JABALIYA (AFP) — Le commissaire européen au Développement, Louis Michel, a affirmé lundi à Gaza que le Hamas avait une "responsabilité écrasante" dans la guerre qui a ravagé le territoire palestinien, parlant d'un "mouvement terroriste qu'il faut dénoncer comme tel".
"Maintenant, il faut aussi rappeler quand même la responsabilité écrasante du Hamas. Je le dis ici à dessein, le Hamas est un mouvement terroriste et il faut le dénoncer comme tel", a déclaré M. Michel à la presse lors d'une visite à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, où il a pu prendre la mesure des destructions causées par l'offensive israélienne.
"Si on veut que l'UE puisse relancer un dialogue politique un peu minimal avec des chances d'apaisement et des chances d'aller vers la paix, il faut aussi que le Hamas accepte les deux petites conditions qu'on a formulées: un le droit à l'existence d'Israël et deux qu'il abandonne la lutte armée, la dimension terroriste de sa démarche", a-t-il ajouté.
"Pour l'opinion publique (européenne), il y a un ras-le-bol de voir que nous payons à plusieurs reprises, soit à la Commission, soit les Etats membres, soit les grands donateurs, pour des infrastructures qui seront systématiquement détruites", a encore dit M. Michel, qui s'illustre d'habitude par des critiques fermes envers la politique israélienne.
L'Union européenne est le principal donateur de l'Autorité palestinienne.
M. Michel a annoncé en marge de sa visite l'octroi d'une nouvelle aide européenne de 60 millions d'euros aux Palestiniens.
"C'est assez abominable, c'est indescriptible. Ca va bien au-delà de ce que j'imaginais. Je me doutais bien que ce serait grave. Cela va être extrêmement difficile pour reconstruire et ça va coûter certainement énormément d'argent pour ramener les gens dans des conditions de vie décente", a affirmé le commissaire européen.
Il a appelé Israël a rouvrir d'une manière régulière les points de passage de la bande de Gaza pour permettre l'acheminement de l'aide et les matériaux nécessaires à la reconstruction.
"On essaye de mettre en oeuvre toute une politique d'aide humanitaire. Il faut d'ailleurs un accès, et j'en parlerai avec les autorités israéliennes", a-t-il dit.
"Il faut vraiment que les accès soient totaux, et pas seulement des médicaments et de la nourriture, il faut aussi tous les biens qui permettent à une activité minimale de reprendre, que ce soit du fioul, des pièces de rechange, du ciment, tout ce qui permet de recréer un tout petit peu et petit à petit des conditions de réhabilitation minimales", a-t-il ajouté.
Il a souligné que depuis 2.000, l'Europe "a dépensé en Palestine 3 milliards d'euros" et "tous les ans nous dépensons de 600 à 700 millions d'euros".
"On vient aujourd'hui de décider une tranche supplémentaire de 60 millions d'euros. On n'arrête pas de payer. Vous êtes parfaitement informés que de temps en temps on paye plusieurs fois la même infrastructure puisque elles sont régulièrement démolies", a-t-il encore dit.
M. Michel a accusé Israël à la mi-janvier de ne "pas respecter" le droit humanitaire international à Gaza en ne protégeant pas suffisamment les populations civiles lors de son offensive contre le Hamas.
Plus de 1.330 Palestiniens, dont près de la moitié des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne à Gaza, lancée le 27 décembre avec l'objectif affiché de contraindre le Hamas à mettre fin aux tirs de roquettes sur le territoire israélien.
"Maintenant, il faut aussi rappeler quand même la responsabilité écrasante du Hamas. Je le dis ici à dessein, le Hamas est un mouvement terroriste et il faut le dénoncer comme tel", a déclaré M. Michel à la presse lors d'une visite à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, où il a pu prendre la mesure des destructions causées par l'offensive israélienne.
"Si on veut que l'UE puisse relancer un dialogue politique un peu minimal avec des chances d'apaisement et des chances d'aller vers la paix, il faut aussi que le Hamas accepte les deux petites conditions qu'on a formulées: un le droit à l'existence d'Israël et deux qu'il abandonne la lutte armée, la dimension terroriste de sa démarche", a-t-il ajouté.
"Pour l'opinion publique (européenne), il y a un ras-le-bol de voir que nous payons à plusieurs reprises, soit à la Commission, soit les Etats membres, soit les grands donateurs, pour des infrastructures qui seront systématiquement détruites", a encore dit M. Michel, qui s'illustre d'habitude par des critiques fermes envers la politique israélienne.
L'Union européenne est le principal donateur de l'Autorité palestinienne.
M. Michel a annoncé en marge de sa visite l'octroi d'une nouvelle aide européenne de 60 millions d'euros aux Palestiniens.
"C'est assez abominable, c'est indescriptible. Ca va bien au-delà de ce que j'imaginais. Je me doutais bien que ce serait grave. Cela va être extrêmement difficile pour reconstruire et ça va coûter certainement énormément d'argent pour ramener les gens dans des conditions de vie décente", a affirmé le commissaire européen.
Il a appelé Israël a rouvrir d'une manière régulière les points de passage de la bande de Gaza pour permettre l'acheminement de l'aide et les matériaux nécessaires à la reconstruction.
"On essaye de mettre en oeuvre toute une politique d'aide humanitaire. Il faut d'ailleurs un accès, et j'en parlerai avec les autorités israéliennes", a-t-il dit.
"Il faut vraiment que les accès soient totaux, et pas seulement des médicaments et de la nourriture, il faut aussi tous les biens qui permettent à une activité minimale de reprendre, que ce soit du fioul, des pièces de rechange, du ciment, tout ce qui permet de recréer un tout petit peu et petit à petit des conditions de réhabilitation minimales", a-t-il ajouté.
Il a souligné que depuis 2.000, l'Europe "a dépensé en Palestine 3 milliards d'euros" et "tous les ans nous dépensons de 600 à 700 millions d'euros".
"On vient aujourd'hui de décider une tranche supplémentaire de 60 millions d'euros. On n'arrête pas de payer. Vous êtes parfaitement informés que de temps en temps on paye plusieurs fois la même infrastructure puisque elles sont régulièrement démolies", a-t-il encore dit.
M. Michel a accusé Israël à la mi-janvier de ne "pas respecter" le droit humanitaire international à Gaza en ne protégeant pas suffisamment les populations civiles lors de son offensive contre le Hamas.
Plus de 1.330 Palestiniens, dont près de la moitié des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne à Gaza, lancée le 27 décembre avec l'objectif affiché de contraindre le Hamas à mettre fin aux tirs de roquettes sur le territoire israélien.
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