Le chef du gouvernement du mouvement islamiste Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré juste une semaine après l'arrêt des combats qui ont dévasté la ville de Ghaza, que le peuple palestinien avait remporté "une grande victoire" contre Israël à Gaza, dans une déclaration télévisée.Comment parler d'une grande victoire d'un peuple alors qu'on dénombre parmi celui-ci plus de 1300 morts et 6000 blessés dont une majorité à vie et le reste agonisant. Voilà comment un parti islamiste dont sa seule politique est la religion, prônant le "djihad" a poussé son peuple à un suicide collectif au nom d'Allah. Une population gazaouie désarmée, désunie dépendante perpétuellement de l'aide étrangère, n'ayant pas d'institutions dignes de ce nom ni d'un état fort ni surtout de soutiens du monde arabe. Un peuple palestinien divisé en deux catégories: l'une modérée l'autre islamiste qui n'ont cessé de s'affronter pour garder le leadersheap politique dans la région et combattre l'ennemi israelien.
Les affrontements entre les membres du Hamas et du Fatah font rage en ce moment sur la frontière des deux territoires autonomes. C'est inquiétant pour les Palestiniens de voir que, même lorsqu'ils traversent une crise aussi grave qu'actuellement avec plus d'un millier de morts parmi leurs compatriotes, les relations entre leurs deux principaux partis ne s'apaisent pas. En fait, les tensions sont restées vives à à fleur du fusil entre les sympathisants du Hamas et du Fatah depuis les élections législatives de janvier 2006, remportées par le Hamas. Depuis cette date, le Fatah veut en découdre avec son concurrent politique pour le contrôle de toute la Palestine occupée. Toujours est-il qu'aujourd'hui, si le Hamas et le Fatah ne trouvent pas un terrain d'entente, ils font le jeu d'Israël et de son protecteur les États Unis. La grande question pour les Palestiniens aujourd'hui est : "Comment dépasser cet antagonisme ?" Les dirigeants des deux partis le savent, mais pas forcément les sympathisants. Assurément la paix n'est pas pour demain et on craint encore le pire pour le peuple martyr palestinien qui se sent de plus en plus isolé, politiquement, militairement et sans aucun secours venant des pays freres. Un massacre à huit clos.
Les affrontements entre les membres du Hamas et du Fatah font rage en ce moment sur la frontière des deux territoires autonomes. C'est inquiétant pour les Palestiniens de voir que, même lorsqu'ils traversent une crise aussi grave qu'actuellement avec plus d'un millier de morts parmi leurs compatriotes, les relations entre leurs deux principaux partis ne s'apaisent pas. En fait, les tensions sont restées vives à à fleur du fusil entre les sympathisants du Hamas et du Fatah depuis les élections législatives de janvier 2006, remportées par le Hamas. Depuis cette date, le Fatah veut en découdre avec son concurrent politique pour le contrôle de toute la Palestine occupée. Toujours est-il qu'aujourd'hui, si le Hamas et le Fatah ne trouvent pas un terrain d'entente, ils font le jeu d'Israël et de son protecteur les États Unis. La grande question pour les Palestiniens aujourd'hui est : "Comment dépasser cet antagonisme ?" Les dirigeants des deux partis le savent, mais pas forcément les sympathisants. Assurément la paix n'est pas pour demain et on craint encore le pire pour le peuple martyr palestinien qui se sent de plus en plus isolé, politiquement, militairement et sans aucun secours venant des pays freres. Un massacre à huit clos.
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