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Mimausa: La carte de l'uranium français

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  • Mimausa: La carte de l'uranium français

    Près de huit ans après la fermeture de la dernière mine d'uranium du territoire français en mai 2001 à Jouac, l'Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) vient de mettre en ligne Mimausa, une base de données au nom fleuri qui recense les anciens sites d'extraction du minerai et leur historique.

    Les internautes pourront désormais consulter les données de plus de 200 sites, répartis sur 25 départements principalement dans la moitié sud de la France, avec quelques gisements en Bretagne, Vendée, ou Alsace.

    Tous les sites sont localisés sur une carte interactive, et il est possible de faire une recherche par région, département ou commune. Une fois activé le bouton « informations (i), l'internaute pourra consulter la fiche détaillée de chaque site : début et fin d'exploitation, nombre de tonnes d'uranium produites, ou cours d'eau à proximité.

    Seul problème : la question de l'impact sanitaire sur l'environnement est évidemment la première que se posent les internautes. Et difficile, pour tout un chacun, de trouver une réponse claire à cette interrogation dans la foisonnante base Mimausa. « Ce n'est pas l'ambition première de cette base que de donner l'impact environnemental », explique Didier Gay, de la Direction Environnement de l'IRSN. « Nous avons affaire à l'héritage d'une activité industrielle, et la première étape est donc d'identifier tous les sites miniers et de les faire connaître pour éviter qu'ils ne tombent dans l'oubli ».

    L'étude de l'impact environnemental n'est pour autant pas repoussée aux calendes grecques : des études de surveillances sont en cours sur les sites les plus importants. Certains n'ont en effet fait l'objet que de quelques études de prospection dans les années 50, sans résultat. Priorité est donc donnée aux sites qui ont été exploités de façon intensive, avec parfois la présence de résidus. Des études sur deux sites en Haute-Vienne et dans le Cantal sont ainsi publiées sur le site de I'IRSN.

    « La radioactivité était présente sur ces sites avant l'activité minière », ajoute Didier Gay, interrogé par lefigaro.fr, qui souligne que la question primordiale pour l'IRSN est « la manière dont ces sites vont évoluer dans le futur ». L'institut planche donc sur deux types de scenarii : les « agressions naturelles » qui tentent de simuler la résistance d'un stockage de déchets à un glissement de terrain, mais aussi le cas de « l'oubli » de ces sites. Quels seraient les effets sur la santé humaine si nos arrières-arrières-arrières-petits-enfants fondaient une ville sur un de ces gisements ? L'uranium ayant une durée de vie de plusieurs millions à plusieurs milliards d'années selon ses variétés. Si l'oubli n'est pas un enjeu immédiat, il n'en est pas moins primordial pour les générations futures.

    Par Le figaro

  • #2
    je trouve le nom choisi "Mimausa" assez cynique..

    Commentaire


    • #3
      Bonjour Maverick

      je trouve le nom choisi "Mimausa" assez cynique..
      Je ne sais pas si vraiment il faut y voir du cynisme mais pas plutôt un bon moyen mnémotechnique de ne pas l'oublier car certes phonétiquement c'est une fleur (Mimosa) mais en réalité c'est Mimausa l'acronyme de Mémoire et Impact des Mines d’urAniUm : Synthèse et Archives

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