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Morts suspectes de nourrissons de moins d'un an

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  • Morts suspectes de nourrissons de moins d'un an

    D'après une étude de l'INSERM, la mort suspecte ou violente de nourrissons de moins d'un an intervient dans toutes les classes sociales. En connaissant l'origine et les facteurs de risques concernant ces morts de nourissons permettra d'adopter toutes les mesures nécessaire à éviter ces drames.

    ====

    Les morts suspectes ou violentes de bébés de moins d'un an s'observent dans toutes les classes socio-économiques en France, les principaux facteurs de risque semblant être surtout d'ordre psycho-affectif, selon une étude de l'Inserm publiée mercredi.

    Le manque d'investissement affectif des parents à l'égard des enfants joue un rôle plus probable que d'éventuelles difficultés socio-économiques, analyse Anne Tursz, pédiatre et épidémiologiste qui a coordonné ces travaux.

    "Y compris des parents de haut niveau culturel n'ont pas compris les exigences d'un tout petit enfant et se retrouve assez perdus" après une naissance, a-t-elle expliqué devant la presse.

    Une enquête sur les "morts suspectes" publiée par l'Inserm en 2003 avait déjà montré que le nombre réel d'homicides de bébés de moins d'un an, conséquences d'une maltraitance passée inaperçue, était vraisemblablement plus élevé que les estimations de l'époque.

    La mortalité avant l'âge d'un an diminue en France, mais reste importante (3.393 en 2000), avec un pourcentage "non négligeable (3,8% en 2000) de morts de causes inconnues ou non déclarées", un taux "très élevé" de décès dits accidentels et un "petit nombre d'homicides répertoriés comme tel" (19 en , précise l'Inserm.

    Pour préciser les statistiques et mieux comprendre les facteurs de risques, une équipe de l'Inserm a enquêté auprès des hôpitaux et des parquets sur la période 1996-2000. Trois régions (Ile-de-France, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais) ont fait l'objet d'une étude plus complète, dont les résultats ont été publiés mercredi.

    Les morts "suspectes ou violentes" représentent 31% des 218 cas de décès de nourrissons de moins d'un an sur lesquels les parquets de ces trois régions ont été saisis.

    Dans près de la moitié des cas (31 sur 67), ces morts suspectes ou violentes concernent des bébés secoués. La moitié d'entre eux présentait des signes de coups ou de chocs, et un tiers avaient des antécédents de maltraitance.

    Des poursuites ont été engagées dans 54 cas : 52 mères et 34 pères ont été mis en cause. Dans le cas du syndrome de l'enfant secoué, la personne mise en cause est dans 70% des cas le père.

    Source AFP


    Pour en savoir plus: le dossier de presse de l'INSERM

  • #2
    Bonjour Morjane,

    Il est pénible, terrible de voir un bébé malade, souffrir, pleurer sans pouvoir s’exprimer…alors le voir mourir !

    Je pense que les parents «les mamans en particulier » s’éloignent de plus en plus de leurs bébés, a cause du manque de temps, le travail et les occupations, elles passent moins de temps avec lui, elles les confient a des nourrisses ou autres, alors que la seule qui peut vraiment comprendre son enfant, est la mère et personne d’autres.
    La présence permanente des parents avec leurs bébés, est indispensable pour créer des lien « enfant parent », des lien de compréhension…cette présence leur apparent beaucoup et au fur et a mesure.

    Merci Morjane pour l'article et le sujet.

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