"Le phénomène fait perdre à l'Algérie 30 milliards de dinars [330 millions d'euros] chaque année", note le quotidien L'Expression à propos de la contrefaçon qui touche tous les secteurs de la consommation : 50 % des pièces détachées des véhicules sont contrefaites ; 60 % des cigarettes, 40 % des cosmétiques, 30 % des chaussures et des vêtements, 12 % de l'électroménager... sont concernés par ce fléau. Même le sel, la farine et la levure sont fabriqués dans des usines clandestines. Quant aux faux billets de 1 000 et 500 dinars, sans compter ceux en euros, ils fleurissent partout.
Devant l'ampleur du phénomène, le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar, a demandé aux pouvoirs publics de lancer une campagne de sensibilisation. Il a également insisté sur l'importance du certificat d'origine du produit, une étiquette écrite en arabe "qui valide son authenticité et sa fiabilité".
Devant l'ampleur du phénomène, le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar, a demandé aux pouvoirs publics de lancer une campagne de sensibilisation. Il a également insisté sur l'importance du certificat d'origine du produit, une étiquette écrite en arabe "qui valide son authenticité et sa fiabilité".
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