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Renault TangerMed : Encore menacé des rumeurs
· El Pais annonce l’arrêt du projet
· Renault dément
Encore une fois, le projet de l’Alliance Renault-Nissan, à Tanger, revient sur le tapis. Vendredi 23 janvier, c’était au tour du journal espagnol El Pais d’annoncer que «Nissan a décidé de se retirer du projet d’usine de montage automobiles de Tanger». Un projet dont l’investissement s’élève à plus de 6 milliards de DH. Le quotidien ibérique, repris par l’AFP, dit tenir l’information de Pauline Kee, porte-parole de Nissan. Selon elle, le constructeur japonais serait «actuellement en train d’étudier des délais et reports de certains projets, y compris celui au Maroc». Toutefois, Kee souligne que rien n’est définitif. «A ce stade, rien n’est encore confirmé et il n’y a rien à annoncer», dit-elle. Le porte-parole de Nissan-Europe confirme l’engagement du constructeur nippon dans le projet de Tanger. Laurent Burgat qualifie de «pures spéculations» les rumeurs de retrait de Nissan de Tanger.
En revanche, Larbi Belarbi «dément formellement». Belarbi est aux premières loges, car l’ancien PDG de Somaca est actuellement vice-président de Renault Maroc Service et conseiller de Renault Euro-Med (chargé de la Méditerranée, plus la Russie et la Roumanie).
Le projet n’est pas remis en question, dit-il. D’autant plus que le président de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, avait déjà démenti les rumeurs qui avaient couru en décembre dernier autour de la question. Après la publication par le magazine «Usine nouvelle» d’un article intitulé «Renault va reporter son projet d’usine marocaine» (L’Economiste du 16/12/2008). Les démentis, aussi bien du côté de l’Alliance franco-nipponne que du département de Ahmed Réda Chami ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, avaient fait tomber la tension suscitée par cette annonce. «Le site sera opérationnel fin 2010, comme prévu initialement», rajoutait Chami.
En visite fin décembre dernier à Rabat, le secrétaire d’État français, chargé de l’Industrie et de la Consommation, avait également abordé le sujet. «Le projet de construction de l’usine du groupe Renault-Nissan de Tanger est maintenu», a déclaré avec fermeté Luc Chatel. Toutefois, on reconnaît que le démarrage de l’usine pourrait prendre quelques retards, du fait de réajustements de dernière heure.
«Le projet de Tanger se poursuit, comme prévu», renchérit Larbi Belarbi, qui est aussi président de l’Amica. Ce dernier est d’autant plus formel que la stratégie de Nissan, visant à revoir l’adaptabilité de tous ses modèles à la demande du marché mondial, ne saurait avoir d’impact sur son projet à Tanger. Dans tous les cas, l’accord-cadre pour la réalisation de cette usine, signé le 16 janvier 2008, entre le gouvernement et Renault-Nissan n’a fait jusqu’ici l’objet d’aucune révision, ni demande de révision.
Rappelons que la capacité de production prévue au lancement est de 200.000 véhicules. En 2013, elle serait portée à 400.000 unités. Rappelons aussi qu’il y a eu une vive rivalité entre Rabat, Madrid, Tunis et le Caire pour attirer cet investissement.
L'Economiste
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Alors Jawzia, Déçu ( comme toujours ) ? ...
· Renault dément
Encore une fois, le projet de l’Alliance Renault-Nissan, à Tanger, revient sur le tapis. Vendredi 23 janvier, c’était au tour du journal espagnol El Pais d’annoncer que «Nissan a décidé de se retirer du projet d’usine de montage automobiles de Tanger». Un projet dont l’investissement s’élève à plus de 6 milliards de DH. Le quotidien ibérique, repris par l’AFP, dit tenir l’information de Pauline Kee, porte-parole de Nissan. Selon elle, le constructeur japonais serait «actuellement en train d’étudier des délais et reports de certains projets, y compris celui au Maroc». Toutefois, Kee souligne que rien n’est définitif. «A ce stade, rien n’est encore confirmé et il n’y a rien à annoncer», dit-elle. Le porte-parole de Nissan-Europe confirme l’engagement du constructeur nippon dans le projet de Tanger. Laurent Burgat qualifie de «pures spéculations» les rumeurs de retrait de Nissan de Tanger.
En revanche, Larbi Belarbi «dément formellement». Belarbi est aux premières loges, car l’ancien PDG de Somaca est actuellement vice-président de Renault Maroc Service et conseiller de Renault Euro-Med (chargé de la Méditerranée, plus la Russie et la Roumanie).
Le projet n’est pas remis en question, dit-il. D’autant plus que le président de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, avait déjà démenti les rumeurs qui avaient couru en décembre dernier autour de la question. Après la publication par le magazine «Usine nouvelle» d’un article intitulé «Renault va reporter son projet d’usine marocaine» (L’Economiste du 16/12/2008). Les démentis, aussi bien du côté de l’Alliance franco-nipponne que du département de Ahmed Réda Chami ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, avaient fait tomber la tension suscitée par cette annonce. «Le site sera opérationnel fin 2010, comme prévu initialement», rajoutait Chami.
En visite fin décembre dernier à Rabat, le secrétaire d’État français, chargé de l’Industrie et de la Consommation, avait également abordé le sujet. «Le projet de construction de l’usine du groupe Renault-Nissan de Tanger est maintenu», a déclaré avec fermeté Luc Chatel. Toutefois, on reconnaît que le démarrage de l’usine pourrait prendre quelques retards, du fait de réajustements de dernière heure.
«Le projet de Tanger se poursuit, comme prévu», renchérit Larbi Belarbi, qui est aussi président de l’Amica. Ce dernier est d’autant plus formel que la stratégie de Nissan, visant à revoir l’adaptabilité de tous ses modèles à la demande du marché mondial, ne saurait avoir d’impact sur son projet à Tanger. Dans tous les cas, l’accord-cadre pour la réalisation de cette usine, signé le 16 janvier 2008, entre le gouvernement et Renault-Nissan n’a fait jusqu’ici l’objet d’aucune révision, ni demande de révision.
Rappelons que la capacité de production prévue au lancement est de 200.000 véhicules. En 2013, elle serait portée à 400.000 unités. Rappelons aussi qu’il y a eu une vive rivalité entre Rabat, Madrid, Tunis et le Caire pour attirer cet investissement.
L'Economiste
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Alors Jawzia, Déçu ( comme toujours ) ? ...