Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'accident vasculaire cérébral

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'accident vasculaire cérébral

    Urgence médicale, hospitalisation rapide et affection neurologique la plus fréquente, voilà quand même une définition ramassée qui renseigne, on ne peut mieux, sur l’accident vasculaire cérébral, AVC par abréviation.

    Mais le plus dur est à venir : troisième cause de mortalité après les cardiopathies et les cancers, première cause du handicap non traumatique chez l’adulte, une mortalité d’environ 50%, décès chez 20 à 30% dans les trois mois qui suivent chez les personnes qui en ont été victimes et enfin beaucoup de cas chaque année. En tout état de cause à chaque fois plus.

    Une raison de se consoler ! Toute personne envisageant de fumer ou de consommer de l’alcool peut y échapper pour peu qu’elle bifurque de cette destination en temps opportun.

    Les contraceptifs oraux, a contrario, posent problème et il faut, par voie de conséquence, s’en méfier pour ne pas dire littéralement s’en éloigner.

    Les hypertendus et les diabétiques sont, en ce qui les concerne, prédisposés à hauteur de 80% et la différence est, selon les données disponibles, la suivante : 15% relèveraient des AVC hémorragiques, les 5% restants des hémorragies méningées.

    Une fois ce sombre tableau recensé, le plus gros reste à faire après l’accident vasculaire cérébral : arriver au plus vite à l’hôpital et répondre au questionnaire d’usage. Est-il alors nécessaire de souligner combien la famille, les proches sont tenus de bien se souvenir des circonstances de l’accident, des antécédents du patient (le cas échéant) et pour corroborer le tout, faudrait-il que la structure sanitaire concernée puisse disposer de moyens d’investigation, autrement dit de scanner et d’IRM, des examens, dit-on, à faire en urgence.

    Il est malheureusement rare que le patient arrive autrement à l’hôpital que dans un état d’hémiplégie qui, bien évidemment, hypothèque énormément ses chances de guérison totale. 70 à 80% des patients rentrent chez eux à moitié autonomes, 25% restent indépendants et 25% gardent leurs chances intactes de retrouver leur autonomie… au moment où la cause des AVC reste à 30% inconnue.

    Ce qu'il faut savoir

    1- Chez un fumeur le risque des AVC ischémique est multiplié par 1,5 à 2,5. Le risque est d’autant plus grand que la consommation est
    importante. Il diminue rapidement à l’arrêt du tabac. Le tabagisme passif pourrait être dangereux, lui aussi.

    2- Le diabète est aussi un facteur de risque important pour les AVC ischémiques. Le risque est doublé chez un diabétique. Surveiller son
    diabète est donc capital.

    3- Le rôle de taux élevés de cholestérol ou de triglycérides comme facteurs de risque vasculaires, bien établi pour les maladies cardiaques
    telles que l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde, est longtemps demeuré incertain pour les AVC. Selon une étude récente, le
    risque de cette affection cérébrale est multiplié par 1,3 en cas d’élévation des taux de cholestérol ou des triglycérides.

    4- Une forte consommation d’alcool triple le risque de présenter un AVC ischémique ou hémorragique. En revanche, une faible
    consommation -un verre de vin par jour pour la femme, deux verres pour l’homme- a un effet protecteur.

    5- Peu ou pas d’activité physique favorise la survenue d’un AVC. Alors, restez actif.

    6- la surcharge pondérale est un facteur de risque, d’autant qu’elle s’accompagne assez souvent d’hypertension artérielle, d’anomalies du
    cholestérol ou du diabète.

    7- Le risque est aussi augmenté chez les femmes prenant un contraceptif par rapport à celle qui ne l’utilise pas. Il existe, cependant, surtout
    en cas de cumul de risques par exemple, les femmes sous contraceptif, âgées de plus de 25 ans, migraineuses et qui fument.

    Par La Tribune
Chargement...
X