentation, il me semble qu’il est logique que cette “première” soit jouée à mon public, celui qui nous suit depuis toujours, celui de Lakhdaria.
Avez vous l’intention de participer avec ces deux pièces au prochain Festival amateur de Mosta ?
Pour ce qui de notre participation à Mostaganem, il me semble qu’il nous est impossible de le faire du fait que les éliminatoires doivent se dérouler en février prochain.
Le temps qui nous est donné est largement insuffisant pour nous permettre d’être fin prêt.
En tous les cas, nous participerons, pourquoi pas aux Festivals de Médéa, Baraki et Bouguerra, dans le Centre du pays.
Nous avons parlé de votre travail, à présent parlons un peu de vous : vos problèmes, vos vœux et souhaits, vos espoirs.
Que voulez-vous que je vous dise sur ma personne... Mon premier espoir, c’est que le théâtre ne s’arrête pas à Lakhdaria, comme je tiens à encourager les nouveaux arrivants dans le monde, quelque peu délaissé, du théâtre. Ensemble nous lancerons les premières journées portes ouvertes sur le théâtre à Lakhdaria afin de prouver aux responsables de la culture de la wilaya de Bouira, que notre action est noble et est limitée à l’amour du théâtre et non à un quelconque poste, malgré que le théâtre de Lakhdaria, devenu institution dépendante de la culture, a un besoin d’élément catalyseur, un animateur en quelque sorte. Nous ayons représenté la wilaya de Bouira, et ce deux années consécutives, nous n’avons pour cela été, ni remercié, ni félicité par les autorités de wilaya, au locales, en quelque sorte nous avons purement et simplement été ignorés.
Votre dernier mot..
Je souhaite sincèrement que le théâtre de Lahkdaria arrive à émerger et à se classer en théâtre régional pour qu’enfin la culture puisse rayonner sur toute la région.
En effet, la troupe théâtrale “El Djebalia” avec un acharnement presque journalier dans un travail reconnu par tous, rencontre de nombreuses difficultés et mériterait un soutien financier et matériel. De plus eu égard à l’existence d’un théâtre et d’un mouvement théâtral en marche, l’affectation d’éléments pour l’animation et le suivi est vivement souhaité.
Par la Dépêche de Kabylie