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L’AVC, une urgence à traiter dans les toutes premières heures

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  • L’AVC, une urgence à traiter dans les toutes premières heures

    Pour éviter des lésions cérébrales, l’invalidité et faciliter la récupération, il est vital que les accidents vasculaires cérébraux, communément appelés AVC, soient traités dans les toutes premières heures, s’accordent à dire tous les cardiologues et neurologues. Car les cellules du cerveau n’étant plus irriguées et ne recevant plus d’oxygène, ne serait-ce que quelques minutes, seront détruites.

    Ainsi, l’insuffisance d’équipements en Algérie a poussé le professeur Sadibelouiz, président du bureau de la Ligue algérienne de lutte contre l’épilepsie, et chef du service de neurologie de l’Etablissement hospitalier spécialisé Aït Idir à Alger, à lancer un appel d’urgence aux autorités pour la création d’unités vasculaires dites «unite stroke», avec un service de neurologie, et ce, au moins dans chaque wilaya.

    La disponibilité de ces unités permettra aux médecins de sauver le patient car, expliquera le professeur, «si nous faisons la thrombolyse dans les trois heures qui suivent l’accident nous pouvons rapidement sauver le patient». Ensuite, il faut aussi posséder le traitement qui doit accompagner le travail de ces unités qui sont déjà opérationnelles à Blida, seul hôpital doté actuellement de ce service avec l’équipement nécessaire qu’on appelle le RTPA qui permet de rétablir la perméabilité de l’artère bouchée.

    Au lieu d’attendre des mois pour que le malade récupère avec ce traitement, c’est au bout de quelques heures que le patientpeut récupérer, après avoir subi un AVC.

    Les spécialistes précisent que le fait de se rendre aux urgences médicales immédiatement, dès que le patient éprouve les symptômes d’un AVC, est essentiel, parce qu’il existe des traitements capables de rétablir le débit sanguin dans le cerveau et de prévenir l’aggravation des lésions cérébrales ou les récidives d’AVC.

    Or, des études montrent qu’à peine 2% des patients qui font un AVC arrivent à l’hôpital dans les 3 premières heures qui suivent, fenêtre pendant laquelle on peut administrer un traitement médicamenteux pour dissoudre les caillots (thrombolyse).

    Il y a lieu de rappeler que l’accident vasculaire cérébral se caractérise par une perte subite des fonctions cérébrales à la suite de l’interruption du débit sanguin dans une partie du cerveau.

    Celle-ci peut être causée soit par un caillot (on parle alors d’accident ischémique), soit par la rupture d’un vaisseau sanguin et le saignement consécutif dans les tissus du cerveau ou avoisinants (on parle alors d’accident hémorragique). L’interruption du débit sanguin dans une partie du cerveau se solde par la destruction des cellules nerveuses, ou neurones (les seules cellules qui ne se reproduisent pas), dans la région affectée. Les conséquences de l’AVC varient selon la région touchée et l’ampleur des lésions.

    Environ 80% des AVC sont d’origine ischémique et 20% d’origine hémorragique. L’accident vasculaire cérébral est l’une des principales causes d’invalidité dans notre pays et dans le monde. Il est important de savoir identifier un AVC, car plut tôt on le traite, plus on a des chances de minimiser les dégâts.


    Par La Tribune
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